Svegliati, Napoli !
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 vivo per lei • stella

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vivo per lei • stella _
MessageSujet: vivo per lei • stella   vivo per lei • stella EmptyLun 27 Déc - 14:33


white rabbit &.brain leech &. soft frenzy

i still feel your touch when i'm out...




Encore une journée longue et harassante. Débout depuis quatre heures ce matin, je m'accordais une rapide pause déjeuner à quinze heures. Depuis le début de ma journée de travail, à 5heures précises, je n'avais pas arrêté une minute. Casting, shooting, rendez-vous professionnels, encore casting, photos pour un célèbre magasine masculin... Aujourd'hui était loin d'être de repos, et j'étais de mauvaise humeur. Les filles des castings s'en souviendraient un moment, j'en étais convaincu. Lorsque j'étais de mauvaise humeur, je ne prenais guère de pincettes et une fille légèrement ronde devenait "Miss Boulimie 2011". Cruel ? C'était le monde de la mode voyons. Quoi qu'il en soit, ma mauvaise humeur venait du fait que je n'ai pas vue ma chère et tendre ce matin. J'avais eu loisir de l'observer pendant quelque minutes alors qu'elle dormait encore mais je n'avais osé la réveiller. J'étais donc parti après avoir déposé un baiser sur son front, sans toutefois pouvoir en profiter pleinement. Si l'on m'avait dit, environ six ans auparavant, que j'aurais été de mauvaise humeur parce que je n'avais pas vu Stella, j'aurais ris au nez de cette personne. Parce que le lycée, entre nous, c'était la perte totale. Elle s'était effacée, avait critiquée mes fréquentations. Je l'avais laissé de côté, au profit d'une plus plantureuse, moins timide. J'avais voulu être populaire. J'avais réussi. Et elle était restée transparente, parfaitement insignifiante. Je n'avais pas voulu l'en sortir. A cet époque mes parents avaient dit que j'étais un beau salaud. Oui, nous nous racontions tout. Et puis il savait l'habitude de la voir souvent à la maison. Du jour au lendemain elle n'était plus venue. Et elle n'était jamais revenue en deux ans. Qu'est-ce qui m'avait fait changer d'avis le soir du bal du lycée ? Le fait de la voir pleurer ? Sans doute. Et mes lèvres s'étaient attardées un instant, un instant de trop, sur ses lèvres. Plus rien n'avait été pareil après ça. Elle était rentrée en vitesse et moi j'étais retourné au bal. J'avais, accessoirement, cassé la figure à l'enfoiré qui l'avait abandonné. Mais ça je ne lui avait jamais dit. Le lendemain j'avais été la voir. Je lui ai demandé de me laisser une chance. Un comble quand on me connait ! Et puis finalement j'étais tomber amoureux. Voilà pourquoi j'étais de mauvaise humeur. Parce que j'étais amoureux d'une femme que je n'avais pas pu voir ce matin. J'avais bien tenté de l'appeler à dix heures mais son portable sonnait occupé. Décidément, on jouait contre moi aujourd'hui !

Alors que mon assistante frappait à ma porte, je mordis une dernière bouchée dans mon sandwich à peine entamé. « Gnh...entrez ! » Anita entra alors, faisant claquer ses talons sur le marbre. Elle déposa mon agenda de l'après-midi avec quelques dossiers sur mon bureau, m'offrant une large vue sur son décolleté. Il fallait dire que les Napolitaines n'étaient pas mal... Elle me signala également que mon client de l'après-midi était arrivé, que les filles du casting étaient prêtes et qu'on m'avait rajouté un rendez-vous à dix neuf heure trente. Ah non ! « Anita, il faudrait me décaler ce dernier rendez-vous. Je dîne avec ma femme ce soir. » Ma secrétaire eu une moue que je ne cherchais pas à décrypter, aquiesa brièvement et sortit de la pièce en ondulant du postérieur. Ah non, elle n'allait pas s'y mettre aussi elle ! Elle n'était pas mauvaise secrétaire mais si je commençais à me taper mon assistante, je n'en sortirais pas. Et puis j'étais sur que c'était le genre de femme à faire du chantage par là suite. Bien, il allait donc falloir que j'en trouve une autre. Avant que mon client n'entre, j'envoyais mon sandwich dans la poubelle situé à côté de la porte, lancer parfait pour ma fierté, et attrapais mon portable. J'appuyais sur la numérotation rapide de Stella et écoutais la tonalité. Mon âme sœur décrocha à la deuxième sonnerie alors qu'on frappait à la porte. Le travail ne supporte pas les histoires de cœurs, visiblement. Je lui fixait un rendez-vous à dix neuf heures trente sur la promenade de Santa Lucia et raccrochais. « Entrez Monsieur, voyons, entrez. Je suis ravi que vous ayez reconsidérer mon offre. »

L'après-midi défila à une vitesse hallucinante. Les filles des castings de l'après-midi eurent bien plus de chance que celles des casting matinaux. J'étais de bien meilleure humeur après avoir eu ma femme au téléphone. J'eus deux courageuse qui laissèrent tomber, plus ou moins subtilement, qu'elles étaient prêtes à tout pour avoir le job, j'avais donc deux rendez-vous prévu pour le lendemain. Même si le dernier casting fut expéditif, j'étais pressé, j'étais assez satisfait des mannequins que j'avais pour les essais de photos. Les clients seraient content et je l'étais aussi. J'avais réservé un restaurant pour le soir, j'étais parfaitement dans les temps. Je savais pertinemment que mon unique aurait vingt bonne minutes d'avance, son travail était largement plus proche que le mien du point de rendez-vous, je décidais donc de me presser. Je passais rapidement à la villa dans laquelle logeait les mannequins réguliers de l'agence, histoire de voir si la troisième guerre mondiale n'avait pas éclaté entre Crystal, la pétillante américaine, et Cassandra, la sulfureuse italienne. Apparemment non. Je demandais tout de même à la sécurité de jeter un œil régulier et attrapais un taxi en direction de Santa Lucia.

La température était douce pour la soirée et elle se promettait sous les meilleurs hospices. Ma chère et tendre était sur la promenade, comme un ange émerveillé par la beauté terrestre. Je m'arrêtais un instant, contemplant son profil avant de m'approcher doucement, par derrière. Je l'attrapais par la taille, déposais un baiser dans son cou et posais ma tête sur son épaule. « Que fait une si belle femme, seule ici ? » Je souris et l'embrassais à nouveau, sur la joue cette fois. « Tu m'as manqué bella... »
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vivo per lei • stella _
MessageSujet: Re: vivo per lei • stella   vivo per lei • stella EmptyLun 27 Déc - 15:19

vivo per lei • stella 0733xuv1
" When we first met I never felt something so strong
You were like my lover and my best friend "

Je détestais me réveiller lorsqu'il n'était pas à mes côtés. Ouvrir les yeux, voir qu'il n'était pas là en sachant que j'allais devoir attendre toute la journée me déprimait. Malheureusement ce genre de chose arrivait souvent vu l'heure à laquelle Lorenzo travaillait. C'était presque un crime qu'on me l'arrache de si bonne heure. Parfois j'arrivais à me réveiller pour l'embrasser ne serait-ce qu'une fois, mais ce matin, le sommeil avait eu raison de moi, à mon grand malheur. J'allais devoir patienter toute la journée avant de voir Lorenzo. Contrairement à lui, j'avais un emploi du temps plutôt tranquille, de par le métier et le poste bien placé que j'occupais. Mais pour cela il fallait que je me donne à cent pour cent durant toute la journée. Par chance, le métier que je faisais était ma passion, de ce fait à peine poussais-je la porte du bureau que j'étais déjà pleinement dans mon travail. Je me donnais entièrement dans ce que je faisais, c'était aussi pour ça que j'avais eu cette grosse promotion. Je pensais à Lorenzo. Jamais je n'aurais cru que nous en arrivions là tout les deux, surtout pas à l'époque du lycée. Moi, je n'aimais pas m'afficher devant les autres, je ne voulais pas devenir populaire, lui si. C'est cette différence qui nous éloigna durant ces années. Mais il avait suffit d'un soir, oui d'un soir, pour tout changer entre nous. Moi, seule, abandonnée par celui que j'aimais à l'époque. Car oui, naïve que j'étais, je l'avais aimé, vraiment en croyant en sa bonté, mais il m'avait bien fait vite regretté tout ça. Lorenzo était venu me voir, comme le meilleur ami qu'il avait été là quelque temps auparavant. Il m'avait raccompagné, dans un silence des plus complets. Et c'est devant ma porte, qu'il m'embrassa, et c'est ce baiser qui changea notre vie à jamais. Le lendemain il me demanda de nous donner une chance, et malgré ma peur j'ai accepté, et nous voilà aujourd'hui mariés, qui l'aurait cru ? Pas moi en tout cas ! Malgré le fait que je voulais parler à Lorenzo, j'avais complètement oublié d'allumer mon portable. J'étais fatiguée, et je n'arrivais pas très bien à faire les choses correctement ce matin là, cela avait d'ailleurs tendance à m'énerver.

Quelques heures plus tard, je reçu enfin un appel de mon mari. Malheureusement il dû rapidement raccrocher, le travail le réclamait déjà. J'étais déçue certes, mais avoir pu entendre sa voix ne serait-ce qu'un peu m'avait remontait le moral et cela me motivait pour la journée, surtout que ce soir lui et moi allions passer une soirée rien que tout les deux. A cette idée ma journée était meilleure. Heureusement pour moi, puisque j'étais passionnée par mon travail, le temps passait incroyablement vite, à mon grand bonheur, car je détestais attendre. Je redoutais l'ennui plus que n'importe quoi, et attendre s'apparentait à de l'ennuie pour moi. La journée passa à vive allure. Après avoir fini d'écrire mon article, je rangea mes affaires afin de pouvoir aller au point de rendez-vous. Alors que j'étais en train de partir, une de mes collègues avec qui je m'entendais à merveille, Laura me lança un petit « Passes une bonne soirée avec ton mari. Profites bien tu l'as mérité ma belle. » Je lui souris en guise de réponse, avant de quitter définitivement le bureau. J'avais peur en venant ici de ne pas bien m'intégrer, mais tout s'était déroulé à merveille et je m'entendais extrêmement bien avec mes nouveaux collègues. Je vivais un rêve éveillé. Je faisais le job de mes rêves, je vivais avec l'homme de mes rêves, que demandez de plus sincèrement ? J'étais une femme comblée, autant dans mon travail que dans ma vie privée.

Je ne mis pas longtemps à arriver à Santa Lucia. Je croisa mes bras contre ma poitrine, observant le paysage qui s'offrait à moi. Il faisait bon ce soir, malgré un léger vent, mais ce n'était pas désagréable au contraire. La soirée s'annonçait parfaite pour nous. Je savais que le travail de Lorenzo était plus loin que le mien en terme de distance, de ce fait il allait mettre plus longtemps que pour pour arriver. Je n'étais pas patiente, mais quand il s'agissait de lui ça ne me gênait pas. Je n'avais qu'une hâte ce soir : le voir. Il m'avait manqué toute la journée durant. Je sentis deux mains se poser sur mes hanches, ce qui me fit très légèrement sursauter. Son parfum vint chatouiller mes narines, et me réchauffa le cœur. Je ressentis des frissons au contact de ses lèvres dans mon cou. Bon dieu ce que c'était bon de l'avoir près de moi. « Que fait une si belle femme, seule ici ? » Je souris à cette remarque, avant de me retourner. Mes mains se positionnèrent derrière son, alors que mon visage se rapprochait du sien, afin que mes lèvres puissent se poser délicatement sur les siennes. Sa seule présence avait réussi à rendre ma journée plus belle, plus ensoleillée. Toute la journée je n'avais attendu que ça : pouvoir être avec lui. « Tu m'as manqué bella... » Ce genre de phrase me faisait un bien fou. Je lui avais manqué probablement autant qu'il m'avait manqué. C'était ça aussi l'amour, la réciprocité des sentiments. « Elle attend son doux mari, qu'elle aime passionnément. » Il sourit à ma remarque. C'était fou à dire, mais le voir sourire suffisait à me rendre heureuse. Mon regard plongea dans le sien. Ses yeux bleus océan me faisait un effet fou à chaque fois que nos regards se croiser, soit un bon nombre de fois. Comment ne pas craquer face à un tel regard ? C'était tout bonnement impossible, pour moi en tout cas ! « Tu m'as manqué aussi...terriblement. » C'était sincère et il le savait. Je m'étais levé ce matin, avec pour seule motivation que j'allais pouvoir le revoir le soir. Nous passions des journées tellement longues que se retrouver tout les deux en amoureux était un plaisir duquel je comptais bien profiter.


Dernière édition par Stella Azura Andréani le Mer 29 Déc - 15:56, édité 12 fois
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vivo per lei • stella _
MessageSujet: Re: vivo per lei • stella   vivo per lei • stella EmptyLun 27 Déc - 17:47


white rabbit &.brain leech &. soft frenzy

every february, you'll be my valentine...




Stella c'était mon tout. Mon soleil, mon univers. Elle avait été mon amie, ma meilleure amie, ma sœur, une fille avec laquelle je ne m'entendais plus, une connaissance, une étrangère. Puis ma petite amie, ma fiancée avant de devenir ma femme. Trop d'étapes pour une seule vie, pourrait-on dire. Certaines fois c'était vrai. Nous avions vécus tellement de choses... Je n'avais pas rencontré Stella à moment où ma vie prenait un tournant décisif. Je l'avais rencontré avant tout ça. Elle avait été un bout important de ma vie, même si elle avait été absente par fragments. Elle avait construit son chemin, pierre par pierre, là où d'autres s'étaient engagés tête de baisser pour finalement s'enliser et disparaître. Un peu comme si elle m'aidait à me construire. Elle était partie intégrante de mon être et de ma vie. Ma mère avait toujours eu du mal à le comprendre. Elle n'avait peut être pas tord. Mais Stella était mon paradoxe. Et je la garderait, envers et contre tout.

La tête appuyé sur son épaule, j'observais son visage. Son sourire à mes remarques, la délicatesse de ses traits, la malice de ses yeux... Elle était magnifique. Juste sublime. Et mienne. Elle se retourna vers moi. Je laissais mes mains sur ses hanches alors que les siennes vinrent se glisser autour de mon cou. Nos lèvres se frôlèrent, tout d'abord, puis s'accordèrent un baiser. Plaisir mérité et attendu de la journée. « Elle attend son doux mari, qu'elle aime passionnément. » Je déposais un baiser sur son front, souriant. « Tu m'as manqué aussi...terriblement. » Ma main droite quitta sa hanche pour caresser son visage. Si, enfant, j'avais pu prévoir que j'épouserais Stella, j'aurais gentiment rit. Bien sur, comme tout les gamins, nous nous étions promis de nous marier plus tard, quand nous serions grand. On avait quoi ? Huit ou neuf ans, sans doute. Des histoires d'enfants. Et pourtant... « Je te propose un programme très simple... Restaurant puis balade. Cela te convient-il ? » J'avais toujours aimé sortir, et dans mon job les soirées mondaines étaient de rigueurs. Mais Stella... elle n'aimait pas vraiment se genre de soirée. Alors, de temps en temps, j'appréciais lui offrir juste le restaurant, préservant son bonheur comme la prunelle de mes yeux. Je n'avais jamais agi comme ça auparavant, pour d'autres filles. Sauf pour mon premier amour, mais c'était une large exception. Venir à Naples n'était pas mon idée. Stella avait eu une promotion et je l'avais suivi, sans y opposer résistance. Mais pas par plaisir, ma foi. Alors je m'efforçais de lui prouver qu'être aussi me faisait autant plaisir qu'à elle. Si l'on en exceptait le dossier Rebecca... Je souris et l'embrassais à nouveau, chassant ces pensées de mon esprit.
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vivo per lei • stella _
MessageSujet: Re: vivo per lei • stella   vivo per lei • stella EmptyMar 28 Déc - 14:31

[ aaaarg j'ai effacé ma rép au dessus...]

vivo per lei • stella 0733xuv1
" Every moment spent with you is a moment I treasure "



C'était fou, désormais je ne voyais pas ma vie avec un autre homme que lui. Bien que Lorenzo ait toujours eu une place conséquente dans mon existence, je n'aurais jamais pu prévoir qu'il serait l'homme de ma vie, qu'il serait même quelques années plus tard mon mari. Et pourtant cela paraissait si logique que ce soit lui et pas un autre. Il avait été là quand j'en avais eu besoin, il avait su m'écouter quand je n'avais aucune oreille attentive à mes histoires, il avait été l'épaule sur laquelle je pouvais m'appuyer, et ce pendant des années. On avait eu un passage à froid, c'était vrai, mais c'était peut-être pour mieux nous retrouver au final. Sans cet éloignement que nous avons eu au lycée, nous n'en serions sûrement pas là. Mais je devais avouer avoir peur. Peur de quoi hein ? Simplement peur de le perdre, peur qu'il trouve une femme plus belle, plus exceptionnelle. Chaque jour j'avais cette angoisse qu'il me remplace, et c'était d'autant plus difficile de ne pas y penser vu le monde dans lequel il travaillait. Tout les jours il croisait des femmes plus splendides les unes que les autres, et je ne me sentais pas à la hauteur face à elle. Jamais je ne lui en avais fait part, je craignais sa réaction. Je me trouvais stupide de penser ça, après tout nous étions mariés et il avait accepté de venir à Naples pour me faire plaisir. Il n'aurait pas fait ça pour n'importe quelle femme, du moins c'était ce que j'essayais de me convaincre. Bien sûr j'étais trop naïve pour croire ne serait-ce qu'un instant qu'il me trompait, cette idée ne m'avait jamais effleuré l'esprit tout simplement parce que moi je ne serais jamais capable de lui faire ça, et de ce principe ça devait être la même chose pour lui, mais j'étais complètement à côté de la plaque...si je savais.

Voir son visage, son sourire, ses yeux bleus, ses lèvres que je prenais plaisir à embrasser, suffisait à faire mon bonheur. Je ne demandais pas plus que lui pour être comblée. C'était fou à quel point la présence d'une personne pouvait nous suffire. Il était désormais ma priorité, mon pilier, mon tout. Je serais prête à tout faire pour Lorenzo, pourtant je n'aimais pas dépendre d'une personne, mais lui...c'était différent, parce qu'on s'aimait, et que ce sentiment changeait complètement la donne pour moi. Je ne pouvais plus vivre sans lui à mes côtés, c'était juste impossible. Une journée sans le voir, était déjà bien trop dur alors toute une vie imaginez ! Jamais de ma vie, je n'aurais pu pensé aimer quelqu'un autant. Je n'avais jamais eu l'exemple d'un couple qui marchait avec mes parents, seuls les parents de Lorenzo m'ont apporté cette vision, mais étant jeune je n'y croyais pas, ou plutôt je ne voulais pas y croire. Les belles histoires n'existaient que dans les contes, voilà ce que je disais, mais je gardais au chaud l'espoir de pouvoir vivre cette vie dont on rêvait toute. Je rêvais de trouver l'homme de mes rêves, celui qui me comblerait chaque jour un peu plus. Et je l'avais trouvé, auprès de celui que je considérais au début comme mon meilleur ami. Aujourd'hui il était largement plus. Mon meilleur ami, mon amant, mon ange, mon amour. Tout cela réunit en une seule personne, et cette personne m'appartenait. « Je te propose un programme très simple... Restaurant puis balade. Cela te convient-il ? » Je n'aurais pu rêver d'un meilleur programme. J'aimais les choses simples, où nous étions tout les deux. J'espérais qu'une chose ce soir : que ni lui ni moi ne soyons dérangés. Avec les postes que nous occupions, même lorsqu'on était à la maison on nous appeler pour telle ou telle chose. Je ne pouvais pas m'en plaindre, j'adorais mon job et il adorait le sien, mais parfois je voulais juste qu'on ai une vie plus tranquille. Il m'embrassa de nouveau, baiser que je prolongea quelque peu. Je voulais profiter de chaque minute passé avec lui. C'était comme si nous allions nous quitter pour des mois, et pourtant je savais que demain il serait avec moi, et après demain aussi, mais j'étais comme ça, il m'avait trop manqué aujourd'hui. « Bien sûr que ça me convient. Puis tant que je suis avec toi, ça m'ira. » Mon front se colla au sien, alors que je fermais les yeux, profitant du silence de dehors. Fallait-il quelque chose de plus pour être bien ? Pour moi non. « Je t'aime. » prononçais-je dans un murmure que seul lui pouvait entendre.
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