Svegliati, Napoli !
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 Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)

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Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) _
MessageSujet: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyVen 4 Mar - 11:12


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« Désirez-vous autre chose Mademoiselle ? » Je levais les yeux de mon carnet de croquis et affichais une petite moue en regardant la serveuse, mes doigts glissaient instinctivement dans ma chevelure lorsque mon regard vagabonda de mon verre vide à la jeune femme. D’une petite voix difficilement audible je lui répondis.
-Je vais reprendre la même chose je vous remercie.
Ces cocktails de fruits étaient exquis, je regardais la jeune femme se diriger vers le bar et poussais un soupire de soulagement. Même pour ce genre de choses qui paraissaient si simples j’avais bien du mal à laisser ma timidité de côté. C’était assez étrange tout de même, moi qui travaillait comme serveuse j’aurais pu comprendre qu’il s’agissait de quelques chose de banal et jouer le rôle inverse avec excellence mais non, à croire que pour cela aussi j’en étais incapable. Je ne me replongeais pas de suite dans mon dessin sachant pertinemment que la jeune femme allait m’interrompre d’une minute à l’autre, mon regard se perdait dans le bar et se posa sur une femme aux trais fins, quelque chose semblait la préoccuper elle touchait nerveusement son téléphone portable posé sur la table et une petite ride apparaissait entre ses deux yeux. Je penchais la tête pour mieux la regarder comme si j’allais deviner ce qu’elle avait en tête. Quelles idées saugrenues je pouvais avoir ! Elle n’eut pas le temps de s’apercevoir que je la fixais avec instance car la serveuse m’interrompit une seconde fois.
« Voila Mademoiselle. » Me dit-elle en posant le cocktail sur ma table. Je levais les yeux vers elle en lui adressant un mince sourire avant de lui régler ce que je lui devais.
-Je vous remercie.
Elle s’éclipsa rapidement tandis que je portais mon verre à la bouche. Les saveurs sucrées et exotiques chatouillaient mes papilles tandis que l’ananas picotait l’intérieur de mes joues et le bout de ma langue. Je reposais le verre devant mon carnet de croquis avant de me replonger dans mon dessin. L’enfant et sa mère face à moi étaient en train de quitter le bar, tant pis je devais finir mon dessin de mémoire. Il me fallu que peu de temps pour gribouiller et finir ce croquis.
Je soupirais comme soulagée avant de tourner la page et lever la tête de ce carnet, puis posais mon fusain afin de récupérer mon verre. Je reportais mon attention sur la femme située non loin de moi et un petit sourire se dessina sur mes lèvres lorsque celle-ci croisa mon regard. Elle semblait dégager tellement de peine que j’avais moi-même eu un geste compatissant. Elle força donc un sourire avant de replonger le nez dans on magasine. Elle devait probablement faire semblant de lire ou bien être dans l’incapacité totale de se concentrer. Je décidais donc de capturer cette expression sur ma feuille blanche. Seulement après quelques traits un homme vint s’assoir à sa table et son arrivée entama une discussion animée de gestuelles ce qui déformait de plus en plus le visage de la femme. J’aurais du m’en douter il s’agissait évidemment d’un homme, à croire que c’est la préoccupation principale des femmes de 15 à 77 ans. Je secouais la tête de gauche à droite avant de laisser mon carnet sur la table et siroter mon cocktail. La femme finit par se lever précipitamment sentant les larmes lui monter aux yeux, puis elle sortit du bar. L’homme lui resta quelques minutes avant de partir à son tour. Je regardais l’heure : 17h le bar n’allait pas tarder à se remplir, je n’aimais guère cela, le contact avec les gens était assez angoissant pour moi. Mon verre était vide mais la serveuse semblait assez occupée, elle ne me prêtait plus aucune attention. Mis à part pour lui donner de l’argent j’étais devenue invisible, comme bien souvent. Ce statut d’invisible me convenait parfaitement, je préférais de loin cela à celui d’attirer l’attention sur moi. Mais ma gorge sèche me réclamait une autre consommation et le fait que le bar se remplissait de plus en plus n’arrangeait en rien ma sensation de sécheresse. L’angoisse commençait à monter au fur et à mesure que le bar se remplissait. Je redoutais le moment ou quelqu’un s’inviterait à ma table par manque de place. Je pris soin de poser ma guitare sur la banquette face à moi afin d’indiquer que la place était prise et éviter tout désagrément. Je tentais d’interpeller la serveuse mais celle-ci ne semblait ni me voir ni m’entendre. Il me fallu patienter une bonne dizaine de minutes pour que celle-ci daigne me prêter attention. Elle m’apporta mon verre dont je vidais instantanément la moitié. Je me replongeais le nez dans mon carnet de croquis afin de ne pas me laisser envahir par l’angoisse. Mais je me sentais oppressée et épiée. La femme a la table a côté sans aucune gêne ni discrétion se penchait vers moi pour tenter de me regarder dessiner. Cela avait le don de m’agacer profondément. Je soupirais fortement en portant un regard noir sur elle. Gênée elle souria timidement.
« Vous savez c’est très joli ce que vous faites » Non mais en plus d’être curieuse elle est stupide. Je lui répondais froidement.

-Je sais.

Ce coup ci je pense qu’elle avait compris, elle baissa les yeux et je pouvais enfin reprendre mon dessin. Agacée je gribouillais plus vite et plus nerveusement sur mon carnet. Lorsque cette pression se fit ressentir une nouvelle fois. Je fermais avec force mon carnet si bien qu’une feuille s’en échappa et glissa sur le sol. Après un grognement agacé je me levais précipitamment pour aller récupérer cette feuille. Mais mes pieds s’emmêlèrent à quelque chose quoi ? Je n’en sais rien si bien que j’allais retrouver ma feuille bien plus vite que prévu et embrasser le sol en prime. Enfin c’est ce que je pensais. Au lieu de ça mon front percuta de plein fouet quelque chose de dur et je sentais mes bras serrés par une forte pression. Je remplaçais mes pieds afin de me stabiliser. Il s’agissait en réalité d’un torse d’homme les yeux écarquillés je levais la tête afin de voir le visage de celui-ci. Je glissais alors une main nerveuse dans mes cheveux avant de me pincer les lèvres. Celui-ci lâcha mes bras avec un sourire amusé. Je fronçais alors les sourcils loin de partager son sentiment je levais mon index en l’air.

-Merci beaucoup mais je vous préviens de suite votre bonté ne fait en rien de ceci un acte héroïque, pourrais je récupérer ma feuille s’il vous plait ?

Je contournais le jeune homme afin de ramasser ma feuille, puis me retournais précipitamment manquant de le percuter une nouvelle fois. C’est à croire que ce garçon aimait se mettre dan le passage ou cherchait la collision à tout prix ! Je levais le regard vers celui-ci lui adressant un sourire gêné. C’est la que je constatais qu’il était incroyablement beau. Ses prunelles couleur azur étaient de loin l’océan le plus dangereux que l’on pouvait traverser, il y avait de quoi se noyer dedans en à peine une minute. Ses cheveux noir ébènes ne faisaient qu’accentuer son regard envoutant et encadraient parfaitement son visage aux traits. Je ne distinguais aucun défaut à première vue. Si cet homme était si beau cela devait être certainement pour camoufler sa stupidité et son sadisme. Croyez moi ce genre d’homme c’est le premier type d’homme à fuir.

- Pourrais-je regagner ma table s’il vous plait ?

Lançais-je sur un ton glacial. Je plissais les yeux en contournant le jeune homme afin de m’assoir sur le canapé en soupirant.


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Mattéo L. Dileoni
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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyVen 4 Mar - 14:43

« Je peux te raccompagner chez toi, tu sais... » Un sourire en coin digne des plus grands séducteurs, charmants malgré eux ; et voilà que la standardiste stagiaire de la station de radio fondait littéralement sur place. Comme une magnifique tablette de chocolat qu'on aurait laisser trainer sur la table d'une terrasse ensoleillée, lors du goûter d'une bande de gosses affamés. Les gamins étaient mes collègues, et j'étais assez content et satisfait de voir que cette petite minette ne semblait voir personne d'autre que moi dans ce hall. Il s'agissait d'une petite fille à papa, bien propre sur elle mais qui laissait imaginer en réalité un comportement de véritable petite coquine. Elle devait avoir vingt ans, tout au plus ; et ses yeux brillaient lorsque l'on prononçait les mots « radio » et « antenne ». Ce que, en bon goujat que je pouvais être, j'aurais apprécié qu'il en soit autant avec le mot « braguette ». Mais passons ! Ce matin encore je m'étais amusé avec les gars, prenant le pari que j'allais pouvoir ramener la demoiselle dans l'après-midi et en faire mon quatre heure. Pauvre mec auraient pu penser certaines nanas. Moi, je m'en foutais pas mal. Tant que je pouvais m'amuser, le reste importait peu. Alors certes, officiellement j'étais en couple, mais contrairement au reste du monde je savais que ce n'était qu'une pâle comédie. Je partageais la scène de cette dernière avec ma meilleure amie, qui me servait de petite amie en présence de mon ex ou d'autres personnes susceptibles de la connaître, histoire de conserver une part de crédibilité. Alors oui, j'avais une sexfriend, oui je n'avais pas réellement de raison d'aller voir ailleurs, mais le jeu de la chasse était tellement bon que je ne pouvais pas m'en empêcher. La voir me dévorer des yeux ainsi flattait mon égo de mâle, et forcément j'en souhaitais davantage. Elle finit par accepter, à ma plus grand satisfaction. Passant mon bras par-dessus ses fines épaules, je l'attirai à moi et l'entrainai à l'extérieur de la station de radio, jusqu'à ma voiture. « Alors Lucia...
- C'est Ana.
- Oui, Ana. Ça va, c'est pareil ! Tu vis de quel côté ?
- Chiaia... » Le quartier bien clinquant, bien évidemment ! Pourquoi avais-je posé la question ? Par simple politesse sûrement, pour éliminer le moindre jugement de valeur peut-être trop hâtif aux vues de ses manières de petite coincée pétée de tunes qui veut se donner un genre en se dégotant un semblant de travail. Sauf que son papa chéri ne lui avait trouvé qu'une place de stagiaire. Sa convention était tellement courte qu'elle n'était même pas payée ! Ça faisait de la main d'œuvre gratuite pour amener le café et trier les papiers. Ce que le patron pouvait être malin quand il voulait ! Il l'était bien moins lorsqu'il s'agissait de remplir les fiches de payes selon moi. Enfin ça, c'était encore une autre histoire ! Au final, je pouvais en conclure que ma question n'avait eu pour simple but que de lancer un semblant de discussion. J'avais remarqué le QI d'huître de cette petite brune, et de ce fait je me montrais prévoyant. Mais comme le faisait si bien remarquer Driss lorsqu'elle repartait chercher le sucre qu'elle oubliait sans arrêt, elle avait un joli postérieur ! Je savais que je n'aboutirais à rien, mais je m'en servais tout de même pour faire jaser les collègues. « Tu ne ferais jamais de mal à Alyssa, pas vrai ? » me demandait parfois quelques amis proches, qui me pensaient réellement en couple avec ma meilleure amie. Bien sûr que non ! Jamais je ne la blesserai volontairement. Seulement, moi, je savais que ça n'était qu'un jeu et que j'avais lancé tout ça suite à une impulsion, une envie d'offrir à Francesca la jalousie que je pouvais ressentir en l'imaginant avec un autre. J'avais horreur de l'abandon, et on ne pouvait pas battre la miss De Luca sur ce terrain là ! La garce ! Alors j'avais voulu lui montrer que sans elle tout allait à merveille et que je n'avais pas perdu de temps pour offrir sa place dans mon lit à quelqu'un d'autre !

La petite stagiaire m'indiqua le chemin à suivre pour la conduire jusqu'à son appartement. Je finis par me garder en contre-bas, et me tournai vers elle. Voilà, elle était arrivée... Je m'attendais à des remerciements, au pire une bise, mais pas à ce qu'elle se jette carrément sur moi. J'en profitai bien évidemment, ne manquant pas de balader ma main sur sa cuisse dorée alors que la seconde passait dans ses cheveux foncés. « Oh... Je... Euh attend... Je remonte chez moi, va au Dolce Vita, je t'y rejoins dans 10 petites minutes...
- Tu pourrais aussi me faire monter...
- Non, va... au... Dolce... » Elle préférait que je lui fasse l'amour dans les toilettes de ce bar branché ? Je fronçai doucement les sourcils, alors qu'elle descendait de voiture. Je fis de même quelques secondes plus tard, et me rendit donc au dolce. Je n'avais rien d'autre à faire, et je ne tenais pas spécialement à me retrouver tout seul. Elle tombait à pic la petite stagiaire d'ordinaire inutile, puisque je savait qu'Alyssa, la personne qui me fallait quand ça n'allait pas, n'était pas disponible. J'entrai dans le dolce, on m'indiqua une table, que je m'empressai de rejoindre. Jusqu'à ce qu'on me fonce dedans et me percute. La maladroite manqua de chuter au sol, si bien que je ne pu que la rattraper dans un élan de bonté. Bonté dont elle se moquait complètement visiblement.
« Bien sûre mademoiselle... Aimable, non ? » J'usais d'ironie pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas obligé de me jouer la scène final de Titanic en endossant le rôle de l'iceberg. Elle récupéra sa feuille et fit demi-tour, manquant de me bousculer à nouveau. « Je n'sais pas... Vous me donnez combien pour vous laisser passer ? »
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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyVen 4 Mar - 15:36



« Bien sûre mademoiselle... Aimable, non ? » Je fronçais le nez, ma bouche se tordais afin d’afficher une grimace, les mains posées sur mes hanches je le toisais avec mépris, je relevais le regard vers le siens en arquant les sourcils.
-Inutile de perdre votre temps à me trouver des qualificatifs. Léandra juste Léandra ni sociable ni bavarde vous saisissez le message ?
Je glissais une mèche de cheveux derrière mon oreille et ramassais ma feuille, mais je manquais de le percuter une nouvelle fois il faisait exprès ma parole ?! Et lorsque je lui demandais de me laisser passer pour que je puisse regagner mon siège monsieur s’amusa de sa propre réplique. Je soupirais une nouvelle fois et croisais les bras.
« Je n'sais pas... Vous me donnez combien pour vous laisser passer ? » Les garçons avaient le don de m’agacer fortement, j’étais du genre direct des le début comme ça ces pervers ambulants comprenaient vite qu’il n’y aura jamais d’ambuiguité. Je ne comprenais pas tellement ce qu’ils avaient avec moi, des bimbos c’est pas ce qu’il manquait à Naples alors pourquoi perdre son temps avec moi ? Celui la je le classais dans séducteurs à l’humour lourd, et quelque chose me disais que je ne serais pas débarrassée si tôt de ce type. Moi méchante ? Oh ça va il m’avait juste empêcher de tomber c’était juste bonne technique souvent utilisée pour une ouverture, pas un acte héroique moi j’étais fermée il allait vite le comprendre. Je me mordais la lèvre inférieure et levais les yeux au ciel. Dans un soupire las je lui répondit :

-Une bonne gifle ça vous suffirais ?

Je le poussais à moitié pour passer et frottais mon épaule car oui caractérielle mais douillette. Je soupirais avant de m’affaler dans le fond du canapé, agitant mon gilet je finis par l’ôter. Avec cette vague de monde la chaleur avait considérablement augmentée. Je portais mon verre à ma bouche lorsque je m’apperçu que l’autre empoté se trouvais toujours à côté de moi. Je penchais la tête sur le côté en fronçant les sourcils.

-oui ? c’est à quel sujet?

La serveuse s’approchait de moi et me demanda s’il était possible de faire patienter le jeune homme à ma table le temps qu’une table se libère. A en voir ma tête elle me promis de m’offrir ma prochaine consommation. J’acquiesçais après tout la pauvre femme n’y était pour rien, je ne supportais pas les clients qui me hurlaient dessus alors je n’allais pas lui faire subir cela. Lorsqu’elle tourna les talons je ne pu m’empêcher de marmonner entre mes dents.

-Super…

Je me penchais au dessus de la table, limite le ventre sur celle-ci pour attraper mon étui à guitare. Je le mis de mon côté et avant de m’assoir je jetais un regard noir au jeune homme.

- Mais je vous en prie asseyez vous !

Lui dis-je sur un ton faussement agréable. Je priais pour que cela suffise et qu’il n’engage pas la conversation. Il posa le regard sur mon carnet de croquis, je m’empressais de le ramener vers moi afin que si cet imbécile était trop curieux qu’il ne pose pas ces sales pattes sur mon carnet. Je m’accoudais sur la table et sirotais mon verre affichant une moue boudeuse. Ses yeux me destabilisaient je tentais de le fuir du regard, il manquerait plus que je me radoucisse. Si je faiblissait j’étais perdue, mes joues finiraient par être rouges, je me mettrais à bégayer non non non hors de question que je lui fasse ce plaisir ! *Allez ma Léandra fais bouillir ta colère !*
La serveuse m’apporta un autre cocktail accompagné d’excuses. Je lui rendis un petit sourire timide tandis que j’entremêlais nerveusement mes doigts dans mes cheveux. Je croisais et décroisais les jambes, tapotais le pied par terre si bien que je finis par donner un coup de pied à l’homme face a moi ,qui était la cause de mon stress. J’avalais difficilement ma salive et levais les yeux vers celui-ci en me pinçant les lèvres.

- Excusez moi..je..euh..non rien. A la votre !

Ma voix était basse, elle déraillait. Je levais mon verre et lui lançais un sourire forcé pour camoufler mon manque d’assurance. Bravo! Tu te relâches ma grande! Il va te bouffer toute crue si tu continues comme ça ! Je fermais les yeux un instant et soupirais. En esperant que le jeune homme n’est pas détecter la faille. Je posais mes mains à plat sur la table afin d’éviter de lui montrer tout signe de nervosité. Mon regard se posa sur la table d’a coté, *pourvu qu’elle se libère et vite* priais-je.

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Mattéo L. Dileoni
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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyDim 6 Mar - 9:52

Léandra... Très jolie comme prénom. Aussi jolie que sa propriétaire. Ne pouvant m'empêcher de la détailler d'un regard, je me promenais sur ses courbes sans la moindre gêne. Visage fin, lèvres rosées et presque rouge sur un teint blafard, visiblement un peu tendue, bien que délicate jusqu'au bout des doigts... Je me serais volontiers attardé sur son derrière, mais elle me faisait face, et ne semblait pas être de très bonne humeur. Rien qu'à la voir répliquer, de ce ton sec et peu avenant, je pouvais volontiers lui proposer de retirer le balais qu'elle avait probablement coincé dans son superbe petite postérieur. J'esquissai un sourire, alors qu'elle tentait de me faire comprendre qu'elle n'allait sûrement pas discuter avec moi, car la sociabilité n'était pas sa tasse de thé. Étais-je tombé sur une demoiselle destinée à finir seule et aigrie par les années ? Une future bonne sœur, enfermée dans un couvent peut-être ! Prenant son pied en récitant le bénédicité. Brrr ! J'en avais des frissons dans le dos ! « Je vois... Léandra, ennuyeuse à souhait... » Je provoquais, comme j'en avais l'habitude. Et étant lancé, j'en fis de même lorsqu'elle me demanda de la laisser passer. Je décidais d'être chiant et de m'amuser un peu. Après tout, l'autre petite coquine ne semblait pas pressée pour me rejoindre, et si ça se trouve elle n'allait jamais passé le seuil de cette porte, m'obligeant à lui mettre la fessée pendant ma pause au boulot ! La dénommée Léandra me proposa une gifle. Grimaçant légèrement, je lui fis comprendre que je n'étais pas tellement chaud pour m'en ramasser une ! Elle décida alors de me bousculer, se heurtant à moi pour forcer le passage. Soit, si cette petite brindille voulait me montrer qu'elle n'était pas prête de se dégonfler, c'était un vrai plaisir ! Je sentais que cela allait beaucoup m'amuser. Elle s'installa à la table que l'on m'avait désigné, afin de me faire patienter. Encore mieux ! Ne bougeant pas, je restais face à la table, à l'observer. Elle allait probablement finir par s'énerver. Je la sentais tellement tendue...

« Oui ? C’est à quel sujet ? » Je ne répondis rien... Une fois de plus pour l'agacer. J'aimais faire chier le monde, ça n'était pas un scoop ! Et c'est alors que la serveuse vint lui expliquer et donc lui demander à ma place si je pouvais m'asseoir quelques instants, le temps qu'une table se libère. Il y avait foule, elle n'avait pas tellement le choix. Une demoiselle occupant une table à elle toute seule, forcément, elle pouvait faire un geste pour moi. Comme je m'en étais douté, l'idée ne l'emballa pas. Il fallut lui promettre une consommation gratuite pour qu'elle se décide a accepté. Pfff ! C'était bien une femme !
« Vous jouez très mal la comédie... » -lançai-je, l'air de rien. J'allais jouer avec ses nerfs, car sans trop pouvoir l'expliquer j'avais l'impression qu'il y avait un malaise. Et ce, depuis le début. Du moment où elle avait réalisé m'avoir percuté, elle avait été sur la défensive. Cette fille avait un petit soucis, c'était indéniable. D'ordinaire, on esquisse un ravissant sourire pour essayer de me faire du charme, on glousse, on tente de capter mon attention en me parlant de tout et de rien, et souvent de la météo. Prenant place à la table, je me mis à mon aise. Et jamais mon regard ne dévia de ma cible. C'était juste trop bon de la voir faire la gueule. Mon regard se balada ensuite sur ce qui trônait sur la table. Un carnet... Qu'elle ne voulait pas me montrer apparemment, puisqu'elle s'empressa de le ramener vers elle. Mademoiselle a des petits secrets ? Eum... Intéressant ! La serveuse lui apporta son verre, et j'en profitai donc pour passer commande. Un silence pesant planait entre nous, et je me plaisais à la voir perdre tout doucement ses moyens. Elle s'agitait sans même s'en rendre compte, jusqu'à me foutre un coup de pied sous la table. « Ma jambe ne vous a rien fait... » -déclarais-je le plus calmement du monde. Mon ton posé se voulait presque inquiétant. Et ce que je devais être agaçant ! Personnellement, j'avais horreur des gens trop calmes. Pour me rendre fou, il suffisait de m'enfermer dans un monastère ! Lançant un regard vers la porte, puis sur le cadran de ma montre, j'envisageais la possibilité de ne pas me taper la stagiaire aujourd'hui... Dommage !
« Et à part être désagréable et me faire du pied, vous faites quoi dans la vie ? »
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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyDim 6 Mar - 10:52

Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) Tumblr_lesby0gRSj1qbmozgo1_500

Je sentais l’écoeurement me monter le long de la gorge, en plus de m’énerver je ne pouvais pas supporter son regard se ballader sur moi de cette manière. J’avais la sensation d’être une enfant qui se faisait mater par un pervers. Comme si avec de simples regards il pouvait ballader ses mains sur mon corps entièrement nu. J’avalais ma salive avec difficulté tentant d’ignorer le supplice qu’il était en train de me faire subir. Cet homme me dégoutait au plus au point !
« Je vois... Léandra, ennuyeuse à souhait... » Je levais les yeux pour le fixer avec lassitude. Après un profond soupire je lui répondis sur un ton las.
-C’est ma façon de vous dire que je n’apprécie pas votre compagnie.
Je penchais la tête sur le côté et lui adressais un large sourire satisfait. En ce moment la poisse devait me coller aux basques, entre cet idiot de Ugo et lui j’étais plutôt servie ! Voila maintenant qu’il jouait le muet, cet abrutit fini cherchait il a se faire désiré ou avait il enfin saisi le message ? Je haussais les sourcils avant de glisser ma main sur le haut de mon crane afin de ramener mes cheveux vers l’arrière.

Moi qui croyais être débarrassée je venais de me tromper lourdement. La serveuse m’imposa le supplice de partager ma table avec cet individu écoeurant. Avant de prendre place face à moi le jeune homme au regard de démon me lança un nouveau pique.
« Vous jouez très mal la comédie... » J’entrouvrit la boche affichant un air stupéfait. Pour qui il se prenait à prétendre analyser mon comportement ? u’entendait il par la ? Etais ce une stupide technique de drague ? Eh bien accrochs toi mon garçon parce que mon navire est blindé contre les assauts de pirates ! Je fronçais les sourcils et lui répondit :
-Je vous demande pardon ?
Non mais qu’est ce qui tourne pas rond chez lui ? Je secouais la tête de gauche à droite et évitais son regard pour ne pas avoir à subir un début de conversation sans aucun intérêt pour moi. Sa présence à elle seule était suffisante pour me donner la nausée.

Plus les minutes passaient plus je me sentais mal à l’aise, je languissais que la table se libère si bien que je heurtais sa jambe avec mon pied. Il ne se priva pas de me le faire remarquer. « Ma jambe ne vous a rien fait... » Visiblement mes excuses ne suffisaient pas, je levais les yeux au ciel et entrouvrit la bouche pour lui répondre. Mais seul un gros soupire s’échappa de mes lèvres, inutile de perdre mon temps, ma salive je devais l’économiser pour quelque chose de plus intéressant que cela.
Je l’observais du coin de l’œil, il fixait sa montre puis la porte d’entrée. Le don juan attendait il quelqu’un qui ne viendrait jamais ? Je ne put m’empêcher d’esquisser un sourire et de lui dire sur un ton sarcastique.
- Oh, mais quel dommage, on va à posé un lapin on dirait !
Je n’étais pas peu fière de rabaisser ce macho prétentieux qui croyait avoir le monde à ces pieds. Un sourire en coin je haussais deux fois de suite les sourcils de manière provocatrice. Puis m’adossais contre le dossier me délectant de ces paroles je m’emparais de mon verre pour boire quelques gorgés. Le cocktail avait le gout de victoire, un gout exquis !

Enfin je ne m’attendais pas vraiment à ce que celui-ci tente de m’assassiner ! En effet le jeune homme n’avait pas dis son dernier mot et dommage pour moi il tentais de me faire la conversation. « Et à part être désagréable et me faire du pied, vous faites quoi dans la vie ? »
Pourquoi diable étais je en train de boire à ce moment la? Je ne m’arrêtais pas sur le mot désagréable, à vrai dire ça m’arrangeait qu’il pense cela de moi, il finirait par prendre la fuite tôt ou tard. Mais il avait le culot de me dire que je lui faisais du pied. Et la c’était mal passé très mal passé, tout comme le cocktail de fruit qui venait de prendre un autre chemin. Je me mis à tousser avec insistance manquant de m’étrangler à cause de ce crétin ! Mon visage passa par toutes les couleurs tandis que celui-ci souriait niaisement et se leva pour me taper dans le dos. Une main posée sr ma poitrine, la seconde s’éleva dans sa direction, Je levais l’index en tentant de reprendre ma respiration.
-Je vous defends de…. Poser… vos sales pattes… sur moi !
Lançais je entre deux souffles. Je soupirais et appuyait ma tête contre le dossier en contemplant le plafond. Ma respiration redevenait normale, je jetais un regard noir au jeune homme. Puis je me résignais à lui répondre.
- Etudiante en psychologie et serveuse à mi temps. Cela vous interesse t il vraiment ou est ce une manière de meubler la conversation ? Devrais je vous retourner la question ?

La serveuse m’interrompit en apportant une autre tournée. Elle s’excusa une nouvelle fois du temps d’attente puis lança un trait d’humour accompagné d’un clin d’œil. A d’autres faire passer la pillule en me disant qu’on avait le loisir de faire de nouvelles rencontres aurait fonctionné avec une midinette en chaleur ! Très peu pour moi. Et l’autre crétin face à moi qui se mit à ricaner. Cette fois ci s’en était trop ! Je me penchais sur la table pour approcher mon visage du siens.
- ça vous amuse ? Sachez que vous n’êtes pas irresistible! Alors faites moi le plaisir de faire redescendre le ballon qui vous sert de tête sur terre ! Si toute fois il existe un cerveau la dedans !
Je posais mon index sur son front puis le retirait aussi vite qu’il c’était posé. Je me replaçais au fond de mon siège évitant ainsi tout malaise causé par cette proximité.


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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyJeu 10 Mar - 14:32

Comment pouvait-elle prétendre qu'elle n'aimait pas ma compagnie ? Elle n'en avait même pas l'avant goût ! Quelle prétention ! J'affichai un sourire en coin, histoire de l'agacer un peu plus. J'avais envie de jouer avec ses nerfs, car ainsi énervée elle ne semblait que plus sexy. Une véritable tigresse, sortant les griffes pour essayer de se défendre. A mes yeux, elle était aussi féroce qu'un chaton égaré. Alors oui, je ne pouvais pas nier que pour le coup, je m'amusais de ses réactions. Les femmes sont un vrai mystère pour les hommes. Il suffit de compter le nombre de maladroits et mal chanceux dans notre bas monde pour l'affirmer. Mais lorsqu'on détenait quelques clés, quelques bases pour les cerner, elles devenaient presque prévisibles. Je sentais chez la demoiselle que la conversation serait soit très animée et que j'en prendrais pour mon grade, soit quasi inexistante car elle ferait son possible pour m'ignorer. Mais jamais elle ne donnerait dans la demie mesure. S'attendre à ce qu'elle s'apaise ne serait qu'un pur élan de naïveté, voir même de folie ! Cela se lisait sur son visage de poupée, aux traits fins, elle n'allait pas m'aimer. Tant mieux ! C'était encore plus intéressant ainsi ! J'avais déjà la stagiaire à mes pieds, il me fallait un peu de neuf pour la journée !

Grâce à la serveuse, je pu prendre place à sa table sans avoir à réellement m'y inviter. Mais c'est que le service était plaisant ici ! Note personnelle, il faudrait que je vienne ici plus souvent, surtout lorsqu'ils s'apprêtent à être archi-bondé ! Ne la lâchant pas un seul instant, je soutenais mon regard dans sa direction. Je la détaillais et sentais que sous peu, elle allait me décrocher quelques mots. Je décidais même de la provoquer, par une petite réflexion sur son comportement. Ça ne loupa pas, elle me dévisagea et fit mine de bien vouloir m'accorder 3 secondes d'attention. Cette petite brunette m'amusait. Entrant dans son jeu, je pris plaisir à répéter ce que j'avais dit, en l'enrichissant de quelques explications. « Vous devez être une très mauvaise menteuse au quotidien... Cette air hautain vous donne l'allure d'une vieille fille coincée... Quel âge avez-vous ? » Je provoquais pour amener mes questions dans la conversation, naturellement ; afin d'avoir plus de chance d'obtenir les réponses.

Ma réflexion sembla grandement l'étonner. Si bien qu'elle s'en étouffa ! Moi, je souriais... Non pas que la voir tousser était plaisant, mais je devais bien avouer que l'effet que j'avais eu sur elle avec ces simples mots me faisait rire. Mon culot la surprenait et selon moi c'était un bon point. Ça l'avait toujours été, pourquoi est-ce que ça changerait maintenant ? Je finis par prendre pitié de ses pauvres petits poumons qui craignaient la noyade dans le cocktail de fruits. Me levant pour venir lui taper dans le dos, elle me stoppa en m'interdisant formellement de la toucher. « Ok, ok... Etouffez-vous tranquillement alors... » J'ai failli ajouter « J'aurais plus de place après... » mais je me suis retenu, trouvant ça peut-être un brin trop osé et méchant. Je pouvais tenir des propos de petit c*n, mais quand même ! J'avais mes limites... J'aimais le croire du moins. Reprenant son souffle, elle se réinstalla correctement et me répondit. Je hochai la tête, ayant une fois de plus obtenu ce que je désirais. Et elle ne s'en rendait même pas compte, c'était ce qu'il y avait de plus bon dans mon petit cinéma. Je lui soutirais des informations la concernant, alors que tout laissait à croire au départ que jamais elle ne m'aurait davantage adressé la parole. « Psychologie ? Première année, non ? Vous n'avez pas l'air... Enfin il y a peut-être un manque d'assiduité et de boulot personnel... » Sous entendu qu'en psychologie, j'étais peut-être plus douée qu'elle, vu comme j'arrivais à mes fins. « Je suis doué pour meubler... Mais si vous êtes curieuse, ne vous en priver pas ! » Elle pouvait meubler avec moi si l'envie lui prenait ! J'avais gardé mon sourire en coin, celui qui semblait tant l'agacer.

La serveuse revint vers nous, me tendant enfin le verre que j'avais préalablement commandé. Elle s'excusa, y allant de sa petite plaisanterie, qui pour ma part me fit sourire. La dénommée Léandra faisait la gueule, elle. Il fallait la dérider et vite ! Sans quoi j'allais vraiment finir par croire qu'elle était aussi ennuyeuse que les pierres ! Mon ricanement lui déplu -pour changer- et elle s'empressa de me le faire comprendre. Elle s'emportait, j'adorai ça ! « Mais je n'ai jamais dit que j'étais irrésistible... Et si vous avez émis cette hypothèse, je dois comprendre que je ne suis donc pas trop mal d'après vous. Je retiens. » Elle me tendait des perches, comment ne pas les saisir ? Elle se recula dans son siège, et bizarrement, j'avais l'impression de l'avoir déstabilisé.
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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyJeu 10 Mar - 22:40


« Vous devez être une très mauvaise menteuse au quotidien... Cette air hautain vous donne l'allure d'une vieille fille coincée... Quel âge avez-vous ? » Mes yeux se plissaient assombrissant mon regard, les petites rides causées par mon froncement de sourcils me donnaient un air froid et sévère. Je me mordais fortement la lèvre inférieure profondément agacée par ce qu’il venait de me dire. Non mais j’hallucine la il se prend pour qui lui ? Je préférais de loin passer pour une fille coincée qu’une de ses salopes qui devaient être ses distractions d’une nuit. Ce que je ne supportais pas c’est qu’il se permette de me dire ce que je suis sans me connaître. Certes j’avais fait la même chose pour lui mais je ne pouvais pas me contrôler c’était plus fort que moi, des que je voyais un homme je perdais tout mes moyens, il fallait donc que je me protège d’une manière ou d’une autre si je ne voulais pas que l’on me brise une nouvelle fois. Je m’accoudais sur la table en le fixant droit dans les yeux, un rire s’échappa de ma gorge. « Excusez moi…nous sommes partis sur de mauvaises bases…vous êtes charmant, êtes vous célibataire ? Ou habitez vous ? » J’avais pris une voix douce pour lui parler, jubilant en voyant son visage se décomposé de stupéfaction. Je me redressais et penchais la tête sur le côté. Puis je posais une main devant ma bouche afin d’étouffer un nouveau rire. « Est-ce que ce genre de conversation aussi stupide et superficielle soit elle serait plus à la convenance de MON-SIEUR ? » Je levais les yeux au ciel en soupirant. Quel crétin ! Il était comme tous les autres, il n’avait qu’une chose en tête et ferait tout pour venir à bout ses plans quoi qu’il en coute.


Il fallu qu’il me balance un truc au moment ou j’étais en train de boire, ce qui manqua de me tuer ! Après l’incident de la gorgée avalée de travers je tentais de reprendre une attitude glaciale. Mais bon sang quand allait il comprendre qu’il me donnait des boutons ? Peut être qu’en lui donnant des réponses à ces questions il me laisserait en paix plus vite. Je me résignais à lui dire que j’étudiais la psychologie. « Psychologie ? Première année, non ? Vous n'avez pas l'air... Enfin il y a peut-être un manque d'assiduité et de boulot personnel... » Les yeux écarquillés je me passais cette phrase en boucle, non !? Il avait osé ? Etait-il en train de me traiter de cinglée ? Je rêve la ! Les poings serrés je laissais mes ongles se planter dans la chaire tendre des paumes de mes mains. Ma mâchoire était tellement serrée que mes dents semblaient prêtes à exploser sous la pression. Il allait me donner un ulcère s’il continuait. Heureusement pour lui il était trop bavard et il ne put donc s’empêcher de parler à nouveau. Le temps que je puisse tenter de me calmer, je lui aurais bien sauté au cou pour l’étrangler mais il y avait trop de témoins. « A quoi bon ? Vous pensez être intéressant ? » Répondis je sur un ton amer, meubler pourquoi faire ? Le silence me convenait parfaitement !


Je ne tardais pas à lui cracher mon venin au visage lorsque l’occasion se présenta. Mais celui-ci ne manquait pas de répartie. Etait il moins stupide que je ne le pensais ?« Mais je n'ai jamais dit que j'étais irrésistible... Et si vous avez émis cette hypothèse, je dois comprendre que je ne suis donc pas trop mal d'après vous. Je retiens. » Une gifle Léandra une gifle !!! Que je suis stupide…je n’ai pas les bons réflexes aux bons moments !Au lieu de ça je me trouvais devant lui immobile telle une statue, la bouche entrouverte cherchant à parler sans qu’aucun son ne puisse en sortir, le feu qui me montait aux joues, ma respiration qui semblait ne plus être un automatisme et que je forçait afin de ne pas manquer d’air. Je me plaçais au fond de mon siège replaçant à trois reprises mes cheveux le regard fuyant. J’étais dans l’incapacité totale de lui répondre quoi que ce soit. MAIS POURQUOI ? Je le maudissais, comment était il parvenu à faire ça ? Je me pinçais la lèvre inférieure nerveusement tentant de retenir des larmes, heureusement rien ne sortit ! Je l’avais échappée belle !


J’interpellais la serveuse pour lui demander un verre d’eau, le cocktail de fruit semblait ne plus vouloir passer dans mon estomac. Celle-ci m’amena un verre, je glissais le bout de mon index sur le dessus dessinant le contour de celui-ci. Sans relever le regard du verre d’une voix basse et monocorde je pris la parole. « Si je vous dis ce que vous voulez savoir vous allez me laisser tranquille ? » Je levais les yeux vers celui-ci et poursuivait sur le même ton. « Léandra Cassandra Fillecci, 21 ans je travaille dans un bar pour payer mes études, je joue de la guitare je chante uniquement lorsque je suis seule, je dessine et je préfère la sollitude à la désillusion. Je suis célibataire et je vis en colocation avec Eléa une adorable petite rouquine. » Je baissais le regard et poussait un profond soupire. Maintenant que j’avais parlé il allait certainement me foutre la paix. Je n’aimais pas en arriver la mais visiblement c’était une tête de mule. Je levais les yeux une nouvelle fois et lui lançais sur un ton ironique. « Monsieur est content ? » Je ne pouvais plus soutenir son regard bien longtemps, je devais me reprendre, ou était donc passé ma rage ? J’avalais difficilement ma salive en dessinant à nouveau les contours de mon verre d’eau. Je fronçais les sourcils puis levais les yeux vers lui en jetant un regard interrogateur. « si je suis si coincée et hautaine que vous dites, pourquoi vous obstinez vous à vouloir discuter avec moi ? »

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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptySam 9 Avr - 21:31

Comment arrêter cette comédie ? Comment stopper mes élans de provocation lorsque je me trouvais en face d'une jeune femme qui prenait visiblement tout à cœur et répondait avec une force de caractère qui la rendait incroyablement attirante. Elle fronçait les sourcils, s'emportait pour un rien, et me décrochait des sourires avec une étonnante facilité. Elle m'amusait, c'était indéniable. Plus elle répliquait, et plus elle me donnait envie d'aller plus loin. Je voulais l'énerver, la pousser à bout, la rendre dingue. Pour le moment, je semblait être sur la bonne voie pour arriver à mes fins. Je la fixais, la laissant partir dans son propre petit show. Cette nana était vraiment étrange. Au final, je me demandais pourquoi mon oncle m'avait parlé d'elle. -On modifie à partir de là, tant pis pour le début du sujet ! ^^- Plusieurs questions me venaient aussitôt à l'esprit. Premièrement, quel type avait encore le courage de supporter un caractère comme le sien ? Ensuite, comment avait-elle fait pour le garder aussi longtemps ? Sous ses airs de jeune coincée, elle devait être un sacré coup au lit. Je ne voyais pas d'autres explications. Ou alors elle entretenait cet empoté de Francesi. Non... Étudiante en psychologie, ça ne pouvait être ça. Elle faisait une étude sur les tatoueur complètement demeuré ? Elle était peut-être douée en cuisine ? Elle faisait le repassage sans râler ? Elle... Rien ne semblait assez plausible ! Ce type était donc atteint, et elle ne devait pas être mieux. Finalement, ils étaient fait l'un pour l'autre. Pourquoi venir les embêter et les amener à rompre ? Mon oncle devait avoir une bonne raison à cela. Je connaissais les relations plus que tendues et délicates entre nos deux groupes. De ce fait, je n'allais pas faire le malin en dérogeant aux consignes. Et puis si je pouvais rendre service, tant qu'à faire ! « Ok, vous n'en avez pas l'air comme ça, au premier abord ; mais je pense que vous pouvez tenir une conversation un peu plus sérieuse, voire même intéressante... » Je jouais sur son propre terrain, avec ce qu'elle aurait voulu être un atout, ses armes. Sauf que ma petite tigresse avait probablement sous-estimé mes capacités et mon répondant. J'avais le chic pour le retourner les situations à mon avantages, usant des arguments d'autrui pour servir ma petite personne. « Et si on pouvait éviter le ''Monsieur'', ça me donne l'impression d'avoir 85 ans... Moi, je ne fronce pas sans arrêt les sourcils comme vous, je n'aurais donc pas un front plissé à 30 ans. On zappe le ''Monsieur''. » Sous-entendu que ça serait son cas ? Oui. Clairement : oui. Esquissant un sourire en coin, je ponctuais ma phrase par un air des plus satisfaits. Elle avait qu'à m'appeler Papy aussi ! Non mais franchement ! Même mon oncle, que je considérais comme mon père, je l'appelais presque « Dude ! », alors elle allait gentiment remballer ses formules de pseudo politesse toute faite, car ça n'était pas ça qui allait me clouer le bec et me faire passer l'envie de l'emmerder.

Elle souleva alors une question intéressante. Étais-je quelqu'un d'intéressant ? A en juger le nombre de nanas qui avaient tenu à ce que je leur parle... Vous savez, ce truc typiquement féminin : la confession. Dire ce qu'on a sur le cœur, raconter notre vie, notre passé, nos échecs et nos réussites, nos déceptions aussi... Perdre son temps en gros... Et bien grâce à ces demoiselles, je pouvais prétendre que oui. Mais au lieu de me contenter d'un élan de vanité et de prétention des plus ordinaire, je préférais user de provocation. On ne change pas les bonnes habitudes, pas vrai ? Surtout quand c'est aussi bon ! « Toujours plus intéressant qu'une étudiante en psychologie... » Je poursuivais en retenant alors ses propos et en les tournant à nouveau en ma faveur, histoire de la mettre mal à l'aise. Cela semblait fonctionner, puisqu'elle ne disait plus rien. Au contraire, Léandra me fixait, la bouche entre ouverte, muette comme une carpe. Sa main dans ses cheveux me laissa deviner le malaise et j'en étais heureux.
Elle commanda un autre verre, puis se lança dans un petit monologue. Je n'avais rien demandé, mais cela annonçait une brèche. Je la laissais donc parler, visiblement lancer à me raconter des trucs inutiles. C'était bien une fille... « Mais je sais tout ça... Enfin sauf le truc sur les désillusions, et le coup du chant en solo... » Là je mentais. Mais j'espérais me servir d'Elea pour arriver à es fins et lui faire croire que j'en savais plus sur elle qu'elle ne pouvait l'imaginer. Je souhaitais l'intriguer, peut-être même l'inquiéter, pour qu'elle tombe plus facilement dans mes filets. « J'ai dit qu'on arrêtait avec le ''Monsieur''... Merci. » Je haussai les épaules et bu une gorgée de mon verre. Puis j'ajoutai : « Je ne suis pas ''content'', je n'avais rien demandé ! Et vous vous faite votre monologue toute seule... » Là c'était l'hôpital qui se foutait ouvertement de la gueule de la charité, je le savais pertinemment. Je jubilais par avance rien qu'en imaginant sa réaction.
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MessageSujet: Re: Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV)   Tu pompes mon oxygène! Bouges! (PV) EmptyDim 10 Avr - 21:28

« Ok, vous n'en avez pas l'air comme ça, au premier abord ; mais je pense que vous pouvez tenir une conversation un peu plus sérieuse, voire même intéressante...» Je serrais les poings si fort qu’une vive douleur se fit sentir lorsque mes ongles entamaient la chaire tendre du creux de mes mains. Je levais les yeux au ciel en poussant un soupire (HJ : regardes ma signature c’est le bonus image mdr). Pourtant je n’avais même pas envie de lui faire le plaisir de répondre, cette attaque aussi stupide soit elle n’était autre que celle d’un homme désemparé qui jugeait sur les apparences. Il n’y avait qu’a le regarder et observer son attitude pour comprendre qu’il se prenait pour dieu ou je ne sais qui d’autre d’important. Un gout acide brula mon œsophage remontant jusqu'à ma bouche, je me demandais comment un regard aussi captivant et envoutant pouvait cacher un homme aussi écoeurant Et si on pouvait éviter le ''Monsieur'', ça me donne l'impression d'avoir 85 ans... Moi, je ne fronce pas sans arrêt les sourcils comme vous, je n'aurais donc pas un front plissé à 30 ans. On zappe le ''Monsieur'' » Sur ce sujet il n’avait pas tord, je devais avouer que son attitude n’avait en rien celle d’un adulte mais plutôt d’un adolescent tiraillé par ses hormones et sa prétentieux, ce sentiment d’être intouchable. Il ne manqua pas de me faire une attaque en insinuant que j’étais aigrie. Peu importe il finirait surement par se lasser de mon attitude méprisante et me laisser profiter de mon après midi en paix ! Je lui rendis un sourire forcé. Je ne répondis pas à cette attaque sans importance, je ne ressentais pas le besoin de me justifier je me contentais de lui dire. « Estimez vous heureux que je ne vous ai pas gratifié d’un surnom aussi aimable que mes sourcils froncés ! Comment voulez vous que je vous appelle je ne connais même pas votre prénom !» Je penchais la tête sur le côté en croisant les bras affichant un air triomphant et un large sourire.

Lorsque je m’interrogeais sur le fait qu’il soit intéressant ou non celui-ci se contenta de me lancer une nouvelle attaque. « Toujours plus intéressant qu'une étudiante en psychologie... » Je haussais les sourcils et avec un sourire hypocrite je tendais le bras gauche vers la salle. « Tant mieux alors, je ne vous retiens pas !» Mais cet imbécile ne semblait pas vouloir bouger ces miches du canapé, je soupirais et le regardais avec un air béat, pourquoi restait il ? Il ne pouvait pas attendre debout ? J’étais un peu destabilisée face à lui il avait des attitudes contradictoires. « Mais je sais tout ça... Enfin sauf le truc sur les désillusions, et le coup du chant en solo....» Mes yeux s’apprêtaient à sortir de leurs orbites et c’était limite si mon menton ne touchait pas la table. Mon cœur fit un sursaut avant de battre à tout rompre. Je me pinçais la lèvre inférieure en glissant mes doigts dans ma chevelure. Cette révélation était carrément FLIPPANTE ! Il me suivait ? Qui était il ? Comment savait-il cela ? Je pris peur mon regard se rempli d’angoisse tandis que je me reculais dans le fond de mon fauteuil. « J'ai dit qu'on arrêtait avec le ''Monsieur''... Merci. » Je n’écoutais plus ce qu’il me disais, choquée par sa révélation. Et si il était dangereux ? Je doutais que ce soit un fanatique amoureux car je n’avais pas l’étoffe d’une fille belle ni sexy. Je cachais mes mains sous la table car celles-ci étaient en train de trembler, les serrant l’une contre l’autre je les ramenais sur mes cuisses. Mais le jeune homme me ramena à la réalité m’arracha un hoquet de surprise. «Je ne suis pas ''content'', je n'avais rien demandé ! Et vous vous faite votre monologue toute seule... » Trop s’en était trop, la peur, le stress, l’agacement, la colère… Eh oui tout y était passé. M’avançais sur mon siège et posais mes mains à plat sur la table avant de relever un regard noir vers celui-ci. Mes doigts vinrent se serrer contre mon verre d’eau. D'un geste vif, rapide et sec je jetais le contenu de mon verre sur son visage avant de le reposer fortement sur la table. Le claquement du verre interpella le couple de la table d’a côté qui regardèrent Mattéo le visage trempé. Un peu gênés par cette scène ils détournèrent le regard. Je m’accoudais sur la table. «fallait pas de me demander de meubler alors que je n’en avais pas la moindre envie !» Je me replaçais au fond de mon siège soulagée. Comme ci ce geste venait de faire redescendre la pression et relâcher toute cette haine que je contenais depuis ces dernières minutes. L’air surpris de Mattéo et mon cœur plus léger me provoquèrent un rire que j’étouffais en posant ma main sur ma bouche. «ça fais du bien hein ? Vous l’avez bien chercher.» Ajoutais je entre deux éclats de rire. Je sortis un mouchoir en papier de mon sac en m’avançant sur mon siège, je tendis le bras en lui tendant le mouchoir. Puis j’interpellais la serveuse en lui demandant de nous resservir une tournée. «C’est pour moi ! » Lançais je en posant un regard amusé sur le beau brun. «Je suis sure que ça vous est déjà arrivé après avoir ignoré la belle le matin venu ! » Je pouffais de rire, non seulement parce que je m’étais défoulée mais aussi parce que ce garçon avait reçu ce qu’il méritait, pour une fois qu’on ne lui disait pas amen et qu’on lui collait la honte en publique !

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