Svegliati, Napoli !
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 Life is a mystery, everyone must stand alone (PV)

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Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) _
MessageSujet: Life is a mystery, everyone must stand alone (PV)   Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) EmptyDim 24 Avr - 16:20

Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) Bannle10

« Voila mademoiselle» Après un petit sourire et un hochement de tête je m’emparais de l’énorme sandwich tout en remerciant le commerçant. La rue était pleine de monde je marchais vite en m’accrochant à mon sandwich comme si celui-ci pouvait m’offrir la sécurité que je cherchais. Le soleil caressait mon visage et je regardais avec amusement les filles toutes vêtues de mini short et petits top moulant. Le printemps arrive et on croirait que la ville est une plage géante. Je n’avais pas sortit les tongs mes doigts de pied restaient enfermés dans mes converses montantes, mes épaules étaient couvertes par une chemise légère aux manches trois quart, je portais une jupe courte en jean, seul signe du beau temps. Je marchais d’un pas lent pour être sure que mon repas ne finisse pas sur le sol, je traversais la rue pour rejoindre le trottoir d’en face qui semblait moins rempli, mais une fois au milieu du passage piéton mon regard se posa sur la dernière personne que je souhaitais voir en ville. Mon cœur se serra et une boule se forma dans mon estomac, le sol semblait s’écrouler tout autour de moi rythmé par les palpitations de mon cœur. Un bruit fort et aigu me fit sursauter, le klaxon d’une voiture, le feu venait de passer au vert et je m’aperçu que je m’étais stoppée en plain milieu de la rue. J’avalais difficilement ma salive et après un profond soupire je me décidais à rejoindre le trottoir d’en face. Seulement j’avais attiré l’attention sur moi et tomas venait de tourner la tête dans ma direction. J’accélérais le pas en baissant la tête puis empruntait une rue perpendiculaire afin de le semer. Je plantais mes dents avec force dans mon sandwich, bien qu’il venait de me couper la faim je tentais de lui faire croire que je ne l’avais pas vu et que j’étais bien occupée. Au bout de cinquante mètres je décidais de prendre mon courage à deux mains et tourner la tête. Je ne vis pas de Tomas, il avait probablement cru que j’étais pressée. Ma main libre glissa dans mes cheveux tandis que je poussais un profond soupire de soulagement. Finalement ce n’étais pas une mauvaise chose, cette rue était beaucoup plus calme et le parc se trouvait juste en face, j’allais pouvoir reprendre des forces après toutes ces émotions. C’est d’un pas lent que je repris mon chemin tout en croquant dans mon sandwich. Mais au croisement une main se posa sur mon épaule. « T’es pas très douée en tant que fugitive. » Je tournais les yeux vers mon interlocuteur, des yeux ronds comme des billes regardant un Tomas souriant. J’avalais fortement de l’air après avoir sursauté, seulement j’en avais oublié le morceau de pain dans ma bouche.

Je me mis à tousser fortement et taper ma poitrine tentant d’expulser ce morceau qui me bloquait la respiration. Super maintenant voila qu’il tentait de m’assassiner ! Je battais des bras impuissante face à la situation, mon visage commençait à se teinter d’une couleur pourpre mais le jeune homme eu un très bon reflexe…quoi que… Il se plaça derrière moi enroulant ces bras autour de moi et d’un coup sec il souleva mon estomac me faisant ainsi cracher le morceau de pain. Je crachais fortement de l’air, ma respiration était bruyante, mais l’autre imbécile se tenait toujours derrière moi. Nan mais j’y crois pas ! Il en profite ou quoi ? Je lui donnais un violent coup de coude et me dégageais de son emprise pour lui faire face. Haletante je levais mon index dans sa direction. « Ne….me… touche…PAS !» Dis je entre deux souffles. Je lui lançais un regard noir mais mon corps avait manqué d’air et j’étais à bout de force, je m’appuyais sur le mur tandis qu’il s’approchait de moi pour me tenir par les épaules. Je n’appelais pas ça un acte de gentillesse, non il faisait ça par intérêt ! Réflexe d’auto défense je lui donnais un coup de sandwich dans la main et tentais de me dégager, je brandissais mon sandwich vers son visage d’un air menaçant. «Je t’ai dis …de me…la… » Ma tête se mis à tourner et ma vision se troublait, je posais ma main sur mon front humide. J’avais manqué d’air et utilisé bien trop d’énergie à vouloir le fuir immédiatement. Mon corps semblait mou comme de la guimauve, et il vascilla. Je m’écroulais au sol. Non en fait non mon corps ne heurta pas le sol, je me retrouvais dans les bras de Toma, il se baissait avec douceur pour m’aider à m’assoir sur le sol. Mon regard se leva vers son visage, mes mains agrippaient ces bras et ma bouche s’entrouvrait. Dans un souffle je lui dis. «Merci.. » Mon regard se perdait dans ses yeux, mon cœur s’emballait, j’étais dans un autre monde, avait on mis dans la drogue entre le thon et la mayonnaise ? Je clignais rapidement des yeux avant de secouer la tête de gauche à droite. Puis je tentais de me relever mais mes forces semblaient m’avoir abandonnées. Alors le jeune homme glissa mon bras sur sur épaule mais je le dégageais rapidement. « Arrêtes un peu de faire l’enfant ! Je vais te porter jusqu’au banc la bas ce seras plus confortable que le trottoir ! » Je lui jetais un regard noir. « Tu as besoin de reprendre des forces ! » Il me tendit sa bouteille de soda et la porta à ma bouche, je m’emparais de la bouteille n’acceptant pas le fait qu’il en fasse trop ! Je n’étais pas mourante non plus faut pas pousser. Je lui rendis la bouteille tandis qu’il m’adressait un sourire amusé. Je tentais de me relever mais il ne me laissa pas le choix, il glissa son bras sous le mien pour m’aider à marcher jusqu’au banc.

Chaque pas était une souffrance atroce, non pas parce que j’étais faible au point de ne plus pouvoir marcher, mais parce que je sentais les effluves de son parfum m’étrangler. Un frisson roula dans mon dos de la nuque jusqu'à l’échine, j’étais partagée entre la souffrance, la peur, la haine et les sentiments que j’avais pour lui à cette époque qui me revenaient en plein visage comme une violente gifle. Mon premier amour avait soulevé ma jupe dans la cour de l’école et le second n’avais pas fait bien mieux. Pourtant le premier c’était un conte pour enfant, alors que le second lui ressemblait plutôt à un spot publicitaire avertissant les jeunes femmes des dangers de la manipulation des hommes. Les images floues défilaient dans ma tête à vive allure comme un vieux film en noir et blanc, mes yeux me brulaient et ma vision se troublait au fur et à mesure que nous avancions. Je me laissais guider tel une poupée de chiffon et il accompagna chacun de mes geste même lorsqu’il du m’assoir sur le banc. Le regard dans le vide je glissais machinalement une main dans mes cheveux. Mais sa voix me sorti de mon état quasi végétatif. « Léandra ? » Je tournais mollement le visage vers Tomas en poussant un soupire. Je levais l’index vers le ciel lui faisant signe de ne rien ajouter. «ça vaaa ! tu peux t’en aller je vais rester assise quelques minutes ne t’en fais pas je ne vais pas tomber! » Cette tempête d’émotions semblait être de moins en moins supportable et mon regard fuyant semblait être irrémédiablement attiré par un seul point : ses yeux clairs. Si bien que je stoppais mon regard sur ses yeux, ma bouche s’entrouvrit tandis que je me perdais dans la contemplation de son visage, recevant les coups plus en plus violents de cette douleur. Comme si j’en redemandais encore.



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Tomas V. Aldisio
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MessageSujet: Re: Life is a mystery, everyone must stand alone (PV)   Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) EmptyLun 25 Avr - 13:30

Les quartiers espagnols... Loin d'être ceux qui étaient le plus visités à Naples, je faisais pourtant mine de m'y balader, sac à dos sur l'épaule. A cette heure-ci, il n'y avait pas tellement de monde dans les rues. A se demander si c'était réellement rassurant pour moi. Enfin, je n'avais pas à m'en faire... Il fallait simplement que je m'en éloigne le plus rapidement possible, sans pour autant attirer l'attention sur moi. Je venais d'effectuer une transaction pour mon cher père, visiblement incapable d'embaucher un pauvre type pour le faire à sa place. Il fallait qu'il refile le sale boulot à son fils, sous prétexte d'avoir entièrement confiance en moi. Super, je m'en voyais ravi, avec toute l'ironie du monde bien entendu ! Je ne savais même pas de quoi il s'agissait, ne faisant que le coursier pour remettre des enveloppes à des types que je n'avais jamais vu de ma vie. Mon père prétendait doublement assurer ma sécurité. En me jetant dans la fosse aux lions ? Oui, c'est ce qu'il pensait, car il était encore intimement convaincu que je vivais dans la plus grande des ignorances et que j'étais à mille lieux de me douter de ce qui se tramait réellement dans mon dos. J'exécutais quelques-uns de ses ordres pour sauver les apparences, mais j'en avais assez fait pour aujourd'hui et ce soir j'étais de garde à la caserne. Je n'avais pas le temps de flâner ou de courir à travers tout Naples pour ses petits trafics.

Si bien que je retournais me mêler à la foule, longeant un trottoir tout en rêvassant. Je me stoppais, jetant un coup d'œil à mon portable qui venait de vibrer dans la poche de mon jeans. Incapable de faire deux choses en même temps, j'étais bien un mec ! Marcher et lire ne pouvait être fait en même temps, si bien que je marquais un arrêt. Ce dernier ne devait durer que quelques instants seulement, mais mon attention fut rapidement retenu par un klaxon. En plein milieu du passage piétons se trouvait une brunette... Pas n'importe laquelle visiblement, puisqu'elle me disait quelque chose. En m'attardant sur ses fines courbes et les traits de son visage, je n'eus aucun mal à la reconnaître. Léandra... Quelle coïncidence ! J'en étais bien étonné. Il fallait que mon père me largue dans ces quartiers pour que je la croise elle ; alors qu'à mainte et une reprise j'avais tout fait pour que nos routes se croisent, sans grand succès. J'étais mauvais pour les fausses coïncidences, les mises en scène et tout le blabla qui allait avec. Depuis... cette connerie de ma part, je ne parvenais plus à mentir ouvertement à la jeune femme, qui semblait me haïr comme jamais. D'ailleurs, elle m'en donnait à nouveau la preuve en feintant de ne pas m'avoir vu tout en prenant la fuite. Impossible pour moi de la laisser filer, surtout lorsqu'il s'agissait d'un réel fruit du hasard. Me frayant un chemin parmi les quelques passants, je fis en sorte de quitter son champs de vision, me doutant que dans un élan d'hésitation ou simplement pour s'assurer que j'avais passé mon chemin, la belle finirait par se retourner. Elle allait le vérifier, j'en étais persuadé.

En effet, ça ne loupa pas, et je fus content d'avoir eu une longueur d'avance sur elle. L'anticipation était une de mes qualités et j'aimais en faire bon usage. Ça n'avait pas toujours été le cas, je faisais donc en sorte de me rattraper. Me faufilant jusqu'à elle, je finis par poser ma main sur son épaule, la faisant sursauter. Glisser quelques mots à son égard fut plus fort que moi, alors que j'affichais un léger sourire en coin. Il fallait que j'arrive à lui faire comprendre qu'elle n'avait plus à me craindre, que je n'étais plus cet adolescent complètement débile et insouciant. Je ne lui voulais aucun mal, alors qu'elle avait conservé l'image d'un petit con me concernant. Sur le coup, elle s'en étouffa. Je regrettais aussitôt d'avoir voulu faire le malin en la surprenant. Ça n'était pas comme ça que j'allais m'attirer sa sympathie, au contraire. La connaissant, elle allait penser que je voulais sa mort, et maquiller tout ça derrière un banale accident de sandwich... Quand je la vis changer légèrement de teinte, je me décidais à lui venir en aide, réagissant enfin. Rapidement, je vins me placer derrière elle et l'aida à reprendre sa respiration en lui faisant cracher son bout de pain. Certes j'avais eu ce bon réflexe, mais pas celui de me reculer pour lui laisser de l'air. Si bien qu'elle s'empressa de se dégager de mon étreinte en me criant dessus. J'aurais pu le prévoir, non ?

Elle se tenait contre le mur, visiblement épuisée par la scène qui venait de se dérouler en pleine rue. Moi, bienveillant, je cherchais à la soutenir, à lui offrir mon aide. Elle m'envoya promener, en tentant de m'éloigner à coup de sandwich ! « Hey ! Mais c'est que tu es violente ! » C'est lorsque je sentis que ses jambes allaient la lâcher que je me suis automatiquement rapproché d'elle pour la rattraper. Qu'importe ce qu'elle allait dire, je n'allais pas la laisser tomber par terre. Son sandwich ne m'effrayait pas le moins du monde ! Finalement, elle céda et me remercia. Ça n'était rien en soit, mais pour moi il s'agissait d'une réellement petite victoire. Si elle était reconnaissante, qu'elle ne m'avait pas insulté ou frappé, je pouvais m'estimer heureux. L'aidant à s'asseoir par terre, je m'assurais qu'elle allait bien Dans l'immédiat elle avait besoin de sucre. Et puis, n'allant pas retrouver toutes ses forces en un claquement de doigts, je prenais l'initiative de l'emmener jusqu'au parc où elle pourrait s'asseoir sur un banc. Léandra tenta de me repousser, ce qui m'agaça. Merde ! On avait plus 16 ans ! Je n'allais pas la violer en la portant jusqu'à un foutu banc ! « Arrêtes un peu de faire l’enfant ! Je vais te porter jusqu’au banc la bas ce seras plus confortable que le trottoir ! Tu as besoin de reprendre des forces ! » Je lui offrit finalement ma bouteille de soda, comme pour l'inviter à se taire. Elle en bu quelques gorgées puis me la rendit. Rapidement, je la glissais dans mon sac, puis je repris le bras de la jeune femme, le passant sur mon épaule. J'allais l'aider à marcher, sans quoi c'est en rampant qu'elle atteindrait le banc.

Sentir son petit corps contre le mien me fit un drôle d'effet, me rappelant alors que j'avais royalement merdé avec elle. Comme gravé dans ma mémoire, je n'arrivais pas à m'ôter le regard qu'elle m'avait lancé ce soir là, lorsque j'avais pris conscience que je dérapais complètement, tout ça à cause d'un stupide pari. En arrivant face au banc, je l'installais. Elle se laissa faire sans un mot, sans un geste brusque... Rien du tout. Elle semblait être totalement ailleurs, si bien que je ne pu que l'interpeller pour la sortir de ces rêveries. « Oui bien sûr ! M'en aller ! Et puis quoi encore ? T'as vu ton état ? » Elle en avait d'autres des blagues de ce genre ? La fixant, je n'ajoutais rien d'autre. Je voulais simplement qu'elle voit par elle-même que je n'étais pas le diable en personne.
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MessageSujet: Re: Life is a mystery, everyone must stand alone (PV)   Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) EmptyLun 25 Avr - 14:54



« Hey ! Mais c'est que tu es violente ! » Je me contentais de lui jeter un regard noir avant de brandir le sandwiche dans sa direction, en guise d’avertissement. Je n’hésiterais pas à le frapper avec de toutes mes forces et puis après tout ça serait toujours moins douloureux que la douleur qu’il m’a infligée par le passé. Peut être que si j’avais été moins stupide je ne serais pas tombée dans le panneau, mais combien d’entre nous auraient résisté à son charme et ses attentions douces pendant tout ce temps ? Je me demandais parfois combien de filles étaient passées avant ou après moi et combien de cœur avait il réduit en miettes. A bout de souffle et fatiguée je me laissais guider jusqu’au banc tel un automate vidé de tous sentiments. Parfois la nuit je rêvais de lui et je me réveillais toujours brusquement trempée de sueur et le visage couvert de larmes, je ne désirais qu’une seule chose : l’oublier. Malheureusement ce n’était pas une tâche facile et encore plus difficile sachant que je le croisais parfois dans Naples. Une fois assise je tentais de lui faire comprendre subtilement que je n’avais ni le besoin ni l’envie qu’il reste à mes côtés.


Malheureusement pour moi il était têtu et il ne comptait pas me laisser seule ici. Le jeune homme m’extirpa de mes rêveries, je clignais fortement des yeux pour me ramener à la réalité lorsque sa voix retentit. « Oui bien sûr ! M'en aller ! Et puis quoi encore ? T'as vu ton état ? » Je baissais la tête en avalant difficilement ma salive, je sentais le feu me monter aux joues, après un profond soupire je tournais la tête vers lui en relevant le regard. Sourcils froncés arborant un air sévère je lui dit. « Depuis quand tu fais dans le social ? J’ai juste avalé de travers et par ta faute en plus, le moins que tu puisses faire c’est de me laisser respirer en paix ! Ok ?» Il ne semblait pas vouloir bouger de sa place alors j’allais devoir être encore plus dure que ça, mais je peinais à me concentrer quand il me fixait ainsi. Le regard fuyant, je replaçais mes cheveux à quatre reprises avant de reprendre la parole. «C’est boooon tu viens de me sauver la vie superman… tu viens de te racheter une conscience…alors laisses moi tranquille maintenant… » lançais je sur ton ton blasé, je plaquais la paume de ma main sur mon front en soupirant. Les lèvres tremblantes et le regard humide je tentais de ravaler mes larmes, il manquerait plus qu’il me voit pleurer. Je me demandais même si ça le faisait jubiler ou si il était stupide. Si il croyait que j’étais idiote ou tout simplement aveugle pour retomber dans le panneau une seconde fois.


D’un revers de la main j’essuyais la larme qui tentait de s’expulser du coin de mon œil. Les yeux voilés par la peine je tournais la tête pour qu’il ne puisse pas me voir. C’est alors que je sentis sa main se poser sur mon épaule. Je levais mon index en l’air en tournant vivement la tête vers lui. «NON ! Non et non ! Je n’ai pas besoin de tes excuses, de ta pitié de tes excès de culpabilité ! Tu es un très bon acteur mais je ne suis pas réalisateur Tomas alors s’il te plait enlève tes sales pattes de mon épaules ! » J’avais sortis ça d’une traite, avec rage et violence je sentais alors mes joues humides à causes des larmes qui venaient de ruisseler comme des torrents. Je venais enfin d’expulser tout ce que j’avais contenu et gardé pour moi durant ces années, cette tempête me ravageant de l’intérieur un peu plus chaque jour venait de trouver une porte de sortie.


J’aurais voulu déverser sur lui un jet d’acide et un flot de méchanceté en tout genre mais secouée par les sanglots j’en étais incapable. Je m’empressais alors d’enfouir mon visage dans mes mains en soufflant pour faire passer cette vague d’émotions. Comment avais je pu me laisser aller ainsi en publique et surtout devant lui ? Il tenta de m’expliquer qu’il n’était plus ce jeune homme, ce monstre qui avait agit avec stupidité et inconscience. Une fois calmée j’enlevais mes mains de mon visage et tournais la tête vers lui.
«Et tu crois sincèrement que je vais te croire ? Qu’en un claquement de doigts je vais pouvoir te faire confiance ? » Son regard semblait exprimer la tristesse, j’aurais du penser tant mieux pour lui mais une lueur étrange l’animait et me serra le cœur. Après m’être pincée les lèvres je baissais les yeux en soupirant. Pourquoi ce monstre qui attisait en moi autant de haine et de peine arrivait il encore à m’attendrir.


Je croisais les jambes en balançant nerveusement mon pied et emiettant mon sandwich. Ma voix se radoucit et après un long soupire je tournais la tête dans sa direction «C’est malin…j’ai plus faim.. t’en veux? » Un large sourire ornait son visage, je fronçais les sourcils et me braquait. Système d’auto défense. «C’est juste un sandwich ! » Lançais je d’un ton plus froid avant de détourner le regard. Deux enfants innocents jouaient au ballon dans le parc je les fixais jusqu’a ce que l’un d’entre eux envoie le ballon dans notre direction. Ils accouraient vers nous et Tomas se leva pour leur montrer comment tirer. Je regardais le jeune homme avec fascination, comment un être aussi mauvais pouvait il avoir l’apparence d’un ange et adopter un climat de confiance aussi facilement ? Visiblement Naples était remplie de manipulateurs en tout genre. Il ne devait pas y avoir beaucoup de cœurs féminins intacts. Tomas vint vers moi le sourire aux lèvres, il venait de s’apercevoir que je le regardais alors je m’empressais de baisser les yeux après lui avoir adressé une grimace.

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Tomas V. Aldisio
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MessageSujet: Re: Life is a mystery, everyone must stand alone (PV)   Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) EmptyLun 9 Mai - 12:56

La laisser ici ? Sans être sûr et certain que tout irait bien pour elle ? Hors de question ! J'avais peut-être été la pire des ordures, le plus grand crétin qu'ai pu porter cette terre, mais le temps avait eu quelques effets bénéfiques sur ma petite personne. J'avais mis de côté ma connerie, du moins lorsqu'il s'agissait de la gente féminine, et plus particulièrement de Léandra. Elle m'en voulait à mort, je le savais bien. Il y avait de quoi d'ailleurs. J'avais tellement user de manipulation avec elle, qu'il devait lui être impossible de m'accorder sa confiance à présent. Mon erreur m'avait amené à comprendre que dans mon mensonge, je m'étais tout de même montré sincère et je m'étais attaché à ce petit bout de femme. J'avais déconné, je le reconnaissais sans mal tant cela se voulait être un fait évident et indéniable ; et je pouvais m'en mordre les doigts aujourd'hui. Elle me chassait, me faisait clairement comprendre qu'elle avait assez vu ma tête pour le reste de l'année, voir de la décennie à venir, et qu'elle ne souhaitait plus qu'une chose : que je m'en aille. Seulement, je n'en avais pas la moindre envie. Le hasard avait fait que mon regard s'était posé sur elle à ce carrefour, je ne pouvais pas me résoudre à baisser les bras si rapidement face à son petit caractère bien trempé. Moi aussi je pouvais me montrer têtu, et j'étais bien décidé à lui montrer que j'avais changé. En bien. Léandra se montrait dure et froide, elle me rejetait, me repoussait, avec tant d'efforts que j'en étais moi-même surpris. Donner dans le social ? Non, je me montrais juste gentil. « Je ne me suis jamais pris pour Superman, loin de là. Et ce n'est pas avec si peu que ma conscience sera rachetée. » Je la fixais, très sérieux, comme pour appuyer mes arguments. Ces derniers n'avaient sans doute aucune valeur aux yeux de la belle, mais qu'importe... Au moins, je savais qu'elle les avait entendu. Elle pouvait en faire ce qu'elle voulait, tant que je les avais formulé à voix haute.

A présent, elle fuyait mon regard. Se détournant, elle s'efforçait de ne pas croiser mon regard. Souhaitait-elle m'ignorer ? Se cacher ? Mais de quoi ? De qui ? De moi ? ...Je restais un peu perplexe, tentant de comprendre ce qu'il se passait. Je semblais la mettre mal à l'aise malgré moi, alors que je n'avais rien fait pour cela. Me voulant bienveillant et rassurant, je vins poser ma main sur son épaule. Sa réaction ne fut pas celle attendue... Elle se tourna vivement vers moi, me menaçant de son index en m'interdisant de la toucher. Je relevais les mains au niveau de mon torse, montrant patte blanche pour ne pas me faire étriper en public. « Ok, ok... Calme-toi... J'arrêterais de m'excuser, mais sûrement pas de regretter et de m'en vouloir. » C'était trop m'en demander. J'avais bien trop de regrets pour les effacer d'un revers de la main... La voir pleurer était encore plus difficile. « Je n'arrêterai pas de m'en vouloir, parce que c'est sincère. J'ai vraiment déconné, c'était stupide. J'étais le roi des cons, je trainais avec des cons... J'ai changé. Je ne suis plus comme ça... » Elle restait peu convaincue, et c'était bien normal. Je ne m'attendais pas à autre chose qu'à une telle réaction de sa part. Non, je pensais pas qu'elle me croirait si facilement. J'avais espéré qu'elle ne se braquerait pas à nouveau, qu'elle ne m'enverrait pas balader comme les dernières fois... Peut-être étais-je un peu trop optimiste... « Non, je sais que je vais devoir ramer pour obtenir à nouveau ta confiance. Accorde-moi juste le temps nécessaire pour faire mes preuves... »

Un silence suivit, jusqu'à ce qu'elle me propose son sandwich. Message reçu, je lui laissais la décision et je n'en demandais pas plus. Esquissant un sourire, je le pris et lui adressais un regard en coin. Sa réflexion me fit légèrement rire, jusqu'à ce que deux enfants captent mon attention, m'amenant à me lever, déposer le sandwich et me joindre à eux pour jouer au ballon. C'était le moyen idéal pour laisser Léandra respirer quelques instants, la soulager par mon absence, sans pour autant reprendre mon chemin et la laisser ici, toute seule. Cela dura un petit moment, de quoi amuser les enfants. Puis je me décidais de retourner m'asseoir, remarquant au passage que la miss m'observait. Je lui souris, obtenant pour toute réponse un regard vers le sol. « Je te raccompagne quelque part ou bien... ? » Cherchant à ce que nos regards se croisent, je me baissais à son niveau. J'attendais sa réponse, qui à demi-mots me révèlerait si elle acceptait ou non de m'accorder le bénéfice du doute.
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MessageSujet: Re: Life is a mystery, everyone must stand alone (PV)   Life is a mystery, everyone must stand alone (PV) EmptyLun 9 Mai - 13:53

Quoi que je dise quoi que je fasse il me sortait son discours de culpabilité et d’excuses. Il était doux attentionné et je ne lui en voulais pas seulement par ce qu’il m’avait fait subir dans le passé, je lui en voulait beaucoup de faire tout remonter à la surface. Après cette désillusion je m’étais promis de repousser toute personnae afin de ne plus jamais être blessée, ça n’avait pas été vraiment difficile. Mais la lui il débarquait avec ces airs de gentil garçon me rendant en l’état de faible lycéenne raide dingue du beau gosse du lycée. J’y crois pas la ! Comment il pouvait me faire ça ? Pourquoi je n’arrivais pas à le gifler et que mon cœur s’emballait lorsque je croisais son regard ? Je fronçais les sourcils attendrie par ses paroles je tentais à tout prix de camoufler qu’il me touchait. J’eus le droit à un moment de répit lorsqu’il allait avec les enfants, pourquoi je ne m’étais pas enfuie en courant ? Il revint vers moi « Je te raccompagne quelque part ou bien... ? » Même si je faisais tout pour ne pas le regarder celui-ci faisait tout pour que je le regarde, il se pencha même pour me forcer à croiser son regard de démon ! Je plongeais mon regard dans le siens, happée par une vague violente je n’affichais aucune résistance me laissant entrainer par la force de la houle. La bouche entrouverte et les yeux brillant je me perdais dans ses yeux. Une voix faible s’échappa de ma bouche à demi ouverte « je..je..je..euh..je sais pas…ou ça ? » Cet abrutit venait de me lobotomiser le cerveau, je ne trouvais aucune réponse et me souvenait même plus de sa question. Pourquoi si je aussi faible et idiote ? Tout à coup mon téléphone se mis à sonner je secouais la tête de gauche à droite en fermant les paupières afin de m’extirper de ma rêverie. Je jetais un dernier coup d’œil à Tomas avant de décrocher. « Oui ? qu’est ce que tu veux ? Ok c’est bon excuses moi mais ça m’étonne que tu…» C’était mon « fiancé » il avait une voix grave qui me faisais frissonner de peur je me demande bien ce qu’il lui prenait. «Léandra que fais tu avec un Arnaldi ? Fais attention avec qi tu traines tu veux ! Je ne peux pas te protéger de ta bêtise et de ton inconscience ! » La bouche entrouverte un regard rempli de peur je tournais le regard vers Tomas. «qu’est ce que tu…dis ?... non mais non… je ne savais pas m..mais… qu’est ce que je dois faire la ? Et puis d’abord t’es ou t’as que ça à faire de me surv…» Il me coupa la parole «On t’as vu, tu es sous surveillance et je te déconseilles d’en dire plus, vas t’en avant de te faire descendre ! A plus tard Léandra.» Il me raccrocha au nez me laissant sous le choc. Les mains tremblantes et le teint blafard je relevais lentement mon regard du sol. Je serrais mes doigts autour de mon téléphone, les yeux humides je tournais le regard vers Tomas. « Je ..je.. il faut que je…parte…» Il posa sa main sur la mienne. «Tu trembles…qu’est ce qui se passe ?!» J’avalais difficilement ma salive avant de dégager ma main et me lever brusquement. Je me mis à courir comme une dératée abandonnant mon sac sur le banc.



La voix de Tomas retentit «Mais attends ! » Je continuais à courir sans me retourner. Je finis par m’arrêter au pied d’un arbre, mains sur les genoux crachant mes poumons. Je ne me doutais pas qu’il m’avait poursuivie. J’entendis ses pas. Je relevais la tête et glissais mes doigts dans mes cheveux avant de m’appuyer contre le tronc d’arbre. «t’as oublié ton sac ! Qu’est ce qu’il te prend ça va pas bien toi ?!» Je fronçais les sourcils en lui jetant un regard noir avant de l’attraper par le col du tee shirt et ramener son visage prêt du miens. «c’est plutôt à moi de te demander ça ! » Murmurais je entre mes dents. Il écarquilla les yeux, soit il jouait bien la comédie ce qui m’étonnerait pas, soit il était idiot. Je le lâchais et croisais les bras en baissant la tête. Puis je regardais aux alentours cherchant si quelqu’un pouvait nous voir d’ici, il manquerait plus que je me fasse assassiner à cause de lui. «Qu’est ce que tu fais dans la vie Tomas hein ? Dis le moi et sans mensonges ! » Je relevais les yeux vers celui-ci, je lui laissais une dernière chance de se rattraper fin de vérifier si je pouvais ou non lui faire confiance.

Tout à coup un bruit retenti, d’un bon je me retrouvais les bras enroulés autour de son cou, les jambes enroulées autour de sa taille comme un koala accroché à une branche d’arbre. Je criais :
«Naaaaaaaaaaan ! » si il n’avais pas le corps transpercé par une balle, il aurait certainement le tympan bien endommagé ! La tête enfouie dans son cou je sentis son corps vasciller mais il réussit à se stabiliser et ne pas tomber. Je me mis à pleurnicher. Mais son corps ne tomba pas et je n’avais mal nulle part. Je relevais lentement la tête de son cou et le regardais dans les yeux en bafouillant. «Tu..tu.. n’as rien? » Je glissais une main sur son torse pour vérifier qu’il n’avait rien et me penchais sur son épaule. Pas de sang..rien…
Je fronçais les sourcils lorsque je le vit se retenir de rire. Je le lâchais me laissant retomber sur mes pieds et m’écartais de lui en regardant autour de nous. «Tu as peur des pétards à ton âge ? » Je me retournais violement vers celui-ci lui jetant un regard assassin. Je me sentais tellement idiote, j’avais imaginé un coup de feu et ce n’était que de simples pétards mais qu’est ce qui m’avait pris de réagir comme ça moi ? Pourquoi je lui avait sauté dessus ? Comment j’avais pu imaginer que ces pétards étaient un coup de feu ? Je m’en voulais et j’en voulais à cet imbécile d’Arturo de m’avoir fait peur et rendue complètement parano. En plus d’être passée pour une folle je venais de faire comprendre à Tomas que je tenais un minimum à lui. C’est pas vrai ! Je plaquais la paume de ma main sur mon front en secouant la tête de gauche à droite. Son petit sourire en coin avait le don de m’énerver. Je serrais les poings et lui donnait un grand coup dans l’épaule droite. Mais manque de bol j’avais la force d’une mouche et lui il était plutôt bien bâti. Je me mis à sautiller secouant violemment ma main. Je soufflais dessus en gémissant. «Ayyaaaaiiieeyaaayaaaie. »

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