▬ tou es têtou comme oune moûle... non, yé pas dit oune moule ! oune moûle ! comme oune âne si tou préfères !
N’attend pas qu’on te donne, prends. Voila la philosophie de base dans laquelle j’ai été élevée. L’argent attire l’argent ma fille. L’ambition ne s’achète pas, mais tu peux acheter le monde avec. L’argent, toujours l’argent. Un peu comme la trahison dans Dallas. C’est le genre de truc qui est censé me motiver, je dirais plutôt que la satisfaction personnelle y est pour beaucoup. A quoi bon se battre pour la justice ? Mieux vaut combattre l’injustice non ? Et pour ça tous les moyens sont bons. C’est donnant donnant. Sauf que l’illégalité rapporte quand même un peu plus. J’ai de vieux restes de mon éducation non pas bourgeoise mais flambeuse. Mes parents le sont carrément. Enfin surtout mon père. Ma mère est une poule de luxe, moi je suis me contente d’être pute de ce même luxe. Enfin c’est ma couverture.
J’ai l’habitude d’avoir ce que je veux, quand je veux. Je combats non seulement le crime, selon ma moralité à moi, mais je profite de ces derniers. Quoi, y a pas de mal à faire les poches d’un macchabé, ça lui manquera pas là où est il ! Et encore qu’ils s’estiment heureux, j’ai l’habitude de les buter après les avoir largement fait monter en mayonnaise. Certains arrivent plus vite que les autres au point de non retour. J’évite qu’ils explosent de joie dans ma petite personne. Pourquoi les femmes devraient apprendre à se battre ? La testostérone est la meilleure arme dont nous disposons, et elle est en chaque homme. Même les plus pourris.
Les soirées arrosées sont mon quotidien. Sex, drugs and rock’n’roll, c’est tout à fait moi. Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Le culte de l’apparence, tant que l’intérieur n’est pas aussi vide que les attributs des hommes après m’avoir rencontré.
Je suis également la pire des garces quand je le veux. Enfoncer le clou et appuyer longuement sur le point sensible ne me fait ni chaud, ni froid. Tout est bon pour obtenir gain de cause. Peut importe les moyens employés, le tout est le résultat. J’ai du répondant, du caractère, de l’assurance, une détermination à toute épreuve et je commence à être connue dans le monde que je fréquente. On fait appel à moi pour un contrat, ou deux, on me recommande. Je suis discrète, je me fonds aisément dans la masse, je sais de quoi je parle, je ne fais jamais les choses à moitié et en plus de ça je suis super rapide. Du rendement, voila ce que je propose. En équipe ou en solo, j’excelle, c’est peut-être dans les gênes. Je ne tue pas par plaisir, mais par idéologie. Je demande à ce que le contrat soit justifié. Un violeur, un père abusif, violent… Ou un cas de légitime défense. Il a voulu jouer, il a perdu. C’est tout ! Mon aisance sociale a toujours été un très bon atout en ce qui me concerne, c’est inné. En revanche mon caractère est tout ce qu’il y a de plus surhumain. Les femmes sont une menace, peut-importe qui elles sont, je ne les sens pas. Les hommes sont beaucoup plus faciles à prévoir. Un homme est primitif, une femme est sournoise. Je ne suis pas féministe, juste très observatrice.
▬ père castor ? c'est qui loui ? il raconte dé histoires ? comme moi ? imposteur !
Maddison Lucati, née Constanza. Je n’ai pas changé de nom pour me couvrir, mon père l’a fait pour nous. Je suis née à Venise, et sûrement conçue dans l’arrière salle d’un casino, mais ça ça fait parti des détails dont mon frère et moi ne nous préoccupons plus. Je pensais être une petite fille comme les autres, au milieu d’autres enfants normaux dans la cour de l’école. Mais je ne pense pas que les parents de mes petits copains aient eu besoin de changer de nom après leur passé de tueur à gage ou tireur d’élite. Mon père tueur à gage, ma mère sniper. Ça calme, c’est le moins qu’on puisse dire. Remarque en Italie y avait du taf ! Je comprends pourquoi nous n’avons jamais manqué de rien mon frère et moi. Julian, de 10 ans mon aîné. Aujourd’hui il est mercenaire, c’est pour vous dire l’influence grandiose que notre inconscient a sur nous-mêmes.
A trois ans seulement je fus déracinée de ma douce Méditerranée, remarque je n’en n’ai pas spécialement le type physique. Une grande blonde aux yeux bleus comme les miens, ça fait plutôt penser à une poupée slave qu’autre chose, encore une fois il m’est facile de me fondre dans la masse et de faire oublier mon nom de la sorte.
Nous voila citoyens américains, avec des parents tout ce qu’il y a de plus repentis, enfin en apparences. Propriétaire de trois des plus grands casinos de Las Vegas, mon père se place 3ème fortune des Etats-Unis d’Amérique. Le Tangers, le Palms et le Luxor, tous trois lui appartienne, et il a même adopté les méthodes de là-bas pour faire exécuter les tricheurs. Il est fort mon papa ! J’aurais pu en être fière si j’avais compris que l’illégalité faisait parti de mes gênes, je ne cherche même plus à lutter. Ma mère s’est reconvertie dans le claquage massif de fric. Elle est super bonne à ce jeu là. Ventes privées, vêtements, grands créateurs, architectes… Elle a un goût très sûr en matière de pognon. Moins en ce qui concerne notre éducation à Julian et à moi. Remarque vu comme on a viré…
Je me suis donc fait une vie tout ce qu’il y a de plus normale, au States, avec les déboires et les avantages que procurent une vie au Nevada pour des fils de grands friqués plutôt flambeurs au premier abord. Non OK, carrément super flambeurs. Une Porsche Corvette a été la première bagnole de mon frère, à tout juste 16 ans, l’époque où les petits français se démènent tout l’été pour s’acheter un vélo ou un scooter. Personnellement j’ai eu droit à une Ferrari. La couleur me plaisait pas mal. J’ai toujours aimé le rouge !
Au lycée j’étais la reine des plans tordus. Kidnapper le gardien pour choper ses clés et faire une grande fête dans le gymnase du lycée, ne le libérer qu’au petit matin, lui foutre une trouille bleu pour ne pas qu’il parle. J’ai été à bonne école. Et Julian m’a appris pleins de trucs ! Je sais taper le code de ma carte Gold depuis que j’ai tout juste 6 ans. J’ai appris ça bien avant de savoir lire. Je suis forte en maths ^^
Et puis vient un moment où j’ai eu envie de vivre par moi-même. Voyant Julian se faire des soirées à plus de 10.000$ après un contrat lui ayant prit une petite journée de recherches, je me suis dit qu’aller faire les saisons ne servait à rien ! Autant jouer de mes charmes, et je suis très forte à ce jeu là. Mais Las Vegas est une petite ville, alors histoire de me faire oublier et non de me mettre au vert, je suis retournée chez moi, en Italie. A Naples pour être plus précise. Là je suis entrée dans le monde professionnel. Ici le boulot ne se cherche pas en agence d’intérim, mais plutôt dans la rue. Je ne fais pas le trottoir, mes clients sont tous plus friqués les uns que les autres. Mais eux peuvent te croiser dans la rue, tandis que si tu les élimines… Voila comment j’ai viré de bord. Des petits contrats par-ci par là, pute de luxe, c’est ma couverture, c’est ce pour quoi je suis censée passer. Remarque c’est encore la couverture la plus crédible que je n’ai jamais vu. On ne se dit pas que je suis prix Nobel quand on me croise. Mais la vraie moi c’est tueuse à gage. Je rends justice à des gens qui ont les moyens, et qui savent claquer des doigts en me donnant leur ordre de mission.
Je suis sur un gros coup en ce moment, je dois m’associer au clan Scalabrino, et faire équipe avec le fils apparemment, un contrat multiple qui pourrait rapporter gros. La famille c’est sacré en Italie. Personne ne nous contredira. Je m’en vais donc exécuter ma tâche avec professionnalisme.
Un frère Mercenaire, le père dans les affaires, la mère dans la dépense, la fille dans la finance ! Bienvenue chez les Lucati.
▬ ma aller, plou dé blague ! tou es qui en fait ?
.pseudo : Lily
.âge :19 ans
.nana ou p'tit mec :Nana, en tout cas je suis aussi chiante
.double compte :Nope
.avatar :Cameron Richardson
.commentaire : Milo est... So sex' !
