Sujet: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Dim 31 Oct - 16:37
Ses talons claquèrent avec fracas sur le sol de Naples. Clap Clap Clap. « Ella, Ella, Ella, j’ai bien cru que tu allais me poser un lapin ! » s’exclama alors un homme d’une cinquantaine d’années. Les cheveux gris, bien baraqué, le visage souriant, habillé d’un costard Ralf Lauren lui ayant couté bien plus que quelques euros, Angelo Griatzi dans toute sa splendeur déposa un baiser sur la tempe de la femme –ou devrais-je dire, la jeune fille, qui venait de le rejoindre. Devant eux se dressait un immense hôtel, le Palazzo Alabardieri. Grand hotel de Naples, cet établissement était l’endroit idéal pour soirée en tout genre, et chaque samedi soir, vous pouviez être sur que la salle de fête était réservée et attendait des centaines de personnes. « Bonjour Angelo. Désolée, j’ai eu un petit contretemps, mais je suis là. » Répondit Francesca, alias Ella pour la soirée. « J’avais raison, cette robe te va à ravir. » enchaina l’homme, reluquant la demoiselle sans gêne. « Merci, j’avoue que cette couleur me va plutôt bien, vous avez bien choisi, en effet… » .En rentrant du travail en fin d’après-midi, la jeune De Luca avait vu avec plaisir que, comme convenu, son « client » de ce soir lui avait fait parvenir une jolie robe de soirée, avec de beaux escarpins assortis. Un beau cadeau, aspect de son second travail qu’elle appréciait particulièrement. « Allez, allons-y, je ne te paye pas pour faire la causette. » Sec et tranchant, il prit la main de la brunette, et l’entraina à l’intérieur de l’hôtel. Déjà, des dizaines et des dizaines de personnes les saluèrent, et Ella rendit le sourire à chaque personne présente. Elle n’était pas encore totalement à l’aise dans son nouveau rôle d’accompagnatrice, mais son client, qui était déjà un habitué, lui assurait cependant qu’elle se comportait à merveille. Une serveuse passa, et Angelo attrapa deux flutes à champagnes. Une pour lui, et une pour la sublime femme qui l’accompagnait. A ses amis et à ses collègues, il la présentait comme sa nouvelle amie. Ca, c’était l’aspect déplaisant de son nouveau job. Oui, le regard de ces gens qui se posait sur vous à cet instant, se demandant qu’une petite minette faisait avec un homme comme lui –à part pour lui soutiré du pognon- était évidemment quelque peu déplaisant. Mais elle restait d’un naturel souriant, jouant son rôle à la perfection. Et pour cause, elle avait en effet un bon petit paquet d’argent en récompense. Juste pour jouer la jolie madame parfaite.
A vrai dire, elle s’ennuyait à mourir. Elle n’aimait pas ce trop plein de luxe qui se dégageait de cette soirée, lui rappelant d’un peu trop près son père et ses soirées mondaines qu’elle avait du se taper pendant toute son enfance et son adolescence. Discrètement, elle se pencha à l’oreille d’Angelo, et lui murmura qu’elle allait retoucher son maquillage. Il acquiesça d’un signe de tête, et elle fila de la salle, et prit la direction des toilettes. Elle allait arriver à destination, au moment où elle tomba nez à nez avec un Napolitain pas vraiment inconnu, et dont la présence dans un tel endroit ne présageait vraiment rien de bon pour elle.
Dernière édition par Francesca De Luca le Lun 1 Nov - 12:50, édité 1 fois
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Dim 31 Oct - 22:47
Ce soir, Mattéo sortait sans trop savoir ce qui l'attendait. Mais l'inconnu ne lui faisait pas peur, surtout lorsqu'une belle plante lui servait de guide ! En effet, ce soir le jeune homme devait retrouver une charmante demoiselle qu'il avait malencontreusement -et en réalité volontairement- bousculé au détour d'une ruelle, en regagnant sa voiture à la sortie du boulot. Une dénommée Julia, grande, brune, au sourire angélique et au corps bien fait. Pas farouche pour un sous, et même des plus charmante lorsqu'on prenait en compte la facilité avec laquelle il avait obtenu son prénom et décroché son numéro de téléphone. Un vrai jeu d'enfant, presque trop facile ! Mais il ne le refusait pas non plus, préférant envisager une conquête trop simple plutôt que rien du tout ! Mattéo fonctionnait ainsi. Du moment où la demoiselle avait un certain potentiel, et je parle là d'une physique avantageux, il ne perdait jamais une occasion d'en faire, comme le disait si bien ses potes : son quatre heure à une heure bien tardive. Il ne fallait pas non plus le prendre pour un goujat, qui traitait les femmes comme des kleenex. Il ne s'attachait pas, c'est tout... Après deux semaines de pseudo relation, il y mettait un terme en leur présentant de plates et fausses excuses, manquant parfois de se prendre une lampe ou une verre dans la tête. Celle-la semblait plus douce que les autres... Il ne craignait donc rien s'il l'abandonnait dans les draps d'un hôtel ! Elle lui avait donné rendez-vous à l'hôtel Palazzo, ce qui l'avait beaucoup étonné. L'endroit était des plus chic, réservé des mois à l'avance pour de sublimes réceptions auxquelles le petit animateur radio qu'il était n'assistait jamais, à défaut d'avoir les bons contacts et les invitations qui allaient avec. Aurait-il mis la main sur une petite fille à papa friqué qui aurait deux, trois recommandations à lui faire ? Il suffisait de s'y rendre et de la retrouver pour le savoir ! Pantalon noir, chemise d'un bleu-gris très discret, surmonter d'une veste, il était fin prêt. Ça n'avait rien d'un costume trois pièces digne des plus grands gentlemen, mais tant qu'il était bien habillé, de manière élégante et distinguée, ça faisait l'affaire !
Il y avait un de ces mondes ! C'était de la pure folie ! Se faufilant parmi les convives, Mattéo prenait ses marques. Comme il en avait l'habitude, il allait et venait, s'inspirant de l'allure de certains, adressant quelques sourires polis et hypocrites. Au passage d'un serveur, il récupéra une flûte de champagne. Son regard balayait la salle, cherchait la crinière brune de sa proie. C'est alors qu'il cru l'avoir repéré. Belle italienne, de dos, à deux heure... Il tourna la tête, tentant d'apercevoir son visage, en vain. Soit elle se tournait dans l'autre sens, soit quelqu'un d'autre lui passait devant ! En tout cas, elle était déjà accompagnée, de ce qui semblait être son père aux vues de ses cheveux grisonnants. « Ah mais te voilà ! - Oh ! Une voix presque chantante, mais trop aiguë pour être justement appréciée... Elle était donc là ? Il se retourna et posa son regard sur Julia. Visiblement elle ne s'était pas téléportée, puisque sa robe bleu lavande ne ressemblait en rien à la tenue de la demoiselle qu'il avait précédemment observée. - Tu t'es fait beau pour moi à ce que je vois... - Oui, oui... - répondit-il machinalement en cherchant à nouveau l'inconnue du regard. Julia le fixait, étant à deux doigts de se vexer par son attitude. Le jeune homme finit par s'en excuser et lui tendit la coupe de champagne qu'il n'avait pas encore touché. - Tu m'excuses un instant ? J'en ai pour deux petites secondes... - Oui, mais je... - Tu es sublime, mia bella ! » - lança-t-il rapidement pour la faire rougir, mais surtout taire. Rapidement, il se fraya un chemin jusqu'aux quelques personnes rassemblées près de la jeune femme, et fut heureux de voir cette dernière s'éloigner. Il l'avait reconnu, il en était à présent certain ! Même si cela pouvait être assez fou, il en était intimement convaincu. Cette démarche, cette allure... C'était elle : Francesca. Il contourna quelques convives, et pressa le pas, pour finir par la dépasser. Il comptait faire son petit effet et la surprendre, en tombant nez à nez avec elle.
A la tête qu'elle fit, cela avait dû fonctionné et Mattéo en était très fier. Affichant un sourire en coin, il glissa ses mains dans les poches de son pantalon. « Bonsoir mademoiselle De Luca... Comme on se retrouve ! » Drôle de coïncidence, n'est-ce pas ? C'est vrai que depuis qu'il l'avait plaqué, elle avait littéralement disparu de la circulation. Du jour au lendemain, plus de Francesca ! Il la soupçonnait même d'être une magicienne !
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Lun 1 Nov - 17:46
La soudaine apparition de Mattéo ne la mit aucunement en joie. Oh non, bien au contraire, et son visage était bien loin de cacher ses émotions. Yeux sombres, sourire invisible, elle prit son petit air exaspéré, que son père aimait tant lorsqu’elle était enfant. Et puis, la voix et le ton qu’il prit alors pour s’adresser à elle ne lui plu pas des masses, et, bizarrement la demoiselle était plus que certaine qu’il prenait désormais un malin plaisir à la prendre de haut. « Monsieur Dileoni… Que me vaut ce mauvais plaisir ? » Répondit-elle alors, sur le même ton qu’il avait prit. Une légère pointe de rancune pouvait s’entendre dans sa voix, rancune qu’elle avait en elle depuis quelques mois maintenant, depuis qu’il avait subitement mis fin à leur relation. Les deux protagonistes étaient sortis ensemble pendant quelques mois, et Francesca avait été vraiment bien dans ses bras. Bizarrement, ça avait des mois de calme et de totale zenitude pour elle, et ce genre de moments étaient si rares dans sa petite vie, qu’elle avait pensé pendant un bref instant que le bonheur avait véritablement frapper à sa porte. Jusqu’au jour où Mattéo, avait fuit, sans vraiment donné d’explications. Aujourd’hui, il restait pour elle qu’un sale lâche, incapable d’apprécier à leur juste valeur les bons moments que la vie lui offrait. Néanmoins, le fait de le revoir aujourd’hui, là devant elle, toujours aussi beau qui plus est, ne pouvait que lui procurer un petit pincement au cœur, en souvenirs des deux derniers mois qu’elle venait de vivre. A peine deux semaines après qu’il l’ai congédié de sa vie, Francesca avait appris une nouvelle des plus déconcertante, et elle avait décider de rentrer chez elle, à Florence… Son retour dans la famille ne s’était pas passé parfaitement, et c’était même terminé en véritable drame pour elle, et même si Matt n’était nullement au courant de tout ce qui s’était passé, elle lui en voulait… Il faut toujours reporter la faute sur quelqu’un d’autre disait-on. Et pour Francess, Mattéo semblait la personne idéale. «Etrange de te voir dans un endroit si… chic. Cela ne te ressemble tellement pas. » Reprit-elle ensuite, plus froide que jamais. Son regard descendit légèrement le long de la tenue du jeune homme. Oui, il était chic, très classe même, et elle se demandait qu’elle genre de nana il avait pu se dégoté pour pouvoir venir à ce genre de soirée. Le fait d’ailleurs qu’il soit là, ne lui plaisait pas vraiment. En effet, Francesca ne tenait absolument pas à ce que son nouveau boulot soit connu de tous, préférant garder ça pour elle… D’accord, c’est évidemment parce qu’elle craignait les moqueries et les regards déplaisants de ses amis… Escort Girl, ce n’était pas le job le plus reluisant de l’année, c’était indéniable, mais elle ne pouvait cracher devant les beaux billets qu’elle recevrait à la fin de la soirée. Elle connaissait Mattéo plutôt bien, et savait que si il découvrait ce qu’elle faisait ici, il ne garderait pas tout ça en suspend. C’était trop gros pour qu’il le garde pour lui, et elle était certaine qu’il n’hésiterai pas à balancer cette nouvelle info choc à la radio…
Dernière édition par Francesca De Luca le Jeu 4 Nov - 16:32, édité 1 fois
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Lun 1 Nov - 18:52
Mattéo était surpris de la voir ici... Il faut dire que les nouvelles avaient été bien rares depuis le jour où il l'avait laissé tomber. Normal en même temps, vous ne croyez pas ? Il savait pertinemment qu'elle lui en voulait à mort. Est-ce que cela le dérangeait pour autant ? Pas le moins du monde. Elle n'était pas la première à qui il faisait le coup, et ne serait probablement pas la dernière non plus. Les quelques mois passé avec elle avaient été sympa, il ne pouvait pas le nier. Elle avait été une parfaite petite amie, attentionnée et douce, câline à souhait. Il avait apprécié partager tous ces moments avec elle, et leur couple avait fait des envieux. Sauf que le bonheur, ça n'était pas pour lui. Pire même, il semblait carrément le craindre. Quand tout allait trop bien pour lui, Mattéo avait le don de tout foutre en l'air et d'envoyer valser un élément de sa vie. Ca tombait sur sa nana, à défaut de son boulot. Fransesca, comme les autres avant elle, ne l'avait franchement pas digéré et maintenant elle faisait la gueule. C'est qu'elle était tout de même carrément plus canon avec un léger sourire en coin !
Etonné, il parvenait tout de même à le dissimuler. Comme s'il allait laisser paraître la moindre émotion ! C'était mal le connaître que de le penser. Il gardait ce petit sourire en coin, arrogant à souhait, capable de rendre dingue quiconque osait l'affronter. Et il s'en amusait. Son petit ton hautain accentuait le personnage et entamait la partie. Il était prêt à jouer avec les nerfs de la jeune femme, usait de diverses provocations. Oh non, il était bien loin de faire profil bas alors qu'il était responsable de leur séparation et pouvait d'ailleurs paraître comme le salaud de l'histoire ! Soit, il assumait ses actes ! Elle tentait de l'atteindre mais ses paroles ne l'atteignait pas. Dommage. « Oh... Que de rancune... Et puis, je pense que tu peux faire mieux ! » Tant qu'elle évitait la gifle, tout lui convenait ! Il la défia du regard, affichant un sourire bien plus franc. Puis son regard se balada le long de ses formes, détaillant sa tenue. Elle était bien élégante ce soir... Non pas que cela l'étonnait, mais cette robe devait coûter une coquette somme, et il doutait qu'elle en ai eu les moyens à se souvenir des petites crises qu'elle lui faisait quand ils faisaient les courses pour leur repas en tête à tête. Lui était du genre à prendre tout ce qui lui tombait sous la main, et elle à reposer les aliments inutiles au fur et à mesure...
« Ouais je sais... Toi aussi tu te montres curieuse visiblement ? » Elle venait voir ce que ça faisait d'afficher des sourires hypocrites à des inconnus et à faire comme si, elle aussi, avait littéralement un balais dans son beau petit derrière ? En tout cas, elle avait été en bien étonnante compagnie. « T'es venue seule ou t'as mis le grappin sur un fils à papa ? » Il optait plus pour la seconde hypothèse, et s'attendait d'ailleurs à ce qu'elle tente vainement de le narguer en appelant ce dernier. Il la voyait déjà vanter les mérites de son prince charmant, tout en le tenant par le bras. Mais ce fut un homme d'une toute autre allure qui s'approcha d'eux. Angelo Griatzi se stoppa à leur niveau. « Un problème, ma puce ? » Là, Mattéo resta scotché, et carrément muet. Ouvrant de grands yeux étonnés, il fixa la brunette. Ma puce ? Aux vues de sa beauté, il n'avait pas douté un seul instant qu'elle l'ait rapidement remplacé, mais pas par ce type. Il retenait le mot « débris » d'ailleurs. « Je complimentais juste votre compagne sur sa tenue... Elle est toute en beauté. - C'est vrai, une véritable étoile... » Wow ! C'était d'un ringard... Mattéo esquissa un sourire forcé, alors que l'homme s'excusa auprès de la belle, prétextant aller chercher deux coupes de champagne bien fraîches. Mattéo croisa les bras, et se frotta doucement le menton, en se retenant de rire. « Excuse-moi... Pas de fils à papa. Le grand-père, directement ! Tu t'embêtes pas ! » C'était facile, c'est vrai... Mais tellement tentant !
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Jeu 4 Nov - 16:58
Depuis leur séparation, elle n’avait pas eu de nouvelles de lui, et à vrai dire, n’avait nullement cherché à en avoir. Même quand elle avait appris qu’elle attendait un enfant, de lui, l’idée de le contacter et de le mettre au courant lui avait vaguement effleuré l’esprit… Vaguement, furtivement, et très vite elle avait chassé cela de sa tête. Non. Cela ne servait strictement à rien qu’elle le tienne au courant. Elle connaissait déjà sa réponse, qui aurait été la même que celle qu'il avait eu face aux jours heureux qu’il vivait avec elle : la fuite. L’indifférence. L’arrogance. Comme il était coutume chez lui après-tout, et cela ne l’aurait même pas étonnée. Et puis finalement, elle s’était dit que quitter la ville était la meilleure des solutions. Rentrer bien sagement chez papa et maman, retrouver l’esprit de famille perdu –depuis très longtemps-, se faire chouchouter quelques temps… et espérer que la nouvelle de sa grossesse passerait auprès de ses parents comme une lettre à la poste. Sauf que visiblement, Francesca oublia de timbrer cette jolie lettre, et elle revint tout droit à l’expéditeur, avec un certain fracas et une certaine rancœur pour elle. Et hop, on fuit de nouveau, et hop… on fini à l’hôpital, et oh… plus de bébé. Et ce fut surtout à cet instant là, que, sa fierté en prenant un coup, elle avait décidé de reporter toute la faute de sa misérable vie sur son ex. Après tout, c’était de sa faute non ? C’était lui qui l’avait quitté, non ? Oui, vous allez me dire que c’était bien elle qui avait décidé de ne rien lui dire, de quitter la ville… Oui, mais tant pis. Elle aimait cette idée que tout était de sa faute. Le regard noir, elle croisa les bras sur sa poitrine. Il ne lui faisait pas peur, bien au contraire, elle était prête à déversé sur lui un flot de parole retenu depuis longtemps. Soutenant son regard, la belle Italienne afficha un petit air de dégoût lorsque Mattéo reprit son traditionnel sourire en coin. Au début, elle avait trouvé cela charmant. Sexy même. Mais elle se rendait compte aujourd’hui que c’était pitoyable, qu’il en jouait bien plus qu’il n’en fallait. Son regard en disait long sur ce qu’elle ressentait pour lui aujourd’hui : elle le méprisait. Et bien vite, les mots qu’elle redoutait le plus arrivèrent. Il ne perdait pas de temps ce goujat ! D’un ton moqueur, il lui demanda si elle avait mis le grappin sur un fils à papa. Elle n’était nullement le genre de femme à exposer ses relations à la vue de tous, et encore moins à s’en vanter. Surtout qu’elle savait pertinemment que ça n’aurait absolument aucun effet sur le jeune homme et son sourire cynique. « Je ne vois pas en quoi ça te regarde… » Commença-t-elle, avant d’être soudainement interrompue par une main, froide, vieille, qui se posa dans le bas de son dos. Elle se crispa, évidemment, et même si l’homme –le vieux- ne sembla pas le remarquer, Francess fut certaine que cela n’échappa aucunement à Mattéo. « Un problème, ma puce ? » Questionna Angelo en regardant Mattéo d’un œil pas vraiment amical. « Non, non, aucun… » « Je complimentais juste votre compagne sur sa tenue... Elle est toute en beauté. » Répondit Mattéo Diléoni, lui coupant ainsi la parole. Elle le dévisagea d’un regard noir, puis leva quelque peu les yeux au ciel en entendant la réponse d’Angelo. Quelle merde. Quel con. Quel vieux chnok ! Le sourire qu’afficha alors le jeune homme voulait tout dire, et là, elle savait qu’elle était vraiment en mauvaise posture. Qu’il parte…Et vite ! Et c’est d’ailleurs que le quinquagénaire (xD) s’extirpa, prétextant aller chercher deux coupes de champagne. Elle soupira fortement, et posa son regard sur Matt, qui affichait toujours cet horrible sourire. La remarque qu’il balança alors lui fit serrer les dents afin de s’empêcher de se mettre à lui hurler dessus. « Garde des remarques débiles pour toi, veux-tu, ce n’est pas ce que tu crois ! » s’exclama-t-elle en reprenant la direction des toilettes, le bousculant au passage. « Et range moi ce sourire horrible ! » reprit-elle alors qu'elle lui tournait le dos.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Jeu 4 Nov - 21:35
Mattéo était un personnage bien difficile à cerner... Cependant, quand on le connaissait un minimum, on pouvait aisément deviner que ce sourire en coin ne présageait rien de bon. Ça n'était pas un être foncièrement méchant et profondément diabolique, mais il se planquait bien souvent derrière une bonne dose d'arrogance et de provocation. Là, il tentait de savoir si la jeune femme, des plus ravissantes ce soir, était venue accompagnée. Lui, n'en doutait pas un seul instant. Elle devait être dans la même situation que lui. Son ticket d'entrée devait être un jeune héritier. Ce qui changeait chez leurs partenaires respectifs restait la tenue, la coupe de cheveux et les hormones ! Il la questionnait, et Francesca se montrait bien agressive à son égard. Ainsi, elle lui donnait à sa façon une réponse. Oui, ce soir elle était au bras d'un homme plein aux as ! Cela pouvait presque se lire sur les traits contrariés de son visage. Quel dommage, elle était si jolie lorsqu'elle souriait... Ce soir elle était aussi froide qu'un iceberg prêt à faire couler le Titanic ! Il ne tenait pas spécialement au rôle de Jack, qui allait finir en glaçon et mourir. Mieux valait pour lui de garder sa place d'observateur ! C'était ce qu'il savait faire de mieux ! Et ainsi, il allait pouvoir deviner qui était l'heureux élu, qui avait probablement pris sa place dans le coeur de la belle -s'il en restait quelque chose puisqu'il l'avait brisé d'après ses souvenirs. A moins qu'il l'ai tout simplement acheté. C'était une possibilité... Qui sait ? Francesca était pleine de surprises !
Et là... Il lui tirait son chapeau ! Car jamais, ô grand jamais, il n'aurait pu imaginer qu'il s'agissait de ce mec ! Bon pour prendre sa retraite et profiter de ses vieux et derniers jours dans une grande et luxueuse maison de campagne, ce quinquagénaire n'avait rien du cavalier type auquel il avait pensé. Mais il semblait se montrer bienveillant, puisqu'il s'assurait que tout allait bien et se rendait serviable en allant chercher du champagne. Mattéo hésita même sur le coup à lui demander un double whisky pour rapidement effacer de son esprit les visions d'horreur qu'il avait du charmant petit couple qu'ils semblaient former. « Ma puce... » Oh mon dieu ! Mais où avait-elle trouvé ce mec ? Comment avait-il réussi à obtenir son attention plus de quelques secondes ? Son visage était quasiment planqué sous les rides, imaginez un peu le type ! Avec son sourire trop blanc pour être naturel à son âge, ses cheveux grisonnant et cet accent bourgeois... Un peu plus et il donnait la nausée à Mattéo avec cette surdose d'attention et de courbettes. Bien évidemment, le jeune Dileoni ne loupa pas une occasion pour se moquer, bien qu'il ai tenté de ne pas rire en présence du petit vieux. La belle avait l'air froissée, et même carrément en pétard. Il se foutait d'elle après tout, c'était normal. Elle serrait les dents et se retenait probablement de l'égorger. D'ailleurs, elle en était que plus sexy ainsi. Il était impossible de le nier. Le priant de garder ses remarques pour lui, elle ne fit que le relancer. Il n'en fallait pas beaucoup pour cela et ses quelques mots furent amplement suffisant ! Au passage, son sourire ne fit que s'accentuer, comme pour essayer de la faire enrager. Il la laissa passer devant lui, et se retourna, la suivant du regard. Se moquant éperdument des gens qui les entouraient, il lui lança : « Non mais t'es sérieuse là Francess ? Il te fait grimper aux rideaux en t'énumérant le montant de ses actions et de son compte en banque, c'est ça ? » Avec de pareil insinuations et sous-entendus, elle allait probablement se figer sur place et faire demi-tour pour s'assurer qu'il allait la boucler ! Parfait, c'est tout ce qu'il désirait. La voir revenir vers lui ! On ne les avait pas encore bien remarqué et Mattéo hésitait à en rajouter un couche. Comme prévu, elle revint sur ses pas, prête à lui faire ravaler ses mots, lorsque son cavalier fit une nouvelle apparition. Il lui adressa un sourire hypocrite et mielleux, puis lui tendit une coupe de champagne. Mattéo l'attrapa à la volée et la bu d'un seul trait. Il la lui rendit et s'empara de la main de la belle. « Toutes mes excuses, je vous l'emprunte le temps d'une danse... » Sans lui demander son avis, il l'entraîna parmi les quelques danseurs de salon, posa sa main libre sur sa taille, et entama quelques pas. « Vous êtes mignons tous les deux... » Elle allait lui arracher la tête, c'est sûr !
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Ven 24 Déc - 10:15
Elle qui voulait à tout prix cacher son nouveau « job », si on pouvait appeler cela un job, il fallait qu’elle tombe sur la personne la plus méprisable –ou presque- de Naples, qui, n’hésiterai pas une seconde avant de divulguer ce qu’il n’allait pas tarder à apprendre ce soir. Elle ignorait qu’elle attitude adopter à présent face à Mattéo ? Devait-elle feindre filer le parfait amour avec un homme plus âgé qui aurait pu être son père ? Là, elle entendait déjà les moqueries qui fuseraient de la part du bel Italien. Il ne se priverait pas pour la démonter, chose qu’il avait déjà commencé à faire d’ailleurs. Certainement qu’il imaginerait que, depuis qu’il l’avait quitté, elle n’avait pas été capable de se retrouver quelqu’un à sa hauteur, et que, par dépit et désespoir, elle s’était tourner vers le premier venu… pas de chance, un vieux ! La seconde solution était de lui faire croire qu’elle avait pitié d’Angelo, un homme fraichement divorcé, et qu’elle avait accepté de l’accompagner à cette soirée uniquement pour qu’il retrouve un peu le sourire… Mais cette possibilité lui paraissait peu crédible. Même si Francesca était le genre de nana généreuse et bienveillante, Mattéo savait pertinemment qu’elle n’aurait pas été jusqu’à accompagner un vieux à une soirée, juste par pitié. Non…. La troisième et, certainement dernière possibilité était de tout lui avouer. Qu’elle se faisait passer pour la cavalière de cet homme, et qu’en échange, elle recevrait un bon paquet de fric à la fin de la soirée. Mais là, elle le voyait déjà se plié de rire, se foutre monumentalement d’elle, avant de crier, en plein milieu de la salle qu’Angelo Griatzi avait recours aux bons services d’une Escort-girl. Non, ça ferait scandale à la soirée, Mattéo serait content, il aurait pleins de ragots à raconter à la radio, et elle perdrait son job… bref, non, ce n’était pas une bonne idée non plus. Alors quoi faire ? Finalement elle préféra mettre fin à la conversation plutôt que de donner de fausses justifications sur la raison de sa présence ici, avec cet homme, et tourna les talons, priant au fond d’elle pour que Mattéo décide de la laisser tranquille…. Mais la voix du beau brun résonna de nouveau dans la salle, plus forte que jamais. En entendant ces mots, la demoiselle se figea effectivement sur place. Elle ne se retourna pas tout de suite, tendant l’oreille, soulagée qu’autour d’eux, les conversations n’aient pas cessées. Bon, visiblement, personne n’avait entendu les propos du jeune homme, et c’était tant mieux. Mais elle ne pouvait se permettre de le laisser recommencer, sachant pertinemment qu’il ne ferait que d’augmenter un peu plus son arrogance. Il voulait qu’elle réagisse ? Soit. Elle allait réagir. Le rouge aux joues, les yeux en colère, elle fit volte face et revint vers lui. Elle s’apprêta à lui faire ôter cet odieux sourire de son visage de démon, lorsqu’ Angelo revint à la charge, deux coupes de champagnes à la main. Francesca se stoppa alors net, préférant attendre qu’Angelo reparte avant de répondre à Mattéo. Ce dernier but cul sec sa coupe – quelle classe…, avant d’attraper le bras de la demoiselle, et d’annoncer à son cavalier, qu’il l’empruntait. La belle Italien vit le regard d’Angelo s’assombrir. Voir sa cavalière s’envoler avec un autre n’était pas forcément agréable, et cela allait sûrement faire jaser, mais il n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit, que les deux jeunes se trouvaient déjà au milieu de la piste. Les dents serrées, elle s’accrocha à son dos, dans lequel elle n’hésita pas à y rentrer ses ongles. « Tu ne sais pas de quoi tu parle, idiot… » Marmonna-t-elle, évitant soigneusement de le regarder. Suivant ses pas, mais gardant son corps à bonne distance de son torse, Francesca lui marcha sur le pied, volontairement. « Oups, je suis vraiment navrée, j’ai bizarrement était attirée par ta connerie. »
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Ven 24 Déc - 17:20
Il l'avait embarqué pour une danse... Et peut-être une seconde par la suite ; et une troisième, jusqu'à ce qu'il ait obtenu tout ce qu'il désirait. De plus amples informations concernant ce couple des plus étonnants lorsque l'on connaissait la jeune femme... La voir auprès d'un homme dans la force de l'âge, si mûr, le surprenait. Alors forcément, il laissait librement s'exprimer sa curiosité. Quitte à frôler le scandale en parlant un peu trop fort, simplement pour la provoquer. Il avait toujours adoré le faire, mais suite à ces retrouvailles inattendues, c'était encore meilleure ! L'embarquant dans le rythme de la musique, posant l'une de ses mains dans son dos, il entama la danse. Elle était bien contrainte de le suivre, alors qu'il sentait qu'elle le tenait à bonne distance à la force de ses maigres petits bras. Malgré les tensions quasiment palpables entre les deux jeunes gens, la grâce était au rendez-vous. Ils se fondaient dans la masse des danseurs, se soustrayant au regard du papy de la brunette. Enfin de son cavalier officiel quoi... Il ne savait pas de quoi il parlait d'après elle, ponctuant le tout d'un « idiot » digne de ce nom, qui sonnait presque comme un compliment en franchissant le seuil de ses lèvres. Mattéo esquissa un sourire en coin, amusé de la sentir autant sur la défensive.
Ce soir, elle semblait presque mauvaise. Hargneuse en tout cas. Elle le lui prouva en lui écrasant le pied. Il grimaça doucement, alors qu'elle feintait de s'excuser. Ça transpirait l'hypocrisie tout ça... Mais elle avait bien le droit de se comporter ainsi, non ? Après tout, c'était lui qui l'avait jeté et en plus de ça il se permettait des commentaires déplacés au sujet de l'homme qu'elle accompagnait ce soir. Mais la réflexion qu'elle lui jeta au visage, d'un air plutôt satisfait, fut pour Mattéo une véritable perche. « Tu es toute pardonnée... » -lança-t-il calmement, avant de rire doucement pendant quelques instants, histoire de retenir son attention. Une fois chose faite, il lui fit faire un tour sur elle-même, ôtant donc sa main de son dos et la forçant indirectement à croiser son regard. Puis il attrapa la fameuse perche et se décida à répliquer : « Ce n'est pas nouveau, t'as toujours été attirée par ma connerie... » Et là, il pouvait être fier de lui car elle allait probablement tout faire pour le remballer et obtenir le dernier mot. Elle allait vouloir le contredire, il en était quasi persuadé... Quelle femme avec un tel caractère ne l'aurait pas fait ? Il avait hâte de voir ce petit volcan sous pression finir par exploser. Il l'avait toujours trouver très belle une fois en colère pour ne pas dire littéralement en pétard. Il se souvenait encore de son doux visage lorsqu'elle lui avait jeté un oreiller à la tronche le jour où il l'avait plaqué...
Tournoyant une nouvelle fois, la belle reprit sa place initiale dans ses bras. La main de Mattéo en fit de même, se posant à nouveau dans le bas du dos de la brunette. Presque baladeuse la coquine d'ailleurs ! Il l'attira contre lui avec force mais néanmoins délicatesse, puis se penchant à son oreille, il vint y glisser quelques mots... « Bon et si tu me disais ce que tu fais avec Papy Brossard ? Ça m'étonnes de toi ! Sincèrement... » Elle allait le frapper ? Peut-être... Parce qu'il doutait qu'elle lui explique réellement ce qui se tramait sous ce pseudo rendez-vous galant.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Dim 2 Jan - 11:53
S’il y a quelques semaines on lui avait dit que sa relation avec Mattéo serait réduite à se lancer des pics de ce genre, Francess n’y aurait tout bonnement pas cru. Pas avec ce qu’ils étaient en train de vivre, non. Mais ne dit-on pas que, de l’amour à la haine il n‘y a qu’un pas ? Aujourd’hui, la jeune femme commençait à comprendre ce que cette citation signifiait, puisqu’elle en était en plein dedans. Elle l’avait aimé, ou tout du moins avait cru l’aimer. Qu’en était-il pour lui ? L’avait-il au moins aimé ? Ou avait-il seulement fait semblant pendant les quelques mois passés ensembles ? C’était ces multiples doutes sur la sincérité du jeune homme qui la rendait froide et quelque peu hargneuse en sa présence. Sans oublier les aventures douloureuses qu’elle avait subies après leur séparation, même si, officiellement, il n’avait rien à voir avec tout ça.
Il l’entrainait au rythme de la musique – douce, guidant ses pas. Elle le suivait, cherchant à sembler la plus naturelle possible. Angelo ne la lâchait pas du regard, et elle avait bien conscience. Tout comme elle savait également qu’elle allait certainement le perdre comme « client » ce soir. Danser avec Mattéo serait pour Monsieur Griatzi tout simplement inacceptable. Il la payait pour qu’elle lui tienne le bras, pas pour qu’elle aille fricoter avec un autre ! Plus jeune en plus ! Il faudrait qu’il stoppe toute cette mascarade, au risque de bientôt être la risée de toute l’assemblée. Mais pour l’instant, personne ne semblait avoir remarqué ce qu’il se passait. Elle n’avait qu’une envie, se détacher de lui, le gifler, l’insulter de tous les noms d’oiseaux dont son petit esprit pourrait avoir idées. Mais elle ne voulait pas créer un scandale – qui avait failli avoir lieu il y a à peine quelques minutes lorsque Mattéo, très discrètement avait haussé la voix pour la faire revenir vers lui. Non, ce n’était pas la peine. Si elle continuait de danser tranquillement –façon de parler- avec lui, peut-être qu’au bout d’un certain temps, il se lasserai et irait finalement emmerder une autre nana… Peut-être… C’est en réalité ce dont elle espérait, mais, connaissant Mattéo, elle savait que généralement, il mettait beaucoup –trop- de temps à se lasser.
Lui écraser le pied avait été pour elle plus une pulsion qu’un geste vraiment réfléchi. Mais évidemment, un nouveau sourire hypocrite s’afficha sur le visage du beau brun, et, alors qu’elle s’exaspérait en soupirant, il la fit tournoyer sur elle-même, avant de la faire revenir vers lui. « Ce n'est pas nouveau, t'as toujours été attirée par ma connerie... » Répliqua-t-il une nouvelle fois. Ok, il cherchait vraiment à la faire enrager, et à vrai dire pour ce coup-ci, elle lui avait en quelque sorte tendue la perche. Ok, une immense perche, et comme tout arrogant qui se respecte, Mattéo n’avait pas hésité une seule seconde avant de l’attraper. La main de la jeune femme se resserra dans son dos. « Que veux-tu, à croire que quand on est conne une fois, on l’est une seconde… » Elle ne savait pas pourquoi est-ce qu’il tenait tant à savoir ce qu’elle fichait avec un vieux comme Angelo. C’était vrai que ça ne lui ressemblait vraiment pas. Jolie comme elle était, Francesca n’avait jamais eu trop de mal à se trouver des hommes qui lui correspondaient. Alors pourquoi Angelo ?! Elle voulait à tout prix cacher à son ex les véritables raisons de sa présence ici au bras de cet homme. Sinon, et elle le savait très bien, que sa carrière qui venait de débuter, soit dit en passant, dans le monde peu scrupuleux de l’escort-girl serait dores et déjà terminée. Il la fit tourner une nouvelle fois, puis sa main revint se poser dans le bas de son dos… un peu trop bas. Mais elle n’eut pas le temps de faire un quelconque commentaire, qu’il revint à la charge, voulant savoir ce qu’elle fichait ici. « Sérieusement, pourquoi tu fais ça Mat ?! Qu’est-ce que ça va t’apporter de le savoir, hein ? »
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Dim 2 Jan - 19:08
Oui, Mattéo pouvait être très chiant ! Beaucoup venait à penser que c'était dans sa nature... Pourtant ses discours se voulaient bien changeant suivant l'endroit où il se trouvait. Derrière le micro de la station de radio dans laquelle il travaillait et animait chaque jour une émission locale, il se voulait bien plus doux, romantique et compréhensif. Il se montrait plus posé aussi, bien que toujours très taquin... Et puis il tenait des propos bien plus rêveurs et poétiques. Il aurait été capable d'affirmer que la brunette, par exemple, était ici au bras de son nouvel amant et grand amour. Au lieu de ça, il pointait tout de suite du doigts le couple en soupçonnant le mensonge et la comédie. C'était, selon lui, tellement peu crédible. Mais regardez un peu cette véritable bombe et ce papy avec un début de calvitie assez prononcé. La belle et le croûton... Tellement peu plausible d'après lui. Non pas parce qu'il avait été avec elle avant cela... Quoique, si, un peu. Il avait aussi sa fierté de mâle, même si pour le coup c'était lui qui avait décidé de mettre un terme à leur histoire. C'était pour lui faire payer, c'est ça ? Une énorme blague pour essayer de le faire douter, afin qu'il se remette en question. Ou pas... Il tentait de la comprendre, de savoir ce qui se tramait sous tout ça. Car il en était persuadé, elle n'était pas réellement avec lui.
Elle était agressive, sauvage et impulsive. Elle tentait même de lui faire mal en lui écrasant les pieds avec ses hauts talons. La garce ! Mais Mattéo se montrait agréable, serrant les dents pour afficher un ravissant sourire. Presque trop amical d'ailleurs. Et il saisissait les perches qu'elle lui tendait. Un peu plus et il allait finir par croire qu'elle le faisait exprès tant il était facile de lui répondre avec mordant. Attirée par sa connerie ? Francesca l'avait toujours été. Il le prétendait et l'affirmait. Les souvenirs ne remontaient pas à si longtemps que ça, et si elle osait le contredire il n'allait pas perdre de temps pour lui rafraîchir la mémoire. A sa réponse, il ne pu retenir une légère moue boudeuse. « Ah bon ? Tu l'as déjà fait ? -demanda-t-il en feintant la surprise. Oh, ne soit pas aussi dure envers toi même... Francesca... Bella... Ce n'est pas si grave d'accompagné un homme avec un pied dans la tombe à ce genre de soirée... » Ce qu'il était moqueur. Il détournait les choses à sa façon, de manière à l'arranger au possible. Et puis il la provoquait en exagérant les faits. Il n'était pas si vieux que ça l'autre papy. Quoique... C'était vraiment quelque chose qui l'intriguait.
Bien évidemment, il revint à la charge. Il la questionna, à nouveau. Le résultat fut sans attente, il l'exaspérait et elle perdait patience. C'était du Francesca tout craché. Avec lui, elle avait toujours eu du mal à tenir bien longtemps. « C'est justement la question que je voulais te poser... Pourquoi tu fais ça, Frances' ? » Il accompagna le tout par un léger sourire, alors qu'il poursuivait ses pas de danse tout en faisant aller et venir sa partenaire entre ses bras. De vrais professionnels, capables de s'engueuler tout en dansant ! Avait-il répondu à sa question ? Même pas ! Qu'est-ce que ça allait lui apporter de le savoir ? Bah rien de spécial au premier abord. Après, en réfléchissant un peu plus, il pouvait toujours trouver ! « Répond, et on verra après... » -lança-t-il, tout en la plaquant contre son torse, avec sa main qui se baladait encore dans le bas de son dos.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Mer 5 Jan - 8:24
Ils pouvaient continuer très longtemps ainsi, toute la soirée et toute la nuit même. Lui, parce qu’il ne la lâcherait pas avant de savoir ce qu’elle fichait au bras de cet homme richissime, bien trop âgé pour elle. Et elle, garderait son secret aussi longtemps qu’elle en avait la force, c'est-à-dire… longtemps…. Du moins, c’est ce qu’elle espérait. Finalement, accepter ce nouveau boulot avait peut-être été une erreur. Une grossière erreur. Mais son amie Pamela lui avait tellement vanter tous les mérites que ce job pouvait lui offrir, que la jolie brunette s’était laissée tentée, sans poser de questions sur les inconvénients du travail. Car oui, tous les travails ont des avantages et des inconvénients, et le plus gros inconvénient de ce métier était ce qu’elle était en train de vivre en ce moment : la peur d’être constamment découverte par ces proches. Et même si cela semblait être le seul aujourd’hui, à ses yeux –peut-être en découvrirait-elle d’autres les prochaines semaines, c’était suffisant pour la faire douter. La nervosité de le voir ici, de ne pas se sentir à l’aise en sa présence, et de devoir feinter se plaire en compagnie d’Angelo la rendait agressive et hargneuse. Oui. Elle aurait tant aimé qu’il la laisse tranquille, qu’il lui fiche un peu la paix, mais visiblement, ça ne lui avait même pas effleuré un instant son petit esprit de mec arrogant et moqueur. Non, il se plaisait bien trop dans ce rôle là. Il reprit la parole, plus méprisable que jamais. « Je me demande ce qui me retient de te foutre une claque sérieusement, t’es vraiment un enfoiré Mat, t’as pas une nana à aller sauter ?! » répondit-elle tout en serrant les dents. Elle souriait néanmoins, pour que les gens qui pouvait les observer, et en particulier Angelo ne se doute de rien. La musique continuait, tout comme leurs corps continuaient de danser, s’alliant à la perfection dans une classe des plus poussées. A les voir, on aurait très bien pu imaginer un joli petit couple, fraîchement marié, et amoureux comme jamais. Tous les deux avait un don inné pour jouer la comédie, et ils le prouvaient aujourd’hui, par cette danse qui paraissait des plus naturelle aux yeux de tous, et en particulier du « cavalier » de Francess, ou devrais-je dire Ella. D’ailleurs, en jetant un rapide coup d’œil dans la direction de ce dernier, elle l’aperçut, les bras croisé sur sa poitrine, discutant avec un autre homme, du même âge et du même milieu que lui. Elle pouvait remarquer son visage tendu, et, à en juger par les nombreux regards qu’Angelo jetait sur la piste de danse, elle comprit bien vite qu’elle n’était pas en bonne posture. « Tu sais quoi ? Laisse tomber. On est plus ensemble, et je n’ai aucun compte à te rendre. » répliqua-t-elle alors, de plus en plus agacé. Ils jouaient vraiment au chat et à la souris, aucun des deux ne semblants d’accord pour répondre aux questions posées par l’un ou l’autre. Je l’ai dit, ce petit jeu pourrait durer très longtemps, jusqu’à ce qu’un des deux soit épuisé par ce petit manège. Et la miss De Luca savait pertinemment que Mattéo était fort. Bien plus fort qu’elle. « Et range ta main, merde ! »
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Jeu 6 Jan - 16:50
Mattéo jouait avec les nerfs de la jeune femme. Il la titillait, la poussait à bout et savait que s'il continuait ainsi il finirait par avoir raison de sa patience apparente. Oui, ainsi elle avait l'air bien calme, trop calme peut-être. Et si ses légers sourires semblaient duper tout ce beau monde, c'était loin d'être le cas de Mattéo. Il la connaissait trop bien désormais, et il se doutait qu'elle était au bord de la crise. Il le devinait sans mal ! Il faut dire que les douces paroles qu'elle lui adressait en disait long sur ce qu'elle devait ressentit à son égard. La belle Fransesca en venait à se demander ce qui la retenait de le gifler. Avec un air faussement interloqué il la fixa et leva les yeux au ciel, prenant la parole comme s'il s'adressait à lui-même : « Je me le demande aussi... Je vais finir par croire que tu en pinces encore pour moi pour faire preuve d'une telle patience. Où tu évites le scandale pour ton cher et tendre papy. Il faut ménager son petit cœur, c'est ça ? Mais saute sur l'occasion ! Tu lui as passé la bague au doigts avant de venir j'espère. Je t'aide pour l'infarctus et on fait 20 pour moi, 80 pour toi ! » Oui, là c'était un véritable enfoiré avec son humour noir. C'était tellement petit de sa part. Il n'en démordait, il avait trouvé un point faible qu'il pouvait exploiter, car c'était bien là, le seul sujet qui pouvait lui permettre de parler à la brunette. Une autre approche aurait été bien inutile car elle n'aurait pas perdu de temps pour royalement le remballer et fuir très loin de lui. Là, il provoquait, il aggravait son cas, mais il lui fournissait une réellement raison de lui en vouloir à mort. Le regard qu'elle lui lança aurait pu le tuer sur place si ses yeux avaient été deux revolvers. Se décidant à répondre à sa question il reprit la parole, venant lui murmurer ses quelques mots à l'oreille en la ramenant contre lui : « Et non, je n'ai personne à sauter ce soir... Enfin je ne crois pas ! » Ils continuèrent ainsi un petit moment, tournoyant sous le regard presque haineux, ou tout de moins très jaloux, du cavalier officiel de la jeune femme. Cette dernière, très têtue -une italienne quoi !- n'en démordait pas. Elle ne voulait pas fournir de réponse à Mattéo et se servait de leur rupture comme excuse. Elle ne lui devait aucune explication c'était bel et bien vrai. Pourtant Mattéo en voulait une : pas de bol ! Quand elle s'exclama au sujet de sa main, il ne pu s'empêcher de rire doucement. Fut un temps où elle n'avait rien eu contre cette main baladeuse... Dommage !
Le morceau se termina, laissant ces dames parées de leurs plus belles robes quitter la piste au bras de leurs cavaliers, pour céder la place à d'autres couples. Mattéo, lui, était chaud pour un second tour de piste. Francesca, beaucoup moins. Se libérant de cette étreinte, elle décida de prendre ce qui ressemblait à une fuite. « Hop, hop, hop ! » Il tenta de la retenir, en vain. Elle se frayait un chemin parmi les convives, disparaissant dans cette foule. Bousculant quelques personnes au passage, le beau brun n'en avait rien à faire. Il ne voulait pas perdre la jeune femme de son champ de vision. Quand il la vit entrer dans les toilettes pour dames, il esquissa un sourire. Elle pensait sincèrement qu'une porte avec un petit écriteau de la sorte, avec une ridicule petite bonne femme, allait le stopper ? Quelle blague ! Jetant un coup d'oeil aux alentours, il se faufila dans la pièce, ni vu, ni connu. « Oup's pardon ! » -lança-t-il à une vieille dame, visiblement choquée de voir un homme en ces lieux. Elle s'empressa de partir, Mattéo n'avait donc pas beaucoup de temps. « Je ne savais pas que tu aimais jouer à cache-cache Francesca ! Tu m'as caché ça... » Il gardait ce sourire en coin insupportable sur les lèvres. Elle ne répondait pas, enfermée dans une des cabines. Il croisa les bras, attendant sagement. Et quand enfin il entendit le loquet se relever, il se prépara a recevoir une véritable tornade. Ca ne loupa pas ! Francesca se jeta presque sur lui, posant ses deux mains sur son torse pour finalement le plaquer contre le mur. « Doucement ma jolie ! - Je ne suis pas ta jolie Mat' ! C'est fini ! » Elle entama par la suite une incroyable liste de ses défauts, jetant de l'huile sur le feu de sa colère. Elle pestait contre lui, jamais encore il ne l'avait vu dans un tel état. Bizarrement, ça lui faisait de l'effet ! Venant poser ses mains de chaque côté de son visage, il s'empara de ses lèvres avec une passion frôlant la violence et lui offrit un baiser des plus ardents.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Jeu 6 Jan - 21:00
Il se foutait d’elle, faisait exprès de la provoquer pour qu’elle enrage et, comme elle en avait l’habitude, Francesca marchait à fond dans son jeu. Démarrant au quart de tour dès qu’il prononçait la moindre parole, destinées uniquement à l’agacer, la belle Italienne se contrôlait néanmoins pour ne pas le frapper. Oui, elle avait le sang chaud, et en particulier face à un homme par qui elle avait été larguée. Un homme qui avait mis à mal sa fierté de jolie femme à qui personne ne résiste. Alors oui, elle n’avait pas apprécié qu’il la laisse tomber, surtout sans « aucune » raison visible. Quoi c’était vrai merde, elle n’avait pas fait de « connerie » en ce qui concernait leur relation, et il n’avait donc aucune raison pour l’avoir quitté !
Une nouvelle fois, sa mâchoire se crispa lorsqu’il reprit la parole. C’était simple, il était de plus en plus horripilant, et de plus en plus détestable. Se moquer d’elle, ok, mais ce pauvre homme n’avait rien demandé, et Mattéo n’avait pas le droit de s’attaquer à lui. « T’es vraiment détestable quand tu t’y mets, franchement. Tu te crois drôle, tu te crois charmant, mais tu en es bien loin, mon pauvre. Tu me ferais presque pitié, si je ne trouvais pas aussi con. » Lâcha-t-elle. Cette fois-ci, elle ne souriait plus. Rageuse, elle sentait que la musique n’allait pas tarder à se terminer, et enfin, elle pourrait échapper à l’emprise de Mattéo. Malgré tout, la mélodie traîna encore quelques instants en longueur. Elle étouffait. Mattéo l’étouffait et, en réalité, elle n’avait qu’une envie : rentrer chez elle. Tant pis pour sa petite enveloppe qu’elle devait recevoir à la fin de la soirée, d’ailleurs, elle doutait fortement qu’elle la recevrait, vu sa médiocre compagnie ce soir. Quand la dernière note retenti, la demoiselle lâcha bien rapidement son cavalier, se détachant de son emprise et fuit, bien vite, à travers la foule. Rapidement, elle rejoignit les toilettes. C’était sa destination première avant qu’elle ne tombe, plusieurs minutes plus tôt sur le jeune homme et, elle espérait qu’il ne la suivrait pas jusque dans cet endroit intime, réservé aux personnes portant des petites culottes et non des boxers. En quelques secondes, elle s’enferma dans une des cabines. Et souffla. Putain, qu’elle soirée de merde ! Il fallait qu’elle se reprenne et qu’elle rejoigne Antonio, naturelle, pour faire bonne figure. Mais à peine avait-elle eu le temps de fermer les yeux qu’un « Oups ! » se fit entendre. Elle pouvait reconnaître cette voix entre mille et, soupirant bruyamment, elle posa son front contre la porte de la cabine. Il allait l’achever.
Telle une mauvaise scène de film d’horreur, il fit un ridicule commentaire et elle ne répondit pas. Restant silencieuse, elle espérait qu’il déguerpisse au plus vite… Elle espérait, mais savait pertinemment que ses vœux ne seraient jamais réalisés. Décidant alors de bouger et de l’envoyer chier comme il le méritait, elle sortit de la cabine et se rua sur lui. « Doucement ma jolie ! » s’exclama-t-il alors qu’il se retrouvait plaqué contre le mur. Elle dans sa petite robe de soirée pastel, et lui, coincé contre le mur des toilettes, avec ce petit sourire mesquin, toujours affiché sur son visage. Du film d’horreur, on était finalement passé au film passionnel. Ok, je continue xD « Je ne suis pas ta jolie Mat' ! C'est fini ! Tu ne te souviens pas peut-être ? Tu as besoin que je te rafraichisse la mémoire ?! Putain mais comment j'ai fait pour ne pas voir avant à quel point tu étais idiot ? Un vrai branleur ! Tu cache bien ton jeu, hein derrière ton sourire hypocrite, mais quand on commence à te connaître, on comprend enfin quel petit arrogant tu es ! Tu pense peut-être être irresistible ? Mais mon pauvre, même si ta queue est souvent en action, ce n’est pas comme ça que tu va être heureux plus tard. A 50 ans, ce sera fini…. » commença-t-elle alors. Mais il ne lui laissa pas le temps de terminer, que, ses lèvres se posèrent brusquement sur celles de la jeune femme. Entammant alors un baiser passionné, Mattéo bloquait son visage entre ses mains. Répondant tout d’abord à ce baiser –oui elle a été prise par surprise xD, elle se défit ensuite, plus rouge de colère que jamais. C'est à ce moment là que, la claque, tant retardée, refoulée, mais aussi attendue partie. Sa main attérit sur la joue du jeune homme avec force. Tant de haine dans un si petit corps, ça faisait peur à voir. « Non mais pour qui te prends-tu ?! »
Dernière édition par Francesca De Luca le Lun 10 Jan - 8:46, édité 1 fois
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Jeu 6 Jan - 23:52
Ainsi dans les toilettes, il avait finit par faire littéralement exploser le petit volcan qui bouillonnait depuis un moment chez la jeune femme. Il l'avait fissuré et elle venait de craquer. Elle lui avait bien fait comprendre qu'elle déplorait son comportement et lui avait répété à plusieurs reprises et de diverses manières qu'il était un être détestable. Et alors ? Il ne s'en portait pas plus mal après tout... A vrai dire il avait adopté cette attitude depuis un moment déjà, et il se demandait même si elle l'avait connu autrement que moqueur et si franc. Tout ce qui lui traversait l'esprit était exprimé de la manière la plus simple qui soit. Spontané, ne pesant pas toujours ses mots et exagérant parfois les faits, il avait un don pour exaspéré les gens et les rendre complétement dingue. En la suivant jusqu'ici Mattéo avait su par avance qu'il allait avoir raison de sa patience et de son self contrôle. Ça n'avait pas loupé. Elle était sortit comme une vraie furie de sa cabine et l'avait poussé contre l'un des murs. Essayant de la titiller, il aggravait les choses et bizarrement, ça l'amusait. Elle, elle n'avait pas autant envie de rire que lui, ça se lisait sur les traits sérieux et mauvais de son visage. Francesca avait même entamé la liste de ses supposés défauts, qu'il écoutait avec attention. Pour une fois qu'il ne lui coupait pas la parole durant une dispute... Ça relevait du miracle !
Idiot ? Oui peut-être... Branleur ? Ah non ! Il leva l'index en signe de protestation, mais étant bien lancée, elle ne le laissa pas la contredire. Là où elle marquait quelques points, c'était pour le masque d'hypocrisie qu'il portait trop souvent maintenant, trop longtemps... Par contre, il n'allait jamais lui faire le plaisir de le reconnaître. Au contraire, il fit mine d'en être étonné. De telles accusations ? Elle tapait fort la demoiselle ! Elle était vraiment remontée contre lui... Et la voir s'énerver ainsi contre lui, avec tant de violence, de colère, ça l'émoustillait. Irrésistible ? Oui parfois il se prenait vraiment pour un canon, un « pétard » comme s'amusait à le dire sa meilleure amie, Nives... « Mais mon pauvre, même si t’as queue est souvent en action... » Un « Oh ! » outré se fit entendre dans une cabine à leur opposé. Une femme, la quarantaine, maquillée comme une voiture volée, en sortit. Elle fixa le couple avec de grands yeux, à la fois étonnés et sévères, puis quitta précipitamment les lieux. « Que de vilains mots dans une si jolie bouche Frances'... » Elle le fit taire et reprit sa phrase, terminant par le traiter de crétin qui finirait malheureux à 50 balais. Il ne la laissa pas finir et l'embrassa avec passion. Pourquoi ? Pour se ramasser une gifle. Son sourire en coin s'effaça instantanément. Il avait à présent l'air menaçant, la fixant, silencieux. Son regard se voulait bien sombre. « Ça va ? Tu te sens mieux là ? » Sa voix se voulait plus rauque. Posant ses mains sur les épaules de la jeune femme, il pris quelques secondes pour la détailler sans un mot, puis d'un geste brusque, il la retourna, la mettant à sa place contre le mur. Ses gestes se voulaient secs. Ses mains descendirent sur la taille de la brunette, redessinant ses hanches sous ses mains, afin de la maintenir fermement. Étrangement, elle ne se rebellait pas vraiment. Un peu, pour la forme... Mais il l'avait connu plus convaincante ! Cédant une nouvelle fois à ses pulsions, il se rapprocha à nouveau d'elle, avec un peu plus de réserve cette fois-ci. Ne voyant qu'elle ne lui collait pas de seconde baffe, il posa sa bouche contre la sienne et lui offrit un nouveau baiser, chargé d'une tension sexuelle indescriptible. Il sentit les mains de Francesca se plaquer sur sa nuque, alors que les siennes passaient sous ses cuisses pour relever quelque peu les pans de sa robes et la soulever en ramenant ses jambes de part et d'autre de son propre bassin.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Lun 10 Jan - 9:24
A fille italienne, caractère d’italienne… et Francesca ne se laisserait pas démontée par un homme aussi méprisable que Mattéo Dileoni. Les mots fusèrent sans qu’elle ne puisse les contrôler, mais après tout, c’était préférable que de retenir ce qu’elle avait sur le cœur. Ce n’était certes pas la conversation la plus respectable pour une jeune femme, censée incarner la grâce et la sagesse, mais Francess s’en contrefichait bien. Au diable les retenues et les bonnes manières, il était tant qu’il comprenne qu’on ne pouvait pas jouer avec elle comme avec une simple marionnette. Lancée dans sa tirade, elle ne fit pas attention à la femme qui, sortant d’une cabine les surpris. Et pourtant, elle aurait peut-être du y faire attention, car cette dame n’était autre qu’une très bonne amie d’Angelo, une femme que son cavalier avait présenté à Francesca en début de soirée. Sortant rapidement des toilettes, cette dernière se rua sur Angelo, excitée comme une puce à l’idée de lui dévoiler les petits secrets de sa cavalière. Mais Francesca continua jusqu’à ce que le jeune homme lui coupe la parole et ce, par un baiser. A cet instant là, elle entra dans une rage encore plus folle qu’elle ne l’était déjà, si toutefois c’est possible, et lui balança sa main dans la figure, avec toute la force dont elle pouvait faire preuve. Quel toupet il avait sérieux ! Peut-être blessé par ce qu’elle était en train de lui balancer, il avait certainement jugé préférable de la faire taire, et voilà comment il s’y prenait. Ah, ces hommes. Cependant, la baffe eu l’effet escompté : le sourire de Mat disparu, pour le plus grand bonheur de la jeune femme. Enfin, il montrait un peu plus ce qu’il ressentait, même si c’était de l’énervement. Le regard noir, le visage soudainement renfermé, il croyait certainement lui faire peur, mais il pouvait se mettre le doigt dans l’œil. « Ça va ? Tu te sens mieux là ? » Questionna-t-il alors. « Tu ne peux pas savoir à quel point, oui. » répondit la demoiselle du tac au tac. Ensuite, tout se passa très vite. En seulement quelques secondes, l’italienne se retrouva plaquée contre le mur. Le carrelage froid du mur glaça sont dos dénudé, mais rapidement, les mains du jeune homme vinrent la réchauffée. Elle le détestait de lui faire autant d’effet, et se haïssait de se laisser ainsi berner par de simples gestes. Cependant, contrairement à la fois précédente, elle ne le repoussa pas, allant même à répondre au baiser qu’il lui offrait. Les gestes du jeune homme étaient secs et froids, bien loin de ce qu’elle avait connu de lui lorsqu’ils étaient ensemble, mais ce changement ne la dérangeait pas outre mesure. Plaquant ses mains sur la nuque du jeune homme, elle en redemandait, sentant monter en elle un désir bien plus incertain qu’une simple colère. La demoiselle se retrouva bien vite porter par Matéo, et elle encercla la taille du jeune homme avec ses jambes, afin d’avoir une position plus confortable, mais aussi pour s’assurer qu’il n’allait pas tout d’un coup la laisser tomber sur le sol. Il était tellement imprévisible que tout était possible.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Jeu 13 Jan - 16:11
Se prendre une baffe, ça ne fait jamais du bien. Et lorsque c'est une jolie nana qui vous la colle, l'égo en prend un sacré coup. Mais il l'avait cherché après tout, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Il avait sans le moindre doute pensé qu'elle n'irait pas jusque là. Pourtant il connaissait son tempérament, bien qu'il n'avait jamais réellement tenté de la faire sortir de ses gonds. Au contraire, il s'était toujours montré arrangeant et disponible, sans devenir mielleux et ennuyant. Il avait pris soin d'elle, et avait simplement esquisser un sourire en coin pour obtenir son pardon lorsqu'il faisait une connerie. Une caresse, un bisou... Bref, il savait amadouer une femme. Gentil et bienveillant, il ne l'avait pas provoqué de la sorte lorsqu'ils avaient été en couple. Certes, ils s'étaient déjà disputés, et c'était normal. Même « sain » aurait pu affirmer Mattéo. Sans coups de gueule, l'histoire n'aurait pas duré plus d'une semaine pour lui, il se connaissait. A croire qu'il aimait s'attirer des ennuis, que ça lui permettait de se sentir vivre ! Le dingue ! Et puis, il aimait les réconciliations sur l'oreiller... C'était peut-être même pour ça qu'il l'avait à ce point titiller. Tellement belle dans cette robe, que l'idée de la lui retirer lui avait traversé l'esprit, c'était indéniable ! Cela allait être le cas ce soir ? Avec ou sans oreillers, ils étaient bien partis. La bouche de Mattéo dévorait littéralement les lèvres charnues de la demoiselle, se délectant de leur douceur et de leur goût sucré. Ses mains cherchaient à entrer en contact avec sa peau, qu'il aurait voulu aussi brûlante que dans ses souvenirs intimes.
Francesca avait cédé et était presque à sa merci désormais, il le savait. Sentant ses mains crocheter sa nuque pour y prendre appuis, alors qu'il la plaquait contre le carrelage froid de ces toilettes pour dames ; Mattéo devinait que son désir était partagé. Le mauvais garçon avait-il excité la brunette des plus sauvage ce soir ? Un sourire en coin étira ses lèvres à cette simple pensée. Il la souleva, la tenant fermement contre lui, et fut enchanté par l'initiative de sa compagne. A présent prisonnier de ses belles et longues jambes, il avait tout le loisir de promener ses mains sur ses fesses, tout en déposant des baisers dans le creux de son cou, descendant jusqu'à la naissance de sa poitrine. Elle aurait pu le gifler à nouveau qu'il n'en aurait pas été discret et coupé dans son élan tant il avait envie d'elle. Et à vrai dire, entre eux, il n'y avait jamais eu de problème de ce côté là. Bien sûr, il s'était montré plus tendre, mais pas moins passionné. Revenant à l'assaut de ses lèvres, titillant sa langue de la sienne dans un ballet sensuel, il appuya davantage son torse contre elle, dans une douce pression, ramenant un peu plus son bassin entre ses cuisses. « Viens, on va chez moi... » Oui, Mattéo était peut-être un goujat au premier abord, mais il était loin d'être le type qui tire son coup dans les toilettes et offre ensuite une coupe de champagne à la demoiselle en guise de remerciements. Oh non ! Et puis, ex ou non, Francesca n'était pas n'importe quelle fille. De plus, l'autre inconnue coincée avait dû alerter la sécurité et tous les convives. La garce ! « ...Chez moi, dans ma voiture, n'importe où mais on se casse d'ici. » A y réfléchir, aller chez lui aurait été trop long. La belle avait le temps de le remballer 15 milles fois. La voiture, elle allait probablement le frapper pour avoir eu une telle idée. C'est alors qu'il eu une idée. Reposant délicatement la belle à terre, sans manquer de glisser sa main sous sa robe, le long de ses jambes, il la garda contre lui. Elle fut contrainte de le suivre, alors qu'il se faufilait hors des toilettes. « Attends moi deux petites secondes. Je reviens... » Elle allait peut-être perdre patience, partir... C'était un risque à prendre. Il s'éclipsa quelques minutes à peine, ayant visiblement réussi son tour de passe-passe à en croire son sourire satisfait. Là, il l'entraina discrètement dans la direction opposée à la salle de réception. Lui offrant quelques baisers au passage, comme pour la faire patienter, ils prirent l'ascenseur. Le désir remonta aussi vite qu'ils gravissaient les étages. Le niveau auquel ils s'arrêtèrent ne retint pas l'attention de Mattéo tant ce dernier s'affairait à garder la demoiselle dans ses filets. La plaquant contre le mur qui faisait face aux portes coulissantes, il reprit où il s'était arrêté quelques instants auparavant. Avec passion, dans des mouvements toujours aussi francs. La prenant dans ses bras, l'invitant à venir replacer ses jambes autour de sa taille, il se dirigea vers une porte, sans se soucier du numéro qu'elle portait. Là, il sortit de sa poche une carte magnétique, et il la déverrouilla. C'est que ça a du bon de piquer le pass du personnel d'entretien ! Claquant la porte derrière eux, il venait de leur offrir une chambre d'hôtel.
Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo Dim 16 Jan - 10:59
C’était dingue la vitesse à laquelle la situation avait subitement changée. De la haine et la violence, elle était soudainement passée à la passion, et visiblement, ça n’avait pas l’air de déranger plus que ça la demoiselle De Luca. Mattéo avait toujours eu le don de la mettre hors d’elle, dans tous les sens du terme. Avec lui, elle était à chaque fois dans des extrêmes opposés : soit une colère folle, soit, un désir ardent. Et il savait parfaitement la faire passer de l’un à l’autre sans trop de mal. Oui, il était fort, et Francesca était faible… (xD). Remarque, elle aurait très bien pu le baffer une seconde fois, le repousser encore et encore mais… Mais elle n’en avait tout simplement plus envie. Mattéo l’avait émoustillée, excitée même, et même s’ils agiraient ce soir d’une manière des grégaire, elle ne pensait plus à son Angelo trucbidulle. Seule l’acquisition du plaisir était désormais importante, et pour rien au monde elle n’aurait voulu que Mattéo se stoppe dans son élan. D’ailleurs, il ne semblait pas non plus vouloir s’arrêter, si bien qu’il lui proposa d’aller chez lui… ou dans la voiture, rajouta –t-il ensuite, ce qui fit sourire la demoiselle, bien que l’idée de s’envoyer en l’air dans l’automobile du jeune homme ne l’emballait pas plus que ça. C’était plus l’entrain dont il faisait preuve à cet instant qui lui plaisait. Il la désirait, et ça, ça l’excitait au plus haut point, faisant monter en elle un désir insatiable.
La tension retomba doucement entre eux, tout comme les jambes de la belle qui se reposèrent à terre. Frissonnant sous la main baladeuse du jeune homme, elle le suivit alors hors des toilettes, se demandant bien où est-ce que le jeune homme allait l’emmener. Connaissant Mattéo, elle ne doutait pas quant à ses capacités de trouver un endroit des plus excitants pour y faire l’amour. Durant la période pendant laquelle ils avaient été ensembles, leurs lieux intimes avaient été des plus étonnants. Pendant quelques secondes, la demoiselle resta seule. Elle tenta de remettre sa robe droite, après qu’un couple de petit vieux l’ait regardé d’un œil étrange. Postée devant la porte des toilettes, les cheveux légèrement en bataille et la robe de travers… Oui, quelle classe, en effet, bravo Francesca ! Heureusement, elle n’eut pas le plaisir de croiser Angelo. Il devait être fou, peut-être avait-il même déjà déchiré le chèque qu’il était censé lui donner à la fin de la soirée. Elle allait certainement se faire virer mais… mais elle avait trop envie d’une dernière fois avec Mattéo pour stopper ce qui allait se passer. Après quelques minutes, il revint à elle, attrapa sa main et l’entraina loin de tout le remue-ménage de la salle de réception. Dans l’ascenseur, Mattéo la plaqua de nouveau contre le mur, avant de lui offrir une nouvelle série de baisers passionnés et ardents. Une fois sortie, et le couloir vide, ils entrèrent dans une chambre, vide également. L’excitation grandissait à une vitesse affolante en elle, une multitude de frissons parcourraient son corps, suivant les endroits de son corps où Matt posaient ses doigts habiles. De nouveau les jambes enroulées autour de son bassin, Francesca fut basculée sur le lit aux draps de satin. C’était la première fois qu’elle pénétrait dans une chambre du Pallazo Hotel, mais elle ne fit pas attention au luxe qui les entourait. Concentrée sur les baisers de Mattéo, elle ferma les yeux, cambrant son dos de plaisir. Doucement, elle fit descendre une de ses jambes sur les fesses du jeune homme, la remontant ensuite, tout aussi sensuellement. Ses doigts fins et délicats caressaient ses cheveux, redescendant vers sa nuque. Mouvant son bassin contre lui, elle le fit basculer sur le côté, se retrouvant alors à califourchon sur le jeune homme. Elle ne se sentait plus. Plus rien autour n’avait d’importance. Seul le plaisir qu’il pourrait lui offrir l’intéressait.
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Sujet: Re: Quand le chantage se met en place... # Mattéo
Quand le chantage se met en place... # Mattéo
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