Svegliati, Napoli !
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 Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »

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Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » _
MessageSujet: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 11:06


tou es têtou comme oune moûle... non, yé pas dit oune moule ! oune moûle ! comme oune âne si tou préfères !

Lulaby-Nina, dite « Lula », est une fille peu commune. C’est une personne pétillante, âgée de 22 ans, qui tente de retrouver confiance en la vie et en la nature humaine. Elle n’a confiance en personne si ce n’est sa sœur, Noemi. Et peut-être Raffaello aussi. Elle est d’une nature naïve mais tente de changer ça et de s’endurcir. Elle est bonne comédienne, ça s’apprend avec le temps, et sourit presque tout le temps, même quand ça ne va pas. Elle a peur des hommes et ne supporte pas qu’ils la touchent ou même d’être trop près d’eux… tout cela à cause de son père et de Serafino. Elle a du mal à être naturelle avec les gens, et à leur faire confiance. Il est très difficile de faire tomber les protections qu'elle s'est forgée autour d'elle, mais quand on y arrive, on découvre une Lula beaucoup moins timide et beaucoup plus vivante, joviale, et parfois même fêtarde. Elle aime rire. Elle recommence peu à peu à aimer la vie. Elle est très tournée écologie et produits bios, et a même ouvert une boutique dans ce rayon là à Naples. Elle aime ce qui est vert, sa villa est d’ailleur tout ce qu’il y a de plus écologique. Elle adore la danse classique, et n’est pas mauvaise ballerine. Depuis qu’elle est arrivée à Naples elle prend également des cours de pianos et ne se débrouille pas trop mal non plus. Elle adore la photographie, le dessin, et les livres. Elle a peur de la solitude mais elle aime s’accorder des moments pour être seule malgré tout. Elle écoute de la musique tout le temps. Le matin elle préfèrerait dormir des heures et des heures plutôt que de se lever. Elle adore cuisiner, et c’est devenu l’une de ses passions. Elle peut cuisiner tout et n’importe quoi, tout le monde adore sa cuisine. Elle a peur de décevoir les gens, et peur d’être déçue par les gens. Lula parle dans son sommeil depuis toute petite, ça a commencé peu de temps après le suicide de sa mère. Elle peut dire des choses qui n’ont rien à voir avec ce qu’elle vit ou dire des choses qu’elle voit dans ses cauchemars. Lula fait tout le temps des cauchemars. Elle est un peu insomniaque, et a besoin de son Barbapapa en peluche pour dormir la nuit. Un cadeau de Noemi. C'est une jeune-femme fragile, même si elle n'aime pas le montrer. Elle aimerait être aussi battante et courageuse que sa soeur qu'elle admire beaucoup. Elle a besoin d'affection mais refuse de l'admettre et de le montrer. Elle est spontanée, têtue, et parfois impatiente. Il ne vaut mieux pas la croiser quand ses nerfs craquent, car généralement la douce Lula disparaît dans ces moments-là. Sa vie à Naples est comme le début de sa vie tout court, elle vit des bons moments qu’elle ne pouvait pas vivre dans son enfance. Lula est une jeune-femme raisonnablement heureuse, mais qui garde un passé qui quoi qu’elle fasse continue de la hanter…

père castor ? c'est qui loui ? il raconte dé histoires ? comme moi ? imposteur !

La sonnette retentit. Ce jour-là, Noemi était de sortie avec des amis pour tout le week-end, elle avait bientôt 18 ans, et je venais juste d’en avoir 16. J’étais donc seule avec mon père. Devinant qu’il n’irait pas ouvrir la porte, bien trop concentré à lire son magazine automobiles dans le salon, j’allai l’ouvrir pour lui. J’y découvris notre voisin, Serafino, un homme de très grande taille et au visage effrayant. Avec le temps, notre voisin était devenu le meilleur-ami de mon père. Pour que cela soit possible, il devait être au moins à demi aussi tordu que lui. En tout cas, c’est ce que je pensais. Et je devinais sans mal que Noemi partageait mon opinion. Notre voisin me salua d’un sourire un peu trop surfait à mon goût, et alla rejoindre mon père qui l’attendait dans le salon, ayant enfin lâché son magazine. Mon père me demanda d’aller lui chercher une bière. Je compris à son regard que j’avais intérêt à faire vite, sinon j’allais encore prendre cher. C’est presque au pas de course que je sortis une chope de bière du placard de la cuisine, que je décapsulai une bouteille et que je remplis de boisson mousseuse la chope. Je servis Serafino, et mon père me congédia pour qu’ils puissent regarder tranquillement le match de football qui passait à la télé. Petite, le foot signifiait la famille, les bons moments. En effet, mon père regardait chaque match comme un vrai supporter, et pour lui faire plaisir ma mère s’y intéressait aussi. Ma sœur et moi nous maquillions aux couleurs de l’équipe et nous imitions mon père dans chacun de ses mouvements de spectateur. Généralement, on riait énormément dans ces moments-là. Mais désormais, ce sport je ne l’associais plus à ma famille mais à mon père. Il me semblait donc inutile, vain sans intérêt et surtout horriblement dangereux. Je n’avais qu’une peur à chaque match, que l’équipe que soutenait mon père perde et qu’il se mette à me rouer de coups.

Tandis que je faisais mes devoirs d’anglais dans ma chambre, mon père m’interpella. Cela faisait un peu plus de deux heures que je travaillais tranquillement, sans avoir à apercevoir mon père ou ce Serafino. Je descendis donc les escaliers à contrecœur pour aller rejoindre mon père. Il m’annonça qu’il partait faire les courses et qu’il reviendrait d’ici deux heures, mais qu’en attendant je devais occuper Serafino. Il ne pouvait donc pas rentrer chez-lui et revenir après celui-là songeais-je. Je sortis donc un jeu de société du placard et m’installai sur le divan, tout en laissant une chaîne de sport allumée sur l’écran de la télé. Serafino décida de venir s’assoir à côté de moi. J’aurais préféré qu’il s’éloigne au maximum car je ne supportais plus depuis longtemps la proximité des gens, surtout tactile, et encore moins celles des hommes. La faute aux coups que me portaient mon père. Serafino m’intimidait et m’effrayait à la fois. Ma voix tremblait légèrement quand je tentais de lui expliquer les règles du jeu. Il se rapprocha imperceptiblement de moi. Je me décalai imperceptiblement aussi, ce qui n’échappa pas à son regard vicieux.
- Pourquoi t’éloignes-tu, me questionna Serafino ?
- Je ne m’éloigne pas, mentis-je en tremblant.
Sa voix me paraissait menaçante. En réalité, tout chez-lui me paraissait menaçant. Pas seulement chez-lui d’ailleurs, chez les hommes en général. Seulement là j’avais raison d’avoir peur puisque Serafino ne tarda pas à poser sa main sur ma cuisse. Je me suis aussitôt têtanisée, incapable de bouger. Je ne supportais pas qu’on me touche. J’avais peur qu’on me fasse du mal au moindre contact. Je n’osais plus le regarder, plus bouger. J’avais envie de crier, de bouger, de fuir, mais mes jambes ne semblaient plus connectées à mon cerveau. Serafino commença à me donner des petits surnoms, comme si j’étais sa poupée. Mon ventre fit un looping. Il assortit bientôt les diminutifs qu’il me trouvait de caresses sur la cuisse et la nausée me gagna. J’allais me mettre à vomir. Je repris mes esprits et avec le plus de ferveur possible lui intimai de ne plus me toucher. En guise de réponse mon voisin m’offrit un sourire d’une perversité sans pareille et me coucha de force sur le divan. Je me mis à me débattre, à crier, à bouger, à tenter de le frapper, mais j’étais trop faible et il étouffait mes hurlements….
Après presque trois heures enfermées dans ma salle-de-bains à me laver si fort avec mon éponge de bains que ma peau était rouge et saignait par endroits, je décidai de sortir de là. J’enfilai un collant et un énorme sweat-shirt de ma sœur, représentant un handballeur hyper sexy. Forcément, ma sœur faisait du hand, et elle m’avait fait aimé ça. Mais en tant que supporter uniquement, c’était elle la joueuse. J’adorais aller à ses matchs et l’encourager. Ça se voyait que sur un terrain elle était heureuse et qu’elle se défoulait. Dans son équipe, c’était une vraie perle, une des meilleures joueuses assurément. Je sortis discrètement de ma chambre dans le but d’aller me réfugier dans le lit de Noemi quand mon père m’interpella du bas de l’escalier. Sachant qu’il n’y avait plus que lui et moi dans la maison, mon ventre se tordit de peur. Je sentais que ça allait recommencer, comme quasiment tous les soirs. Or je n’avais pas le courage d’en affronter plus pour aujourd’hui. Je me sentais salie, je n’avais plus l’impression d’être moi. En fait ce n’était plus moi qui habitait mon corps mais bel-et-bien quelqu’un d’autre. J’étais comme une loque. J’étais dans un état second, comme si après tout ce que je vivais depuis plus d’un an, le viol – car il n’y avait pas d’autres mots, même si celui-ci me paraissait impensable en parlant de moi – que j’avais subi aujourd’hui était la goutte de trop, celle qui m’avait enfoncée plus bas que terre et qui m’avait vraiment détruite. Celle qui prouvait que Lula était morte depuis longtemps. Elle respirait, elle bougeait, elle savait parler, mais elle n’était pas Lula. J’étais vivante, mais j’étais morte. Mon père m’attendait dans le salon, avec un regard noir sur le visage.
- Tu t’es débattue m’a dit Serafino. Tu n’as pas été assez gentille avec lui.
Alors, mon père savait ? Il avait fait exprès de partir ? Il était d’accord pour ça ? Serafino et mon père étaient aussi tordus l’un que l’autre, aucun doute là-dessus !
- Je.. je… je suis désolée.
Je ne me rendais même pas compte que ce n’était pas à moi de m’excuser. J’étais plus bas que terre, et la seule chose que je voulais c’était éviter le pire, éviter d’être enfoncée encore plus bas. Mais à voir la fureur qui se peignait sur les traits de mon père je n’échapperais pas au coup ce soir. Et juste après avoir eu cette pensée, je me suis écrasée au sol, poussée là par une gifle de mon père. Mon père que je ne considérais plus comme tel depuis longtemps déjà.

Tout n’a pas toujours été comme ça. Je me souviens que petite, ma famille était très unie. Ma mère, Graziana, était née dans une famille très riche de Rome. Mon père, Oliviero, venait également d’une famille aisée de Florence. Nous vivions dans un petit village près de Rome. Je me rappelle encore du parfum de notre jardin, un mélange de lilas, roses et tulipes dans lequel flottait une odeur de barbecue. Mes parents adoraient recevoir leurs amis. Surtout ma mère en fait, une personne très sociable et très extravertie. Généralement, tout le monde prenait l’apéritif dans le jardin pendant que Noemi et moi nous amusions à faire les 400 coups autour d’eux. On essayait de piquer dans chacun de leurs verres pour goûter les arômes des différents alcools sans nous faire pincer. Ou alors, nous restions simplement dans le jardin à jouer à la balançoire, à la balle ou au chat perché. Mais ça, c’était avant que maman ne nous quitte. J’étais à peu près âgée de dix ans quand mon père se mit à la frapper. Ma sœur et moi tentions de défendre courageusement notre mère, mais elle faisait tout pour nous empêcher de la défendre afin de nous protéger. Mon père s’était transformé en monstre, et ça ne faisait qu’empirer avec le temps. On croisait tout le temps chez-nous des femmes avec lesquelles il trompait ma mère, et cette dernière le savait. Elle voulait divorcer mais il la menaçait de nous tuer si elle le faisait. Elle était donc condamnée à subir ses coups jours après jours. Mon père avait perdu son travail, et en avait trouvé un autre, mais nous n’avions jamais su de quoi il s’agissait. J’étais persuadée qu’il s’agissait de quelque chose de grave et de sombre, et Noemi pensait la même chose, mais aucune de nous deux ne désirait vraiment savoir. Un jour, tandis que Noemi et moi rentrions d’un de ses matchs de hand, elle découvrit dans la cuisine ma mère dans un bain de sang. Elle s’était suicidée, nous laissant une lettre à ma sœur et moi pour nous donner le courage de continuer. Sauf que sans elle nous n’avions plus le courage. Ma mère nous avait quitté persuadée que mon père n’oserait jamais toucher un seul de nos cheveux, mais finalement ce dernier a fait bien pire. Après sa mort, nous avons déménagé pour une maison près de Florence, la ville natale de mon père. J’adorais Florence, mais pas notre village qui n’est que synonyme de souffrances pour moi. C’est là que nous vivions, là que mon père nous battait Noemi là et moi, là qu’il avait laissé Serafino me touchait, là que j’avais perdu toute confiance en l’être humain et en la vie, comme si avoir perdu ma mère ne suffisait pas.

Quand Noemi rentra à la maison le lendemain soir, j’étais assise dans la rocking chair qu’elle avait un jour déniché dans une brocante et qu’elle avait trouvé marrante. Même si Noemi avait des goûts très modernes, très frais, elle aimait parfois posséder quelques objets anciens ou originaux. Comme cette rocking chair au motif liberty. Elle entra dans sa chambre et qu’elle se jeta son sac à volées dans la pièce. Quand elle me vit, elle m’offrit un sourire éblouissant. Elle semblait d’excellente humeur, le week-end avait du être bon, au moins pour elle.
- Lula, fit-elle joyeusement en ouvrant les bras, attendant de moi que je saute de la rocking chair jusqu’à elle pour m’y jeter. Mais je n’en fis rien. Je me contentai de forcer un sourire sur mon visage vide de toute expression, sauf que ce sourire ressemblait plus à une grimace qu’à autre chose. Il n’aurait jamais convaincu ma sœur qui me connaissait par cœur. Son sourire s’écroula et elle grimaça. Elle s’approcha de moi, et me tendit ses mains. Elle savait que j’étais allergique à tout contact avec les gens, mais elle savait aussi que j’étais l’exception. J’avalai péniblement ma salive et attrapai ses mains. Noemi me leva et s’assit sur son lit. Je m’y couchai, posant ma tête sur ses jambes. Tout doucement elle se mit à me caresser les cheveux. J’adorais qu’on me touche les cheveux. Enfin, aujourd’hui plus personne n’avait le droit de le faire à part Noemi, mais avant, au primaire, j’adorais quand mes amis et ma mère le faisaient. A l’époque où on pouvait encore me toucher sans que je me braque ou que je sois terrifiée.
- Il t’a encore frappé mon amour ?
J’hochai positivement la tête, mais un énorme sanglot monta sur ma poitrine. Or, j’étais habituée à ses coups, et même s’il était tout-à-fait plausible que je craque après un an de torture, que je contienne autant de peine en moi était du jamais vu. Noemi le remarqua, elle sentit à quel point j’étais torturée, à quel point mes pensées étaient mobilisées. Et elle devait aussi associer cela au fait que je ne lui ai pas sauté dans les bras car habituellement, même quand Oliviero – car je venais de décider que j’arrêterais de penser qu’il s’agissait de mon père à partir de maintenant – me frappait, je courais toujours vers elle heureuse de la retrouver. Noemi parut se tendre.
- Serafino est venu ce week-end ?
Sa voix était calme mais je la connaissais assez pour savoir qu’elle bouillonnait. De plus, sa main dans mes cheveux était de moins-en-moins calme et douce, elle avait comme des pauses. C’était étrange, elle n’avait aucune raison d’être en colère à l’idée que Serafino vienne nous rendre visite, après tout, c’était notre voisin et le meilleur-ami d’Oliviero. Puisque je gardais le silence, étant au bord de l’explosion, ma sœur me reposa la question tout doucement. J’hochai à nouveau positivement la tête.
- Je vais les tuer, fit-elle. Ils n’avaient pas le droit de te toucher toi, c’était le deal.
Je me suis relevée, fixant ma sœur sans comprendre. Quel deal ?Noemi m’expliqua alors qu’elle avait fait un deal avec Oliviero. Elle se laissait faire par Serafino à condition que jamais il ne m’approche. Ca n’avait pas très bien marché apparemment. Noemi était furieuse, et même si s’était mise à me bercer tout doucement pour me calmer et me laisser pleurer dans ses bras, je savais qu’elle était capable de tout, et j’avais peur qu’elle ne se mette dans de beaux draps en voulant encore me protéger. Elle tentait toujours de me protéger de tout, elle avait déjà frappé mon père quand il me frappait, prenant ma place sous ses coups destructeurs. Je ne voulais pas qu’elle se fourre dans les ennuis. J’admirais vraiment Noemi. Elle était forte, et pour me protéger elle avait été capable de subir de nombreux viols de notre voisin depuis ses 16 ans sans jamais me le dire. Alors que nous nous disions tout. Sauf ça, apparemment.
- J’aurais bientôt 18 ans ma puce. Dès que je les aurai, nous nous enfuirons toutes les deux et jamais il ne nous retrouvera, je te le promets.
J’avais confiance en elle. Et je savais qu’elle le ferait. Qu’on s’enfuirait bientôt. Et que le cauchemar s’arrêterait. Avant de mourir, maman nous avait fait un beau cadeau qui nous permettrait de fuir. Tout son héritage, les immenses sommes d’argent qu’elle avait, absolument tout, nous avait été légué à Noemi et moi. Un sale coup joué à mon père, qui méritait bien ça. Et grâce à cet argent, qui représentait un montant plus qu’impressionnant, ni ma sœur ni moi ne vivrions jamais dans le besoin.

La nuit des 18 ans de Noemi, elle débarqua dans ma chambre à minuit pile, sans un bruit. Elle savait que je voulais être la première à lui souhaiter son anniversaire comme chaque année, c’était un rituel entre-nous. J’ai allumé la lumière de ma table de chevet et je me suis extirpée hors de mon lit sans un bruit pour me jeter dans ses bras en chuchotant un « Joyeux anniversaire » très festif. Elle me remercia un grand sourire aux lèvres sur le même ton. Aucune de nous deux n’était désireuse de réveiller Oliviero.
- Fais tes valises, m’intima-t-elle avec un grand sourire.
Je me souviens l’avoir regardée comme si elle était folle, et avoir eu en guise de réponse le droit à un sourire très joyeux.
- Je suis sérieuse, reprit-elle, j’ai fait les miennes au lieu de dormir. On part dans une heure, sans faire le moindre bruit. Je t’avais dit qu’on partirait.
Je ne me suis pas faite priée. Ma sœur et moi n’avions besoin de personne pour vivre. Elle était majeure, nous avions beaucoup d’argent, et nous savions toutes les deux parfaitement cuisiner. J’ignorais si elle avait déjà une idée en tête pour le lieu où on allait aller mais peu m’importe je l’aurais suivie en haut de l’Himalaya pour fuir Oliviero et être avec elle. Je sortis mes deux valises et les remplis de toutes les affaires que j’étais désireuses d’avoir avec moi, en particulier mon doudou, un Barbapapa que m’avait offert ma sœur. Je pris soin de ne pas oublier le cadeau d’anniversaire que j’avais pour Noemi dans mes valises. C’est en silence que nous avons décampé, par sa fenêtre. Un ami à elle nous attendait devant chez-nous. Ma sœur n’était pas comme moi qui ne supportait plus aucun contact tactile avec les gens et qui avait peur des hommes. Elle, elle avait réussi à surmonter ça. Et je savais qu’elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour que je puisse surmonter cela aussi. Mais je n’y pouvais rien, c’était malgré moi. Quand la voiture de son ami démarra, je sus qu’une nouvelle vie commençait. La nuit là, nous prîmes un avion. Noemi avait prévu son coup depuis des lustres puisqu’elle avait les billets. L’avion nous conduisit à Naples, et permettait de mettre de la distance entre Oliviero et nous. Naples.. Cette ville avait toujours fasciné Noemi, j’aurais du me douter que son choix s’y porterait donc. Personnellement, cette ville me convenait parfaitement.

Nous vivions à Naples depuis quatre ans quand fraîchement diplômée j’ai décidé d’ouvrir une boutique de produits bios. Noemi et moi avions vécu jusqu’à mes 19 ans ensemble, dans un immense appartement de Naples, mais une fois cet âge atteint, nous avons décidé qu’il était temps pour moi de voler de mes propres ailes. Enfin, façon de parler car Noemi et moi ne pouvons rester éloignées trop longtemps. C’est pourquoi j’ai acheté un appartement aussi immense que le sien juste en face, histoire que nous nous voyions toujours autant. Ma sœur s’en sortait très bien dans la vie. Elle avait de nombreux amis, elle organisait des fêtes, et elle avait quelques très bons copains, mais je n’en savais guère plus. Elle faisait son possible pour m’aider à aller vers les autres, en particulier les hommes, mais malgré les années passées sans plus revoir Oliviero ou Serafino le mal était fait et je ne supportais toujours pas la compagnie masculine. J’avais peur des hommes, du contact avec les gens, je n’y pouvais rien. J’essayais de me battre avec moi-même contre-ça, mais c’était dur. J’avais beaucoup plus de mal que Noemi à effacer les traces de notre difficile vie passée. Mais j’allais mieux néanmoins. Pas aussi bien qu’elle, certes, mais mieux. Je commençais peu à peu à me faire des amis, même si j’avais encore du mal à leur accorder ma confiance. Quelques semaines après avoir emménagé à Naples, ma sœur et moi avions troqué notre nom de famille paternel contre celui maternel, ainsi nous avions pu récupérer son charmant nom de jeune-fille : Pascutti. Son nom m’avait toujours fait pensé à des biscuits tout doux, et ça m’honorait de le porter. Nous avons aussi retrouvé la trace de nos grands-parents maternels, qui nous rendaient désormais visite de temps à autre. Noemi et moi leur avons expliqué toute l’histoire, et ils comprirent enfin la mort de leur fille. Ils s’en voulaient de ne pas nous avoir protégé d’Oliviero et Serafino avant, mais ils n’y étaient pour rien. Ils se sentaient obligés de nous aider par tous les moyens possibles, y compris financièrement, même si grâce à leur fille nous n’avions pas besoin. Mais autant d’argent en plus me permis d’ouvrir ma boutique dans la ville italienne. Un pas en avant. Cette boutique m’obligeait à faire de gros efforts sur moi, et à communiquer davantage avec les clients, ce qui ne pouvait qu’être bon pour moi, je le savais. Bizarrement, Noemi et tous ses amis étaient devenus de grands fans de produits bios et passaient tout le temps dans ma boutique. Je commençais à avoir du succès de ce côté-là. Quelques mois après notre arrivée, nous avons appris Noemi et moi que Serafino et Oliviero s’étaient fait assassinés car ils devaient de l’argent à des malfrats. Une histoire de règlements de compte. Noemi et moi nous sommes alors rendues compte que cela ne nous touchait pas. Je pense même que comme moi, ma sœur fut presque soulagée par leur disparition. C’était la fin totale d’une partie de ma vie que je voulais oublier à tout jamais.

Un soir, après avoir fermé la boutique, j’eus l’idée particulièrement lumineuse d’aller décompresser dans un bar. Une idée qui ne me ressemblait pas du tout, mais je n’avais pas envie de rester sans vie sociale toute ma vie, et puis je commencais de plus en plus à m’habituer à sympathiser avec les gens. Assise à une table, avec un cocktail à la main, un jeune-homme vint s’assoir en face de moi. Quelques années en arrière, je serais partie en courant face à cette vision mais j’avais changé. J’essayais chaque jour de travailler ce défaut un peu plus. Notre discussion était plaisante jusqu’au moment où il se mit à faire des insinuations un peu douteuses. Il se penchait un peu trop vers moi à mon goût, et son haleine puait l’alcool à plein nez. Je tentai de lui faire comprendre que je n’étais pas intéressée de manière polie, mais le jeune-homme avait l’air de me trouver à son goût. Je me suis donc levée pour partir, mais il fit de même et il empoigna mon poignet. Un homme, aux mauvaises intentions en plus, qui me touchait. Je me suis retournée vers lui, le regard mauvais.
- Lâche-moi.
- Je sais que je t’excite chérie.. tu es si jolie.. tu vas adorer.
- Lâche-moi, répétais-je d’un air mauvais, refusant de céder à la panique même si j’en étais proche. Il ne me lâcha pas et au contraire il rapprocha son visage du mien, entraînant peu à peu ma paralysie.
- Elle vous a dit de la lâcher, fit un autre jeune-homme qui venait d’arriver.
- Je l’ai vu la première, donc va voir ailleurs...
- Lâchez-la.
- Non.
- Vous êtes sûr de ne pas vouloir lâcher ?
Le jeune-homme lança alors une droite impressionnante dans le visage de l’homme qui me tenait, le faisant valser dans le bar, me lâchant enfin. Je détestais la violence, mais je trouvais qu’à certains moments elle pouvait s’avérer très utile. Certains moments comme maintenant. Je levai mes yeux vers mon « sauveur », me demandant à quoi m’attendre de sa part à lui. Une fois de plus j’avais la preuve que les hommes n’étaient pas fréquentables et qu’ils étaient dangereux. Je glissai un « merci » à l’homme qui m’avait sortie de ce mauvais pas et partit presque en courant du bar. Tandis que je marchais j’entendis dans la rue un « Attends » qui me retins. Après m’être retournée, je découvris que l’homme qui m’avait sauvée courait jusqu’à moi. Il se posta face à moi mais laissa une certaine distance entre-nous, ce que je ne pouvais qu’apprécier.
- Raffaello, se présenta-t-il. Mais on m’appelle Raffael.
- Lulaby-Nina, répondis-je pas très rassurée, même s’il n’avait pas l’air méchant. Mais j’avais appris depuis longtemps combien les apparences pouvaient être trompeuses. Mais on m’appelle Lula.
- J’aime beaucoup, Lula. Tu fais cet effet là à tous les hommes ou bien il n’y a que lui ?
Question difficile. Un mensonge c’est sans doute plus approprié lors d’une première rencontre.
- Il n’y a que lui.
Raffael et moi nous voyons souvent depuis ce jour. Il a 23 ans, tandis que j’en ai 22. Il appartient à l’une des grandes familles de Naples, ce qui m’effraie un peu. Au départ, il m’effrayait tout court, même s’il était toujours gentil avec moi. Mais je ne sais pas comment il fait, il arrive à me faire être naturelle avec lui. J’arrive à lui parler de tout et de rien, et à rire en sa compagnie. Je suis capable de me confier à lui. Il a fait tomber tous les murs que j’avais formé autour de moi en à peine 4 mois. Nous nous voyons presque tous les jours, il vient me voir tout le temps à la boutique, m’invite à dîner, ou dans son impressionnante maison, puisqu’il vient d’une impressionnante famille. Il connaît mes goûts par cœur et je crois que je connais les siens presque par cœur. Il y a des moments où quand je le regarde, je me retrouve noyée dans le bleu de ses yeux… Noemi me dit que je suis amoureuse de lui. Mais comment savoir si c’est ça ? J’ai toujours exclu les hommes de ma vie, et j’ai encore beaucoup de mal à laisser Raffael me toucher. Même s’il ne comprend pas pourquoi d’ailleurs, il respecte ça. Je sais qu’il y a des moments où quand je suis triste il a envie de me serrer contre-lui pour m’aider mais où il ne le fait pas car il sait que je me braquerais. Il ne connaît pas mon histoire, mais il me connaît et il a remarqué que j’avais du mal avec les hommes. Je vois bien qu’il fait tous les efforts du monde pour que je lui fasse confiance, et j’ose espérer que c’est là la preuve qu’il tient à moi car même s’il m’est difficile d’avouer que je tiens à un homme c’est la vérité.. je tiens à lui. A ses mots qui me font rire. Son regard rassurant. La façon que j’ai de me sentir protégée quand il est avec moi. Je crois que je serai capable de lui raconter mon histoire… mais je n’en ai pas le courage. J’ai peur de le dégoûter. J’ai peur qu’il m’abandonne. Ou qu’il me prenne en pitié. Que notre amitié, ou notre lien, quoi que ce soit, ne se brise. Que ce ne soit plus comme maintenant. Et en admettant qu’il ne soit vraiment pas comme ça, car j’ai l’impression qu’il n’est pas comme ça, j’ai peur qu’il soit en colère contre-ceux qui m’ont fait ça. Qu’ils veuillent les tuer. Et vu la famille à laquelle il appartient ce serait possible. Heureusement, si on peut dire, Serafino et Oliviero sont déjà morts donc ils ne feront pas de mon Raffael un criminel… Mais quand j’y réfléchis, Raffaello ne me raconte pas non plus toute sa vie, avec son clan. J’ignore si c’est par manque de confiance, pour me protéger, ou parce qu’il n’en a pas envie ou n’est pas prêt comme moi, mais il ne le fait pas. Je sais combien les apparences peuvent être trompeuses et j’ai peur de découvrir sous son visage quelqu’un de totalement différent, trempant dans toutes les magouilles qui peuvent trôner dans la ville… De toute façon, pour l’instant, je n’ai aucun souci à me faire. Raffaello ne connaît pas mon passé. Et je ne pense pas que ce soit quelqu’un de foncièrement mauvais, il n’est pas foncièrement mauvais avec moi. Et il m’aide à reprendre confiance en moi, j’ignore s’il s’en rend compte mais c’est le cas. J’ai peur, peur de ce lien que je tisse avec lui. Le premier homme qui ne me veut pas de mal, enfin je crois. Le premier homme en qui j’ai presque confiance… Mon Raffaello.

ma aller, plou dé blague ! tou es qui en fait ?

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.double compte : Non (:
.avatar : Dianna Agron ♥️
.commentaire : J'aime le contexte de ce forum. En Italie ♥️ mimi Est-ce-qu'il serait possible de me réserver Dianna? Juste au cas où ? Sinon tant pis (: Oh, et Milo est... SO SEX!! drague


Dernière édition par Lulaby-Nina Pascutti le Mer 27 Avr - 17:19, édité 13 fois
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Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » _
MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 11:19


    Bienvenue ! :D
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Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » _
MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 11:21

    Grazie !! mimi
    (soit l'unique mot ou presque que je connaisse en italien.. héhé)
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InvitéInvité
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Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » _
MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 11:30

Bienvenuuuuue Maggie ymca

ooh trop belle l'image de ta fiche mimi mimi mimi

t'en fais pas j'parle pas italien non plus et je m'y retrouve :p
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 12:07

    Grazie mille ymca

    Kristen. ♥️♥️
    Ta signature et l'image de ta présentation sont Whaouuu aussi. mimi mimi

    Ouf tant mieux, tu me rassures fou
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 13:06

ooh c'est gentil (sont pas de moi mais merci quand même)

please ooh c'est émouvant ton histoire lover
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 13:12

    L'image non plus n'est pas de moi. Mais on a bon goût quand même toutes les deux drague
    * Je nous lance des roses (a) *

    Merci!! mimi mimi
    Elle n'est (hélas pour moi) pas encore finie mais j'y travaille! Mais je suis toujours nulle pour les histoires véner caché
    Je suis en train de lire la tienne et pour l'instant j'aime trop. Je voudrai un super super lien avec toi. coeur
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 13:18

hihihi pluie de roses pour nous ymca

oh nan moi je trouve que ça se lit très bien et on est vite dedans j'aime beaucoup!! et j'ai hate de voir tes RP

mimi mercii mimi ooh ouiii avec plaisir
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 13:26

    Si seulement il ne pouvait pleuvoir que ça ! fou

    ymca <-- Hahaha. J'adore ce smiley. XD

    Merci c'est gentil mimi

    J'ai fini ton histoire, elle est vraiment bien écrite! Il y a des phrases vraiment trop drôles, j'adore, je suis fan. mimi
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Soanah L. Anconetti
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 13:48

Bienvenue parmi nous jolie blondinette !!! J'aime beaucoup ton pseudo !
Je te réserve Dianna, tu peux donc terminer ta fiche sans t'inquiéter mimi
Bon courage pour la fin =)

Si tu as la moindre question, n'hésite pas, surtout, tout le petit staff sera ravi de te répondre !! hihi.



Dernière édition par Soanah L. Anconetti le Mer 27 Avr - 15:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 13:55

    Merci beaucoup !! mimi coeur
    J'aime aussi beaucoup ton pseudo ! Et puis Misha, forcément... ♥️
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 16:15

    Désolée pour le double-post mais je crois que j'ai terminé ma fiche mimi
    Dites-moi s'il y a quelque chose qui ne va pas ymca
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 16:33

merciiii mimi mimi mimi mimi mimi

entre filles qui ont peur des hommes on se comprend coeur
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Soanah L. Anconetti
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 16:37

Raffaelo *___* c'est trop bon ça !! xD

Magnifique histoire, je valide avec grand plaisir !
Amuse toi bien parmi nous coeur
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 17:12

    Je suis tout-à-fait d'accord Léandra ! coeur mimi

    Haha, oui c'est trop bon. 8D
    Merci beaucoup Soa' coeur
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Mattéo L. Dileoni
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 18:11

Bienvenuuuuuuuuuue ! :D
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyMer 27 Avr - 18:47

    Merciiiiiiiiiiii :D
    Oh Ian mimi mimi
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Ugo R. Seghezzi
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 13:53

Sois la bienvenue parmi nous, désolé j'ai un temps de retard, problèmes de connexion et comme par hasard c'est au moment où t'as un soucis avec le net qu'il y a une vague de nouveaux venus. C'est un complot, chui sûr.
Quoi qu'il en soit, bon jeu !
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 15:17

    Héhé, je pense aussi que c'est un complot xD.
    Merci beaucoup ♥️
    Chaaace. mimi
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Ugo R. Seghezzi
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 15:25

Lol alors tu craques sur Ian et sur Chace, ça va pas du tout là ! ^^
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 15:26

je plussoie Léandra t'en touchera un mot (sur qui ne pas fréquenter)
muhahahahaha drague
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Ugo R. Seghezzi
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 15:31

Si je n'ai qu'un conseil à te donner pour ton arrivée, n'écoute pas cette rabat-joie de Léandra (le fait que rabat-joie et Léandra soient des rimes est déjà un signe).
Je t'offres un verre ? drague
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 15:35

    Haha, c'est qu'il va falloir me convaincre, parce qu'entre Ian et Chace mon coeur balance... XD

    MDRRRRRRRRRRRRR. ymca

    Avec plaisir drague
    A moins que... Léandra, pourquoi n'est-il pas fréquentable ce si charmant jeune-homme ? Il a l'air tout gentleman, tout inoffensif pourtant mimi mimi
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 16:03

avec ou sans joli minois les mecs sont tous des monstres :p et des briseurs de coeur mais à toi de voir fume
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » EmptyJeu 28 Avr - 16:57

    Ugo, quelque chose à dire pour ta défense ?
    Parce que l'argument de Lé' fait mouche là. T'es mal mon vieux. mimi
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MessageSujet: Re: Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. »   Lula ☼ « Going back to the corner, where I first saw you. » Empty

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