Svegliati, Napoli !
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 Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)

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Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) _
MessageSujet: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyVen 6 Mai - 19:11

Maddison and Lissandro

Ce soir il y avait une grande réunion au sein des Scalabrino, la grande salle de réception du palazzo reale avait été louée et réservée pour l’occasion. La soirée privée avait fait du bruit dans Naples, vue comme une grande soirée mondaine dont même les journalistes n’étaient pas admis. J’enfilais un costume gris foncé de grand couturier parfaitement ajusté à ma taille, une chemise blanche un veston sans manches, une cravate et ma veste par-dessus. Je me fis conduire à la réception en voiture de sport rouge. Le chauffeur me déposa devant et s’occupa de garer la voiture, tandis que moi je saluais les hommes chargés de la surveillance à l’entrée. Une fois à l’intérieur j’attrapais une coupe de champagne sur un plateau avant de rejoindre mes parents qui se trouvaient au bar. Je les saluais et mon père posa sa main sur mon épaule. «Essai de rester sobre ce soir tu as une mission !» Je levais les yeux au ciel en soupirant. «Je ne suis pas tout le temps ivre !» Lançais je avec une pointe d’agacement. Il me répondis par un petit sourire et se pencha à mon oreille. «Maddison Lucati jeune et talentueuse elle est issue d’une grande famille, ses parents sont aux Etats Unis et Lucas m’a fait savoir qu’elle se trouvait en ville. Tu vas devoir travailler avec elle !» Je n’osais que très rarement tenir tête à mon père surtout lorsqu’il s’agissait du clan. Mais la c’était un peu fort je croisais les bras en fronçant les sourcils. «Moi ? Faire équipe avec une fille ? Vous êtes sur d’elle ? C’est quoi ce plan la ?» Il me stoppa en levant sa main. «Ne me fais pas honte Lissandro ! Cette fille est douée, nous la faisons suivre depuis quelques temps et nous avons une mission pour vous. Un type essai de nous doubler, elle va faire la distraction et toi tu t’occupera de fouiller chez lui. Trouves nous des informations et si il faut liquidez le. Prends cette enveloppe tu as toutes les informations nécessaires. Ils sont en train d’interroger Maddison je vais te la présenter.» Je m’emparais de l’enveloppe de papier kraft avant de finir ma coupe de champagne d’une traite. Je posais la coupe sur le bar en commandant un whisky. Je me retournais vers mon père et posais ma main sur son épaule. «Mes affaires je les gère avec un petit remontant !» Une petite provocation dont il avait l’habitude.


Je pris mon verre de whisky et trempait mes lèvres dans mon verre tandis que trois hommes s’approchaient de nous en compagnie d’une magnifique jeune femme blonde aux jambes à vous en donner le vertige. J’entrouvris la bouche lorsque mon père me dit : «Tiens justement la voila qui arrive.» Je me penchais vers lui en murmurant : «C’est une plaisanterie la ?» Je n’imaginais pas travailler avec une fille aux allures de mannequin pour une mission « commando » mon père serra ma nuque avec ses doigts et me répondis à voix basse entre sa mâchoire serrée «Tiens toi correctement tu veux !» Je me redressais et me râclais la gorge avant que celle-ci arrive devant nous. Un large sourire se dessina sur mes lèvres et j’en avais presque oublié le plan prévu, j’en avais tant d’autres en tête. Comment pourrais-je travailler avec une fille de ce genre ? Impossible, premièrement je doutais de ces capacités, deuxièmement je pourrais être déconcentré et troisièmement je ne connais pas spécialité et j’allais être surpris. Mon père s’avança vers la jeune femme pour lui dire «Bonsoir Maddison je vous présente mon fils Lissandro, il est votre homme !» Je lui adressais un petit sourire et mon père renchéri. «Nous vous laissons faire connaissance.» QUOI ?! C’est tout ? Intérieurement je bouillais, autant draguer m’était une chose facile mais parler affaire et tactile avec une demoiselle la c’était franchement pas mon truc. Je lançais un regard désespéré à mon père qui me répondit par une tape rassurante dans le dos. Super les encouragements ! Je me retournais vers la jeune femme. «Voulez vous prendre quelque chose à boire ?» Bah quoi ? j’allais quand même pas lui parler direct du plan, surtout que je n’avais pas encore ouvert et étudié l’enveloppe qu’on m’avait remise.

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Maddison Lucati
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyVen 6 Mai - 19:34


    J'ai une mission ce soir, le genre qu'on ne m'avait pas confié depuis quelques temps déjà. Les petits contrats par ci par là vont quelques temps, mais quand on vous propose de l'adrénaline en barre, vous ne refusez pas. C'est un peu comme si on me promettait de toucher un pactole de 100.000$ au bout du chemin. Bon OK c'est ce qu'on me proposait, même un peu plus mais pour le coup c'était un peu plus que ça, un vrai travail de recherches, un tâtonnement rigoureux, du pistage, une équipe. Travailler en solo me plaisait mais bosser en équipe voulait dire gros coup. L'ambition, c'est ce qui me boostait. L'argent n'était plus un motif valable, je baigne dans l'argent depuis toujours, qu'est-ce-que vous voulez que 200.000$ changent à ma vie ? C'est le prix de ma voiture. Le soucis du détail, du travail bien fait, je suis née dans le pauffinement, l'apparence, cette mission s'annonçait comme un film qu'on attend longtemps au cinéma, grandiose !

    Soirée mondaine hyper sélecte, pour que même les journalistes soient congédiés, ce devait être quelque chose de sérieux. L'ordre de mission ne m'était pas destiné. On était venu me chercher, pour me proposer un contrat. C'est déjà un honneur. Mon nom m'aide beaucoup. Les Lucati étaient connus dans les années 80-90. Surtout ici, en Italie. Julian et moi sommes les dignes décendants de nos parents. Nous portons le nom et la couronne de notre art. Oui, c'est un art, vous comprendrez mieux une fois l'ordre de mission établi. Les subtilités du métier, le langage du corps, le jeu des faux semblants...
    Robe Chanel, blanche, un grand couturier pour une silhouette qui s'apprête parfaitement à ma tenue. Je suis faite pour porter ce genre de fringues, ceux que ma mère commande de façon compulsive. Une soie blanche, près du corps, d'une puretée rare, des gants unis me remontant jusqu'aux coudes, de la même matière que la robe. Une paire de talons aiguilles vertigineux, sur lesquels j'avais l'habitude de me retrouver perchée.
    Après un interrogatoire dans les règles, on me laissa entrer, escortée par deux gros bras qui savaient ce qu'ils faisaient, je fus jetée dans la fausse aux lions. Mon dégradé couvrait une partie de mon visage, donnant un air encore plus mystérieux à mon allure. Quelques tâches de rousseur venaient rendre innocent ce visage qui m'avait été sculptée par la grâce de Dieu.
    On me présenta mon partenaire, que je devinais sceptique, remarque avec sa gueule de beau gosse je me demande s'il n'allait pas passer plus de temps à courrir après les filles plutôt qu'après les méchants. Je n'hésiterais pas à le remettre en place s'il le faut.

    Bonsoir Mr Barzagli, enchantée.

    Je le laissa embrasser ma main, lui sourit allègrement, me courba légèrement puis me tourna vers mon partenaire, d'après son père il était mon homme !

    Je saurais en disposer comme il se doit, faites moi confiance.

    A nous maintenant. L'enveloppe qu'il avait dans la main m'indiquait bien que nous en étions au même point sur la mission, nul part ! Je le suivis, près du bar, il me proposait de gagner du temps là ? Nous avions une pièce aménagée dans le fond de la salle, sûrement pour parler affaires.

    Ne préfèreriez vous pas qu'on s'y mette tout de suite ?

    Demandais-je avec un air mystérieux et un léger sourire en coin qui en aurait, je le reconnais, agacé plus d'un.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyVen 6 Mai - 21:51

Ma partenaire agissait comme il se doit avec mon père, douce souriante et respectueuse elle savait comment parler aux hommes de pouvoir. Cela ne m’empêchait pas d’être sceptique, voir même agacé qu’elle ait pu se mettre mon père dans la poche avec autant de facilité. Je fronçais les sourcils en observant la scène, affichant un sourire préfabriqué une fois que celle-ci posa les yeux sur moi. Je lui proposais donc un verre, histoire de détendre l’ambiance et de faire connaissance, car moi je ne fait pas équipe avec un inconnu surtout dans une mission aussi périlleuse. Celle-ci déclina de manière détournée «Ne préfèreriez vous pas qu'on s'y mette tout de suite ?» Je fronçais les sourcils avant de finir le contenu de mon verre d’une traite. Agacé par son attitude étrangement bien trop professionnelle je restais sur la défensive. «Très bien si vous êtes une rabat joie c’est votre problème… mais je ne travaille pas avec n’’importe qui !» Je me tournais vers le barman et lui commandais une bouteille de champagne pour notre table. Je vit volte face et regardais la jeune femme de haut en bas «Suivez moi !» J’écartais mon bras pour que celle-ci le prenne, je la conduisis à notre petit salon privatif. En réalité il s’agissait d’un recoin de la salle sur lequel avait été placé des rideaux de velour rouge, une table basse ronde avec un canapé. Nous n’avions plus qu’à fermer le rideau pour être tranquilles. Je dois avouer que ça m’arrangeais parce que si je devais étrangler cette petite prétentieuse au moins il n’y aurait aucun témoins.

Une fois devant la table j’écartais es bras afin de lui indiquer de s’assoir, j’étais peut être un séducteur sans cœur mais je savais être galant. Une fois qu’elle fut assise je pris place à ces côtés et posais l’enveloppe sur la table. Un coude sur le dossier je fixais la jeune femme d’un regard suspicieux. «J’ai pas l’habitude de travailler avec des étrangers et encore moins des femmes…Excusez moi mais vous êtes fine et vous n’avez pas l’air de prendre conscience du danger.» Les sourcils froncés je détaillais la jeune femme avec insistance car même si on l’avait fait suivre et même si elle avait eu le droit à des interrogatoires en bétons je restais méfiant. Ce coup était sérieux et je n’avais pas l’intention de me faire doubler par une jeune femme au visage de poupée. «Je n’ai pas encore étudié le plan et le profil de l’individu, mais si vous le permettez je préferais dessiner le votre pour le moment. J’aime savoir avec qui je travaille, je ne suis pas fleuriste une simple piqure d’épine de rose n’a rien à voir avec une balle de canon scié dans la tête !» Le regard posé sur la jeune femme je faisais glisser mes doigts sur la matière rugueuse de l’enveloppe Kraft.

Le serveur arriva avec un sceau à champagne et deux coupes, je le laissais ouvrir la bouteille et remplir les coupes puis je le remerciais. «Merci monsieur. Pourriez vous fermer le rideau derrière vous ?» Après un hochement de tête il s’exécuta. Je donnais une coupe à la jeune femme et pris la seconde pour moi en faisant cogner légèrement mon verre contre le sien. «A notre colaboration mademoiselle Lucati !» Mon regard se plongea dans le sien, difficile de lire dans son regard intense et camouflé par des mèches de cheveux dorés. Je bu une gorgée de ma coupe avant de la poser sur la table. Après un profond soupire je m’emparais de l’enveloppe. «Vous êtes anormalement serieuse mademoiselle, cette mission n’est pas pour ce soir, si vous êtes anxieuse et que vous ne vous sentez pas de le faire dites le moi de suite que je ne perde pas mon temps !» Je n’étais franchement pas très accueillant avec la jeune femme, mais je tenais à garder une certaine distance avec cette fille qui prétendais pouvoir faire équipe avec moi, j’avais bien trop peur qu’elle fasse tout foirer ou pire qu’elle tente de me voler la vedette.

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Maddison Lucati
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyVen 6 Mai - 22:33

J’ai toujours eu une grande aisance avec les hommes, beaucoup moins avec les femmes. Je ne parviens pas à prédire les actes d’une femme, du moins qu’en partie et ne pas tout contrôler me déplaît, surtout dans le boulot. Je fais les choses bien ou ne les fait pas du tout, ça ne marche pas comme à l’école, ici ça passe ou ça casse, pas de demi-mesure. Ça me va très bien. Je n’ai pas été habituée à la moitié, mais au tout. Je suis quelqu’un d’entier, dans tout ce que j’entreprends. Et lui a apparemment décidé de me casser pleinement les bonbons ! Je ne sais pas s’il a un profond dégoût pour les femmes, ce serait dommage vu la belle gueule qu’il traîne ou alors s’il est simplement très con et macho comme tous les italiens de basent ou justement ceux qui ne le sont pas mais tentent de le faire paraître. « Si vous préférez vous bourrer la gueule avant de parler boulot c’est votre problème ». Je suis beaucoup moins courtoise quand on commence à critiquer ma façon de procéder. Mais je ne reste pas sur cet accrochage, il y en aura d’autres vu la bête. Le père m’apprécie pour le moment, c’est tout ce dont je m’inquiète. Je ne traînerais pas un gamin attardé sur le terrain, tout du moins je sauverais ma peau avant la sienne s’il décide de jouer à l’ado privé des compliments de papa. Mr ne souhaite pas partager ? Ne partageons pas. Il me tendit galamment un bras auquel je m’accrocha pour passer inaperçue. Une bouteille de champagne commandée plus tard, nous voila dans un salon privé, où il lui serait facile de me reverser sur le canapé sans laisser de témoins oculaire ni même auditif vu la distance de la pièce par rapport au reste des invités. Avec un peu de chance il achèterait le barman et me congèlerait ce con !
L’enveloppe sur la table sonnait plutôt comme un avertissement. Le genre « j’ai les cartes en main, tu ne toucheras pas à ça la première poupée ». Encore une chance pour lui qu’il n’ait pas prononcé ce surnom. L’avilissement gratuit d’une femme me fait sortir de mes gonds, non pas le manque de respect, encore que j’ai tendance à régler ça moi-même, mais la prise de grosse tête sans même prendre la peine de se regarder le nombril avant m’horripile. Il m’expliqua son manque d’expérience avec les femmes professionnellement parlant. Tu m’étonnes, il doit prendre ça comme une punition de papa. « Alors soit vous êtes misogyne au possible, soit vous ignorez que la carrure n’a rien à voir avec le métier. J’ai théoriquement plus de chances que vous de m’enfuir. Ou de rester discrète ». Je remets juste les choses en place, j’explique. Nous finîmes par trinquer, je ne me laissais pas démonter, ça faisait peut-être parti d’un pseudo bizutage. Alors soit il avait loupé sa vocation d’acteur soit il l’avait carrément en travers. Et papa décidait, le fils exécutait, ça devait pourtant être la première fois que les choses se passaient comme ça pour lui. Je me mis à rire légèrement avant de reposer ma coupe sur la table, croisant les jambes en me tournant légèrement vers lui, le coude posé à l’identique sur le dossier. « C’est vous qui me semblez nerveux Mr Barzagli. Arrêtez de parler, vous arriveriez à saouler un mal entendant. Ecoutez-vous, on dirait un gamin obligé de partager ses jouets. » Je l’observa un moment, demi-sourire qui me permis de finir ma coupe. Je l’avais suffisamment scotché pour qu’il se taise quelques secondes. La bienséance et ses principes n’étaient qu’une histoire d’habitude. Je pouvais passer du blanc au noir en une seconde, ange ou démon ? Il m’observait, je me devais de poser quelques bases. « Ma spécialité est le profilage, l’analyse comportementale si vous préférez, ne tentez pas de me mentir ou de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas Mr Barzagli, je le saurais tout de suite ». Je lui tendis ma coupe pour qu’il me serve à nouveau.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 11:06


«Alors soit vous êtes misogyne au possible, soit vous ignorez que la carrure n’a rien à voir avec le métier. J’ai théoriquement plus de chances que vous de m’enfuir. Ou de rester discrète» Je fronçais les sourcils avant de boire dans ma coupe. Je ne sais pas ce qui me retenait de lui demander de prendre congé. Ou pire de l’étrangler sur place, les rideaux étaient suffisamment grand pour enrouler son corps sans vie dedans. «De toute évidence vous ne savez pas qui je suis !» Répondis je d’un ton amer avant de regarder la demoiselle se tourner vers moi, la grâce et la sensualité avec lesquelles elle croisait ces jambes avaient une fâcheuse tendance à m’agacer. Ce n’est pas avec ça qu’elle risque de me convaincre qu’elle est un bon équipier. Je reportais son attention sur son visage lorsqu’elle me dit : «C’est vous qui me semblez nerveux Mr Barzagli. Arrêtez de parler, vous arriveriez à saouler un mal entendant. Ecoutez-vous, on dirait un gamin obligé de partager ses jouets.» Ma mâchoire se serra si fort que mes dents en grinçaient, mes doigts se crispaient autour de ma coupe si bien que je tentais de me détendre pour ne pas que le cristal se brise et s’enfonce dans la chair de ma main. Je bu donc le contenu de ma coupe d’une traite afin de m’apaiser ne serait ce qu’un tout petit peu. Comment osait elle me faire un tel affront ? Pour qui se prenait elle ? «Ma spécialité est le profilage, l’analyse comportementale si vous préférez, ne tentez pas de me mentir ou de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas Mr Barzagli, je le saurais tout de suite.» Elle me tendit sa coupe accompagnée d’un sourire des plus irritant.
Je posais violement la mienne sur la table avant de m’approcher de son visage mes doigts vinrent serrer le bas de ses joues encadrant son menton. «Si tu ne c’est pas coopérer de suite je peux pas te faire confiance. Alors tu vas arrêter tout de suite de faire la maline sinon je te bute et on en parle plus !» Murmurais je entre mes dents serrées, mon regard était froid et dur indiquant la haine et le mépris après cet avertissement je lâchais son visage en soupirant et lui adressais un sourire hypocrite. J’avais en un instant brisé toutes les règles de politesse, contact avec la femme, tutoiement et menaces, je n’avais que faire de cette petite arriviste prétentieuse. Je versais du champagne dans nos coupes respectives et trempais mes lèvres dans le champagne avant d’ôter ma veste. Je me retrouvais en chemise blanche avec mon veston à manches courtes, j’étais plus à l’aise.


J’ouvris l’enveloppe et regardais le papier imprimé sur lequel était donné un tas d’informations, il y avait également des photos. Je refusais de partager ces informations avec celle-ci. Elle se pencha pour regarder et je ramenais les feuilles contre mon torse. Avec un sourire en coin et un regard malicieux je lançais une petite phrase provocante. «Hop hop hop soyez plus sage si vous voulez voir !» Un petit rire s’échappa de mes lèvres lorsque je vis sa mine décrépie. «C’est pas avec vos airs de mannequin que je me laisserais duper mademoiselle !» Mon regard se plongea dans le sien, tandis que je haussais les sourcils, fier de ma petite attaque. Si elle me prenait pour un pauvre type sans cervelle qui se laissait berner par les attraits de la gente féminine elle se mettait le doigt dans l’œil et bien profond !
Je bu une gorgée dans ma coupe avant de jeter négligemment le tas de feuille sur la table. «Faites vous plaisir !» Je me replaçais dans le fond du canapé ignorant la jeune femme ainsi que les feuilles. Je les étudierais tranquillement lorsque je serais seul et calme. Cette fille ne m’inspirait pas confiance et son attitude supérieure avait le don de m’énerver. Si elle voulait e donner l’impression d’être importante, qu’elle le fasse mais ce serait sans moi.


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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 12:48

    Oh, je crois que je l’ai vexé là. Un grand garçon comme ça ? Je suis fière. Je vais éviter de le mentionner tout haut cependant, je ne préfère pas engager les hostilités tout de suite. Je suis plutôt discrète d’habitude, mais il ne marche pas dans mon jeu, il court ! Le provoquer est d’une évidence certaine. Je ne sais pas ce qui me retient d’enfoncer encore un peu plus le clou. Ses jointures blanchissent à vue d’œil. Et bien tu ne sais pas te contrôler plus que ça, ça va pas le faire mon grand ! Le sang froid était une qualité non négligeable dans notre métier. Ça nous guidait clairement. Sans objectivité, nous ne pourrions pas exercer de façon professionnelle. Et puis j’avais vu et vécu tellement de choses à présent que je ne me posais plus la question de savoir si c’était bien ou mal, je le faisais, point barre. Si j’exécutais quelqu’un, c’est bien qu’il avait dû faire quelque chose. Les raisons étaient toujours exposées, dans la mesure du possible, on ne tue jamais un innocent par plaisir, principe de base du métier. Alors comme ça je ne sais pas qui il est ? Elle va être sympa c’te mission, je la sens bien moi ^^ Il perdit son calme et empoigna mon menton, me forçant à plonger mes yeux bleus vert dans les siens. Je ne présenta aucun signe de faiblesse, si ce n’est celui de me pencher sur lui vu la force qu’il employait à me broyer la mâchoire. Ma grande gueule me coûtera un jour, mais là ce serait con, c’est pas le camp ennemi. « Je suis votre ticket pour le respect et l’argent de papa, me buter tout de suite ne serait pas très judicieux. » J’haussa les sourcils. Les « Ferme ta grande gueule Maddie » de mon frère me manquaient, mais il avait raison, un jour il m’arrivera des bricoles. C’est la première fois que je bosse en équipe avec un jeune de plus ou moins mon âge. Le mâle alpha par excellence, le mâle dominant, tout simplement. Il allait juste falloir qu’il redescende de son petit nuage, qu’on puisse bosser sur le même terrain.

    Il se décida à ouvrir notre ordre de mission. Curieuse, je m’approcha pour lorgner à mon tour, ce fut sans compter sur son immaturité sans bornes. Lui non plus va pas faire long feu s’il persiste à me casser les bonbons de la sorte ! Je vais en baver, je le sens. Si on fini vivants tous les deux, c’est un truc dont on pourra se venter. « Mes airs de mannequins vous feront bander quand vous verrez de quoi je suis capable avec un 9 mm. » Levant le regard vers lui avant de me redresser et de recroiser les jambes en m’installant au fond de mon fauteuil. Je suis très délicate quand il le faut, mais mon mauvais caractère et mon côté camionneur ressort quand on le provoque, tout simplement. Je peux être tout, comme rien. Je peux passer de l’un à l’autre, d’un extrême à l’autre. La délicatesse même comme la bourrine d’usage. J’ai plusieurs cordes à mon arc et surtout plusieurs balles dans mon chargeur. Il jeta ensuite négligemment les feuilles sur la table, d’un air de dire de les ramasser moi-même si je voulais en tirer quelque chose. Je prends sur moi pour ne pas les lui faire bouffer, mais ça me démange ! Qu’on se le dise. Une fois rassemblées, je me réinstalla au fond de mon fauteuil, coupe en main, étudiant scrupuleusement les ordres et les détails de la mission. « On a intérêt à y mettre du nôtre si on veut être crédible. Surtout pour un mannequin et son supposé photographe… Va falloir faire ça très vite ». Levant les yeux vers lui pas spécialement réjouie non plus. A commencer par une séance photo, histoire de constituer un book. Faire les choses en grand. Qu’il signe ces clichés de sa propre main et qu’on expose tout ça pour rendre notre union crédible.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 14:27

«Je suis votre ticket pour le respect et l’argent de papa, me buter tout de suite ne serait pas très judicieux.» C’est en croisant les bras que je poussais un profond soupire en levant les yeux au ciel. Visiblement la jeune femme se croyait indispensable et je devais lui ôter cette idée de la tête avant qu’elle ne prenne le melon. «Ne soit pas si sure de toi !» Répondis je en la tutoyant. J’étais bien trop tendu pour penser aux politesses et à la galanterie. En même temps la jeune femme ne m’aidait pas beaucoup. Comment pouvait elle prétendre arriver et se mettre mon père dans la poche aussi facilement ? Si elle venait à disparaître on la remplacerait par quelqu’un d’autre. Personne n’est indispensable, surtout pas une petite nouvelle ! «Mes airs de mannequins vous feront bander quand vous verrez de quoi je suis capable avec un 9 mm.» Surpris par cette réponse j’écarquillais les yeux avant de laisser échapper un petit ricanement. Elle n’avais pas la langue dans sa poche. Sous ses aires de poupée de porcelaine la jeune femme avait un sacré caractère. «Ecoutes chérie c’est moi qui tiens les armes toi tu t’occupera d’utiliser tes paupières pour séduire ce sale type !.» Un sourire en coin accentuait la malice de mon regard pétillant. Elle n’avait qu’a papilloner des paupières et faire la potiche ça suffirait. On lui demandait d’être une distraction pas de jouer aux héroines à la Lara Croft.


C’est avec un sourire triomphant accroché aux lèvres que je regardais la jeune femme ramasser les papiers que j’avais jeté avec dédain. Lorsqu’elle commençait à lire je posais mes pieds sur la table basse en soupirant. Puis je fouillais dans ma veste pour en sortir mon paquet de clopes. Je basculait la tête en arrière et en allumait une. «On a intérêt à y mettre du nôtre si on veut être crédible. Surtout pour un mannequin et son supposé photographe… Va falloir faire ça très vite» Je levais les yeux au ciel en crachant la fumée de ma cigarette. «hmm hmm..» Répondis je avec détachement, comme si je n’en avais rien à faire de ce qu’elle me disait. Lorsqu’elle posa un regard noir sur moi je ne pu m’empêcher de sourire, ravi de l’avoir agacée une nouvelle fois. J’ôtais mes pieds de la table et me tournais vers celle-ci. Cigarette à la bouche, je posais le bout de mes doigts sur son épaule pour les faire glisser le long de son bras. «Va falloir te trouver une tenue convaincante si tu veux que je fasse de jolies photos.» Je lui adressais un clin d’œil avant de me replacer au fond du canapé me délectant de ma cigarette. Elle voulait la jouer têtue, il fallait qu’elle sache que j’avais la tête dur moi aussi et que si une personne devait céder ce ne serait pas moi ! La jeune femme semblait ne pas apprécier mon attitude, tant mieux on était du même avis. Je pouvais me montrer très discourtois lorsqu’une fille se prenait pour une princesse.


Je jetais un regard sur celle-ci avant de lui dire. « Demain? Cette nuit je compte bien ramener une demoiselle chez moi. Je serais un peu occupé si tu vois ce que j’veux dire.» Un sourire anima mes lèvres tandis que je finissais ma cigarette et l’écrasait dans le cendrier. Je m’attaquais à ma coupe de champagne et m’en resservit une troisième. J’avais hâte qu’on fixe le rendez vous pour que je puisse enfin profiter de la soirée. Boucler ça au plus vite m’éviterait toute discussion inutile et provocations sans intérêt. J’avais fait ma part de boulot pour ce soir on allait pas en parler toute la nuit quand même ! J’avais le droit à ma récompense, me pinter la tête et rentrer avec une voir plusieurs demoiselles pour une nuit de folie. Je n’avais même pas eu le temps de regarder les files qui se trouvaient dans la salle ! A cause de cette fille je devais rester la à parler affaires et je perdais mon temps. Elle ne m’inspirait pas confiance et ellle avait le don de me rendre dingue. Avant de m’énerver il vallait mieux en finir et vite !

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 16:00

    On a du mal à se comprendre tous les deux, ça ne va pas nous aider pour la suite. Il doit croire que je suis ici pour ramasser les honneurs, et lui me servir. Ce n’est pas comme ça que je conçois le travail d’équipe. Mais s’il veut la jouer selfish, je vais en faire autant, je peux être très con quand j’ai le même en face de moi. Je m’adapte à mon interlocuteur, rien de plus ! Mais si je lui expose de la sorte je ne suis pas sûre que ça le fasse rire super longtemps vous voyez. Toujours est-il que je ne suis pas là pour jouer les poupées Russe en attendant que MONSIEUR veuille bien faire son boulot. Je suis sûre qu’il joue le boulet à merveille, c’est peut-être pour ça qu’il est là. Dans ce métier on devient vite parano, difficile d’établir strictement les intentions de chacun. Je ne sais pas si je suis en train d’être évaluée, mais ça pourrait même être un coup de mes parents à vouloir me tester réellement. Ce ne serait pas la première fois que je suis mise à l’épreuve, voila pourquoi je me donne à fond, tout le temps, sans demi-mesure. Sans jamais ciller. Tout ce que je veux c’est faire mon job consciencieusement. Et oui, buter un assassin peut se faire bien ! Et dans la dentelle au besoin. « J’espère simplement pour nous deux que tu tiens mieux les armes que ce que tu baragouine, ça pourrait nous poser des problèmes ». Une façon pour moi de lui dire que s’il voulait jouer au macho de base, très bien, il tiendrait les armes, mais je tiendrais la mienne pas loin. Je m’engage juste à ne pas intervenir avant lui. Après tout il faut savoir perdre pour gagner. Qu’il veuille jouer son rôle de mec jusqu’au bout ? OK. Mais qu’il le fasse bien.

    Il adopta l’attitude type du mec riche et sans contraintes. Seulement on avait un contrat là, et il fallait le prendre au sérieux. Je me doute que ce n’est pas n’importe qui, sinon on ne m’aurait pas demandé de faire équipe avec eux. Le clan Barzagli est plutôt connu et il vaut mieux être de leur côté que contre. Mais je m’estimais en bonne position. On été venu me chercher pour le job, c’est bien que je n’avais pas à prouver autant que si je quémandais un contrat. Je suis également connue pour ce que je fais, ma discrétion et mon efficacité. Mais un petit jeune de son envergure qui rempli ses poches de frics et ses bras de nana ne pouvait pas perdre son temps à détailler les CV des bombes en vigueur sur le marché. Mes propos parurent l’interpeller. Il passa le bout de ses doigts sur mon bras, je réussis à me contrôler assez pour ne pas frissonner, non pas de plaisir, je sais encore me tenir ! Mais du contact doucereux de ses doigts. Afin de la jouer fine, je releva ma robe jusqu’au dessus de mes cuisses, dévoila un ensemble de porte jarretelles noires parfaitement adaptées à une séance de charme. « Est-ce-que ça suffirait à combler un jeune photographe et à rendre mon rôle de muse crédible ? » Le voyant écarquiller les yeux une seconde et se reprendre ensuite, j’en déduisis que oui finalement. Je n’étais pas en si mauvaise posture que ça. Adoptant le même sourire que lui, l’observant de la même manière que lui, me calquant même sur son attitude, je fini ma coupe, une seule pour ce soir, ça me suffisait, je préférais avoir les idées claires pour le moment, du moins jusqu’à ce qu’une décision soit prise. Une femme bourrée n’est pas séduisante, y a qu’à voir ce que je donnais en soirées à 15 ans.
    Mais apparemment il comptait se prendre une mine ce soir. Y a quelques détails qu’on va devoir régler là. Je l’empoigna délicatement par le col pour le lever avec moi. « Pas le temps pour ça ce soir beau gosse. Le rendez-vous a lieu demain, alors on s’y met MAINTENANT ». Je ris légèrement, d’un rire cristallin, et fit glisser le bout de mes doigts sur sa chemise en soie puis attrapa ma pochette. « Votre atelier il est par où ? ».
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 17:14

La jaune femme n’avait pas la langue dans sa poche et elle trouvait toujours une réplique cinglante à me balancer à la figure. Je commençais presque à m’habituer à cette petite effrontée. Et moi je continuais dans la provocation histoire d’avoir le dessus et qu’elle n’en sorte pas indemne. Je tentais de la vexer en lui demandant qu’il faudrait qu’elle y mette du sien pour les photos, mais rien ne semblait vraiment atteindre cette blonde glacée et brulante en même temps. Elle releva lentement sa robe dévoilant son porte jaretelle. Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte je constatais avec stupeur que ce simple petit geste avait eu sur moi un certain effet destabilisant. «Est-ce-que ça suffirait à combler un jeune photographe et à rendre mon rôle de muse crédible ?» Sa voix me sortit de ma rêverie, je relevais le regard vers la jeune femme pour lui répondre d’un ton calme. «Je suis un artiste pas un photographe de charme. Mais apparement il y a que ça qui fait vendre.» Je levais les yeux au ciel avant de m’emparer de ma coupe fraichement resservie. Sans prévenir la jeune femme se leva brusquement et attrapa le col de ma chemise pour m’inviter à la suivre, un peu étonné je me laissais faire sourire aux lèvres. La jeune femme avait l’air ravie de me mener par le bout du nez enfin du col de chemise. «Pas le temps pour ça ce soir beau gosse. Le rendez-vous a lieu demain, alors on s’y met MAINTENANT» Elle se mit à rire en faisant glisser lentement ses doigts le long de ma chemise. Ma bouche s’entrouvrit tandis que je plongeais mon regard dans le sien. La jeune femme comptait bien ruiner ma soirée et pensait user de bonnes armes pour faire de moi son pantin. Sauf que je n’étais pas un de ces chacals prêt à tout pour avoir une nana dans son pieu. Je penchais la tête sur le côté en plissant les yeux lorsqu’elle me dit : «Votre atelier il est par où ?» Elle m’avait un peu perturbé, se servant de cette tension ambiante pour la détourner en tension sexuelle. Je devais m’échapper de ses griffes car je n’avais pas l’intention de la voir gagner. «Jalouse ? Franchement demain on aurait le temps… vous n’êtes vraiment pas drôle.» Répondis- je d’un ton boudeur. Je ramassais les papier pour les mettre dans l’enveloppe. Et finissait ma coupe d’une traite. C’est en soupirant que je me dirigeait vers le rideau pour l’ouvrir, laissant ainsi la demoiselle passer devant moi. Nous traversions la salle et j’adressais un hochement de tête à mon père pour lui faire signe que tout se déroulait comme convenu. Nous sortâmes dans la rue une voiture nous y attendait, elle me conduisit devant mon appartement. Nous n’avions pas mis longtemps je vivais dans le quartier et dans le luxe.


Une fois devant la porte je soupirais. « c’est la première fois que j’invite une fille pour travailler tiens ;.un vendredi soir en plus quel gâchi ! On va pas trainer hein que je puisse profiter de ma soirée.» Non je ne lui laisserais pas le plaisir de se sentir puissante grâce à ces atouts féminins! J’invitais la jeune femme à entrer et la conduisit à mon studio photo. Je n’allais quand même pas lui faire la visite de mon appart’ ! « Mettez vous à l’aise, j’ai des ventilateurs alors j’espère que vous n’avez pas trop de laque dans les cheveux !.» Je filais à la cuisine chercher une bonne bouteille de champagne au frais, je ramenais deux coupes on ne sais jamais si elle en voulait. Une fois de retour je posais le tout sur la table basse mais lorsque je relevais le regard je vis la jeune femme en sous vêtements, elle avait gardé ses talons haut. Cette vision me troubla, je ne m’attendais pas à ce qu’elle se déshabille de suite. La bouche entrouverte et le regard vagabondant sur son corps qui n’avait pas besoin de retouche informatique, je glissais nerveusement ma main droite sur l’arrière de mon crâne. J’avalais difficilement ma salive avant de parler d’une petite voix timide. « Euuh.. j’ai encore les éclairages à installer euh…attendez…» Je m’emparais du drap de soie posé sur le canapé tandis que la jeune femme avançais sur moi comme un prédateur. Enfin c’était surtout sa prestance qui donnait cet effet je me trouvais paralysé. Lorsqu’elle arriva à mon niveau je posais le drap sur ses épaules et tentais de l’enrouler autour d’elle, histoire q’elle ne me déconcentre pas trop. Je lui dit : « Ce serait idiot de prendre froid. Asseyez vous je vous en prie..» J’ouvrait la bouteille de champagne et servait deux coupes pour la faire patienter. J’allumais les spots en hésitant quel tons de couleurs utiliser, étant donné sa teinte de peau j’optait pour des couleurs chaudes qui lui donnaient un ton plus doux. Je réglais les mandarines (spots) en direction du canapé. Une fois le tout ben en place je m’emparais de ma coupe de champagne.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 17:46

    Qu’il ne me fasse pas croire que je le laisse indifférent, je n’y croirais pas. Je le vois transpirer à grosses gouttes, tout du moins l’image y est. Il n’y a rien de mal à apprécier les belles choses, au contraire. Je serais enchantée de travailler aux côtés d’un esthète. J’ai toujours aimé les artistes, je possède moi-même quelques talents dans la musique. Je manie la guitare comme personne. Des restes de mon adolescence et surtout un doigté hors pairs ^^ Si notre collaboration fonctionne, on pourrait être amenés à travailler ensemble à nouveau. Nous ne sommes pas à l’abri de surprises dans ce métier. « Vous restez indifférents à un jeu de photos de charme ? Si vous êtes gay y a pas de souci hein ». Je préviens, histoire de le mettre à l’aise, ou pas ! Personnellement, qu’il aime les femmes ou les hommes m’est égal. Après tout chacun fait ce qu’il veut, ça ne l’empêchera pas d’être bon dans ce qu’il fait. Je suis très ouverte d’esprit, peut-être même un peu trop selon certains, mais on n’a qu’une vie et les conventions sont faites pour êtres transgressées, comme les règles !
    Encore une fois il tentait de gagner du temps, ça n’allait pas le faire longtemps. Pourquoi tenait-il tant à rester ici ? Une petite amie en vue ? Ou un petit ami, je ne suis pas encore fixée sur la question. Même si le coup de mes sous vêtements m’avait un peu mise sur la voie. Il ne restait pas indifférent, c’était un bon point pour moi. « Je n’ai pas de book, et j’imagine qu’il vous faut un peu plus qu’une matinée pour m’en constituer un, aussi bon que vous soyez dans votre domaine ». Je ne doutais pas de ses capacités en matière d’art. Son père m’avait fièrement fait remarquer ses clichés, quelques uns étaient affichés dans son bureau personnel. Y a une âme, c’est certain. Il sait de quoi il parle. Reste à voir si c’est la même chose sur le métier que nous exerçons tous les deux. Après tout on peut se diversifier aussi ! Je ne suis pas bonne que dans le règlement de compte ou bien au pieu. Même si je suis particulièrement bonne au lit, c’est une évidence.

    Après une virée avec le chauffeur de Mr, nous voila dans le quartier que j’habite. Je dois avouer m’être posé la question, allait-on chez moi ? Je l’aurais plutôt vu habiter dans un hôtel particulier. Il allait franchement falloir que je remette de l’ordre dans mes techniques de profilage, ça commençait à se faire obsolète ! Et puis mon « adversaire » n’était pas de taille ridicule. Je dois reconnaître qu’il est plein de surprises. Il tenait absolument à faire vite et à retourner là-bas, OK je vais jouer là-dessus. «Vous aurais-je arraché à une paire de bras virils ? » Un sourire en coin et un petit rire plus tard. Je traversa le salon, observant les cadres, des vues magnifiques de différentes villes du monde. New-York, Tokyo, Paris, Las Vegas… Ce fut d’ailleurs sur cette dernière que je resta bloquée. Je ne répondais pas à sa provocation. Après tout il me cherchait, je ne voulais pas rentrer dans son jeu au risqué de passer pour la gamine de base qui cherche à avoir le dernier mot, ce qui n’est pas totalement faux, nous sommes d’accord ! Le temps qu’il ne parte chercher de quoi boire à la cuisine, du moins c’est ce dont je le soupçonnais. Je retira ma robe, faisant glisser délicatement mes gants dans un premier temps, puis le bout de soie me recouvrant pour la laisser tomber sur le sol, là où je m’étais déshabillée. Je passa de l’autre côté du salon pour admirer les autres clichés. Je suis très à l’aise avec mon corps, ça n’a jamais été un scoop. Mais quand il me rejoignit et dû s’y reprendre à quelques fois pour sortir son laïus, je me mis à rire légèrement, assez flattée de lui faire un tel effet. Bien que le doute soit minime. Ça fait toujours plaisir de la part d’un pseudo italien, les plus fiers en soit. Il me proposa un drap de soie. Je m’approcha de lui, une coupe à la main que je venais de me servir. Le regard déterminé, plongé dans le sien. Je me tourna dos à lui pour le laisser m’envelopper, il se faisait de plus en plus délicat, je n’en rajoutais pas. Ce serait dommage de briser cette trêve apparente. Enfin trêve… Il s’est tut, c’est déjà ça ! Il me priait GALLAMENT de m’asseoir, et ben on va pas s’en priver. Coupe à la main, jambes croisées, enveloppé dans une bulle de soie, je le regardais faire, admirative de son touché professionnel. Il savait de quoi il parlait, aucun souci là-dessus. Une certaine maîtrise de la mise en scène. Il paraissait beaucoup moins insupportable dans son élément. Il revint prendre place à mes côtés ensuite. Je tourna légèrement la tête vers lui, sourcils levés, assez impressionnée. « Ce qui est sur les murs, c’est de vous ? ».
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 18:37

Maddison restait très professionnelle et semblait pressée de commencer le travail, peut être pour le finir au plus vite comme si elle aussi avait bien du mal à bosser en équipe. Je ne répondit pas à sa petite provocation concernant les photo de charme et mon orientation sexuelle, je me contentas d’un profond soupire et de lever les yeux au ciel, mon attitude en disait long concernant la réponse. En fait je ne répondis à rien, agacé et fatigué de ce boulot en sa compagnie je préférais que cela se passe au plus vite et sans accroches afin que je puisse finir ma soirée suivant mes plans. Pourtant lorsque nous arrivions devant ma porte elle répondit à ma petite phrase d’une manière amusante. «Vous aurais-je arraché à une paire de bras virils ?» Elle m’arracha un rire. «Il me semble que je ne suis pas la pour vous montrer mes talents d’amant ! Si vous tenez à me donner des leçons concernant mon attitude au travail je vous conseille de vous concentrer sr le boulot. » Je glissais mon index sous son menton et ponctuais ma phrase par un clin d’œil avant de tourner les talons. La jeune femme avait pris mes paroles à la lettre, une fois revenu dans le studio photo elle se trouvait à moitié nue. Je tentais de me concentrer sur l’éclairage afin de ne pas dévier du boulot que nous avions à faire. Après tout je n’avais qu’à la mitrailler de photo et le tour serait joué ! Pourtant je n’étais pas photographe pour les mannequins, j’avais developé un sens artistique qui m’empêchais de faire ce genre de clichés en rafale. Coupe en main je pris place aux côtés de la jeune femme, celle-ci semblait se radoucir ce qui me surpris. «Ce qui est sur les murs, c’est de vous ?» Ni le ton de sa voix ni l’expression de son visage ne faisait paraître de la moquerie. Elle semblait même admirative, je regardais le visage de la jeune femme avec étonnement. Avant de hocher la tête. «oui..pourquoi ça vous plait ?» Je fronçais les sourcils et celle-ci tourna le visage vers moi. Ma bouche s’entrouvrit je ne lui laissais pas le temps de répondre, je posais mon indexe sur sa bouche emmerveillé par l’éclairage sur son visage. Je chuchotais. «Surtout ne bougez plus d’un cil !» Je dégainais mon appareil photo et reculait doucement. Une fois la photo prise je revint m’assoir prêt d’elle le sourire aux lèvres.

Je lui donnais tout de même une explication étant donné son regard surpris. « Vous êtes en plein dans la lumière, les contrastes sont fort et pourtant votre visage reste doux. J’ai pas pu m’empêcher. » Je levais ma coupe pour me faire pardonner et la fit tinter sur la sienne. Je détaillais son visage avec intensité, cette lumière semblait si naturelle et rendait mon modèle magnifique on aurait dit un ange. Je posais ma coupe sur le sol. « Vous permettez ?» Dis je en approchant ma main du drap. Elle me donna son accord, je fis glisser lentement le drap le long de son épaule droite emportant avec la bretelle de sous soutien gorge dénudant ainsi une seule épaule. Je plaçais ces mains sur sa poitrine « Tenez le drap qu’il ne bouge plus.» C’est avec une extrême douceur que je plaçais mes doigts sous son menton, je lui fis tourner le visage avec délicatesse. Je me levais et capturais cet instant à trois reprises, je changeais de place plusieurs fois afin de l’avoir sous des angles différents. Une fois fini ma bouche s’entrouvrit et mes yeux pétillaient emmerveillé par mon modèle, un tas d’idées se bousculaient dans ma tête. Je m’emparais de la coupe de champagne de la jeune femme. « Vous en faites pas on fera une pause mais avant…» Je me levais et rapprochais un peu la mandoline pour intensifier cet effet. Je me tournais vers la jeune femme avec un large sourire. « Pouvez vous mettre vos jambes sur le dossier, le dos contre le siège ? Vous allez laissez votre tête pencher dans le vide ok ?» Je l’aidais dans ses mouvements car j’étais conscient qu’il ne s’agissait pas d’une position confortable. Je posais le drap sur son ventre et sa poitrine puis fit remonter un coin du drap sur le dossier du canapé pour accentuer l’effet drapé. « Super alors je vais en prendre deux de loin et une de votre visage ok ? Je vais faire au plus vite.» Je glissais ma main dans ses cheveux qui pendaient dans le vide pour replacer sa chevelure avant de prendre les photos. Ensuite je vins me placer à califourchon sur la jeune femme lui relevant la tête avec ma main libre. « Vous pensez pouvoir tenir votre tête comme ça le temps que je prenne quelques clichés ?»

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 19:40

    OK alors là je viens de me faire remettre en place en bonne et due forme et ce petit con a bel et bien raison en plus ! Je me laissais emporter par le jeu. Le fait qu’il me remette dans le droit chemin voulait bien dire que nous formions une bonne équipe. Bien sûr ce ne sera pas une partie de plaisir tous les jours, mais contentons nous de nous accrocher au boulot. J’ai appris le métier de la sorte, le boulot, uniquement le boulot. L’ambition de le faire jusqu’au bout, de ne rien négliger, je sais que j’ai des racines pour ça, une réputation à tenir surtout, celle des Lucati. Ou des Constanza, mais ça tout le monde l’ignore. Mon vrai nom de famille ne devrait plus faire parti de moi. Pourtant la partie légale qui sommeille en moi, bien profond je vous l’accorde, se raccroche à ma vie antérieure, passée, même si cela date de plusieurs années, de ma plus tendre enfance. Je n’avais que trois ans quand j’ai quitté l’Italie. Pour reconversion professionnelle. Je n’ai jamais manqué de rien, je n’ai pas à me plaindre, bien au contraire. Et je pense que mon partenaire non plus, si ce n’est peut-être d’un peu de tendresse de la part de son père. Mais ça c’est un truc de mec, mon frère est pareil, mon père n’a jamais voulu en faire autre chose qu’une machine de guerre. Personnellement, Œdipe a joué en ma faveur, j’ai toujours été sa princesse.

    Nous voila chez lui, à parler art et déco. Je ne suis pas insensible à l’art, au contraire, même si je préfère la musique et le contemporain à l’art dit classique. Pourtant lors de mes escapades à Paris, je me suis trouvée touchée par l’architecture des bâtisses, le musée du Louvre, trésor de la culture européenne. J’aime voyager, j’en ai les moyens, quand je suis en vacances, j’aime découvrir du pays, en citoyenne honnête, enfin presque. « Beaucoup, j’aime la perspective et la profondeur que vous donnez à ces clichés et… ». Je retrouve à parler technique avec le petit con de base que l’on m’a présenté tout à l’heure, parfois je me surprends moi-même ! Mais ça ne me dérange pas de changer de rapports, au contraire, j’aime diversifier mes relations, si je dois passer autant de temps que la mission le prévoit avec Lissandro, dont le prénom me charme déjà les oreilles, autant nous trouver quelques points communs pour les mettre en application devant notre client. Pour rendre notre histoire de couple crédible. Mais il me coupe en plein élan, posant un doigt sur ma bouche. Surprise, je ne bronche pas, et le laisse faire. Focus, gros plan, et c’est dans la boite. Je me mets à jouer avec l’objectif, simplement du regard. Le laissant disposer de mon corps comme il le souhaite. En dehors d’un book factice, c’est toute une estime de moi en tant que mannequin qu’il est en train de me construire. J’aurais eu ma chance en tant que mannequin, ma mère est dans la mode, en tout cas tout ce qui s’y rapporte. Elle sort d’une grande école de stylisme, et je pense que si elle n’avait pas rencontré mon père, elle aurait pu sortir styliste renommée, quoi qu’il en soit elle était destinée à être friquée. Et surtout à savoir le dépenser. Il se mit à jouer avec le drap. Chacun de ses questions devenaient rhétoriques tellement il savait de quoi il parlait, il maîtrisait son sujet, personne ne pouvait prendre le risque de le contredire. « Comme ça ? » Tenant le drap contre ma poitrine en gonflant très légèrement mes lèvres pour rendre mon visage plus harmonieux. L’éclairage était divin, je dois l’avouer. La lumière naturelle ne nous aide pas, nous, la gente féminine. Sous ces couleurs chaudes et doucereuses, le vert de mes yeux prenait toute leur intensité. La couleur de ces derniers tendait à varier en fonction de la luminosité. Je le laissa encore une fois me guider, mes jambes sur le dossier, mes bras comme il le souhaitait, ma tête dans le vide. Merci les abdos, bonjour la créativité, ce mec était juste un génie dans l’art de la photo ! Si je n’avais pas été guidée dans le monde de l’illégalité et du fric facile, je pense que j’aurais pu finir dans le mannequinat. Les études ne me passionnaient pas plus que ça. A part peut être le comportement humain, donc la criminologie en quelque sortes, mais ce serait mal vu par mon père ça, pas sûre qu’il finance les études qui me permettent un jour de tout lui prendre. Ses mains dans mes cheveux revinrent les placer à sa guise. Puis il se mit carrément sur moi. Une chaleur que je ne réfutais pas prit place dans mon bas ventre. Mon souffle se fit légèrement plus rythmé. Mon regard se fit plus détaillé. Je l’observais et commencer à constater un léger durcissement dans son pantalon. Rien de transcendant mais assez pour m’assurer que je n’étais pas la seule à me laisser prendre peu à peu au jeu. « Take your time… » Parfois, ma langue maternelle me faisait défaut. Je parlais couramment nombre de langues comme l’italien, l’anglais, l’espagnol, le français, le russe, mais principalement la langue de Shakespeare. Et quand je ne me concentrais plus, voila que mes réflexes prenaient le dessus, notamment la langue dans laquelle je tendais à m’exprimer. Je le regardais faire autant que je me laissais faire par ses doigts agiles. Une légère musique s’insinua dans ma tête, mon imagination avait toujours été débordante, j’en entendais chaque note, moi et seulement moi. Je me laissais griser par la douceur du rythme et ajouta une touche personnelle aux clichés. Un bras au dessus de la tête, allongée sur le canapé en cuir italien, une jambe nue relevée, le drap m’enveloppant toujours de la sorte. Rien de vulgaire, bien au contraire. De la délicatesse, du style, une inspiration, une vraie. Un regard fuyant, lointain, occupé. Une coupe de champagne à la main, les lèvres légèrement entrouvertes. Puis une main dans mes cheveux, assise sur l’accoudoir, un air tout ce qu’il y a de plus pensif. Une expression marquée. « Vous faites toujours autant confiance à vos modèles ou suis-je le premier ? » Humain j’entends. Peut-être qu’il cachait une collection secrète mais je ne m’étonnerais pas d’être sa première série de portraits. Il me laissait beaucoup de liberté, ne parlait pas, ne me conseillait pas, il me laissait faire, approuvant par le silence. Qui ne dit mot consent, et c’est exactement ce qu’il faisait. Il aurait pu profiter de la soirée pour me mater, me foutre à poil, j’étais bien partie pour ça. Mais je lisais un grand respect dans son art, surtout dans la position du drap. Aucun geste n’est anodin, encore moins pendant une première rencontre. Je lisais en son comportement comme un religion dans une bible.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 20:48

Maddison était très professionnelle, elle agissait de manière fluide et naturelle comme si elle avait fait ça toute sa vie. Elle me demandait parfois si ça allait parce que je lui donnais peu d’explications. Je n’avais pas l’habitude de guider les mannequins j’agissais au feeling et la jeune femme semblait parfaitement au point concernant cet exercice. J’étais comme dans une bulle, fasciné par mon modèle. Son regard intense, son visage doux et angélique, sa peau colorée par les teintes orangées de la lumière semblait être aussi douce que le drap de soie qui couvrait son corps. Elle semblait dans son élément si bien qu’elle se mit à parler en anglais ce qui m’esquissa un sourire. Je ne restais pas longtemps au dessus d’elle pour deux raisons : la première je ne voulais pas qu’elle ait un visage crispé parce qu’elle se tape une crampe à la nuque, la seconde cette position quelque peu suggestive et mon étrange fascination pour mon modèle risqueraient de me déconcentrer. «Vous faites toujours autant confiance à vos modèles ou suis-je le premier ?» Un léger rire s’échappa de mes lèvres, je laissais pendre mon appareil photo à mon cou et me rapprochais de la demoiselle je pris ma coupe de champagne au passage pour venir m’assoir à ses côtés. «A vrai dire je n’ai pas l’habitude du mannequinat, lorsque je fais des portraits et c’est assez rare, je tente de capturer des expressions et non de montrer une enveloppe corporelle. » Je posais mon regard sur son visage et mes lèvres s’étiraient en un large sourire. «vous semblez avoir l’habitude de poser.» Je bu une gorgée dans mon verre et attrapais les jambes de la demoiselle pour les mettre sur mes genoux et me caler au fond du canapé. «Pour que ce soit plus crédible il vous faudra plusieurs tenues, demain je ferais amener plusieurs robes auriez vous l’amabilité de me donner votre taille ? » Je lui adressais une légère grimace avant de rajouter. «Je sais bien qu’en principe ça se demande pas.» La séance photo avait fait tombé les tensions pourtant il en restait une, en suspension dans l’air, une sorte d’attraction étrange. Je fouillais dans mon cerveau pour trouver de nouvelles idées, je devais en sélectionner car beaucoup me trottaient dans la tête. Je posais mon regard sur les ventilateurs de cinéma et un large sourire illumina mon visage.

« ça vous dis du nu artistique ?» Ma question était un peu osée je m’empressais de préciser mon idée. « Ne vous en faites pas on ne verra rien ! Vous serez debout le drap posé devant vous et avec la force des ventilateurs le drap se plaquera à votre corps. Je trouve un peu osé le drap devant, en fait il serait peut être préférable de mettre le drap dans votre dos quoi que….» Je fixais un point dans la salle m’imaginant la scène, mes yeux brillaient comme ceux d’un enfant le matin de noel. Je me levais brusquement et attrapais sa main pour qu’elle m’accompagne dans mon mouvement. Je retirais le drap de celle-ci en tournant autour d’elle. « quoi que vous avez une jolie cambrure ça serait intéressant à travailler aussi..je me demande si.. oh non on est pas obligé d’en faire autant...» Je ne voulais pas trop lui en demander, un modèle devait être habitué à cela et à son photographe je m’étais tellement pris au jeu que j’avais oublié que ces photos étaient factices. J’enroulais le drap autour de sa poitrine me penchant pour regarder son dos découvert. « Je vais vous faire venir une Versace dos nu pour demain ah ça oui !» Je me redressais et fixais son visage, avec des gestes doux je relevais ses cheveux pour dégager ses épaules scrutant les moindres détails de son corps. « C’est pas mal comme ça aussi, vous pensez pouvoir rapporter des trucs pour attacher vos cheveux ?» Je laissais sa chevelure dorée retomber sur ses épaules, elle cacha soudainement son visage, alors avec le bout de mes doigts je dégageais une mèche. Mon regard encré dans le sien je me perdis dans une contemplation admirative. Cette fille avait vraiment un truc, je ne pourrais le décrire quelque chose qui faisait qu’on avait toujours de nouvelles idées à réaliser.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptySam 7 Mai - 21:40

    « Est-ce-que mon enveloppe corporelle vous satisfait cette fois ? » Pour qu’il fasse une exception pour moi ce devait être que l’inspiration était au rendez-vous. Du moins c’est comme ça que j’aurais procédé. Ces photos ne serviraient à rien de plus que d’impressionner le client, le temps de quelques secondes. Il ne prêtera l’œil que le temps de quelques secondes. Mais c’est le souci du détail qui nous différencie des autres agences du genre. Nous sommes professionnels, nous sommes les meilleurs, et je ne bosse pas avec des amateurs. L’ambiance se détendait peu à peu. Chacun trouvait sa place dans ce duo, tant que nous étions occupés, je pense que tout se passerait pour le mieux. Avec des caractères aussi forts que les notre, pas étonnant que ça pète. Toujours est il que nous nous révélions être plutôt bons pour de parfaits inconnus. Nous n’étions pas timides, plutôt rentre dedans, et on ne rentrait pas forcément dans le bon sens. « 34. Mais je vous répète que demain matin ce sera trop tard. Je peux appeler ma mère, qu’elle me fasse déposer par coursier ce qu’il faut, tout sera là d’ici une heure. J’ai bien peur que vous passiez la nuit à développer ces clichés. » Il faisait ça à l’ancienne, avec un appareil argentique, tout du moins pour une des pellicules, je trouvais le rendu plus authentique. J’aimais sa façon de travailler. Ce n’était pas juste une couverture, c’était un peu de lui, ça se voyait. « Soyez tranquille, je ne m’offusque plus de votre manque de délicatesse ». Un sourire ironique au coin des lèvres. Ce n’était pas méchant, juste un peu d’humour que j’aurais bien prit à sa place. Ça ne me perturbait pas, la preuve, me voila prête à le suivre au bout du monde tant qu’il tient son appareil avec autant de crédibilité. Même moi je commençais à croire à notre fausse histoire de photographe.

    Alors là on change de bord pour parler de nu artistique ! Il est direct le mec, d’habitude ça me plaît, mais là ça me fait flipper. Si je pouvais éviter de montrer mon cul au client qu’on doit buter ça m’arrange… Mais comment être délicate ? Je suis très à l’aise avec la nudité, mais disons que si ces clichés pouvaient rester entre lui et moi… Je m’en arrangerais. En tout cas il était parti dans son délire. Le genre de truc qui semblait le prendre aux tripes, il confondait la réalité et la fiction, lui aussi. Mais le jeu semblait sympa. Après tout ça n’engage que deux adultes consentant à faire un peu d’art. J’aime tenter de nouvelles expériences, et c’est bien la première fois qu’on me propose un rendu de cette qualité. « Ecoutez, je me déshabille, faites à votre idée ». Histoire qu’il ne meurt pas d’hypoxie. C’est pas son meurtre que je veux avoir sur la conscience ! Ses mains dans mes cheveux tendaient à me rendre toute chose. Sans le vouloir je devenais SA chose. Complètement à la merci de ses aspirations artistiques. Ça ne me dérangeait pas, au contraire. Tant qu’on sait de quoi on parle… Mon regard se perdit dans le sien un instant, un long instant. Interminable. Irréel. Puis je repris pieds après avoir jeté un œil sur ses lèvres. Je m’en voulais ! « Faites moi la liste de ce dont vous avez besoin, j’appelle l’assistante de ma mère, je nous fais livrer ça dans une heure ou deux. Et une pizza, à moins que vous ne préfériez autre chose. ». Je me dégagea de son emprise, délicatement. Attrapa ensuite mon portable, toujours moulée dans la soie. J’avais chaud, je ne me sentais pas comme d’habitude. Je ne contrôlais plus tout ce que je voudrais, oui je suis perdue là, et il n’y est pas pour rien ce petit con ! Comment un être aussi sûr de lui pouvait-il me faire autant d’effet ? Autant qu’il puisse être détestable, là il était juste… Je m’égare. Je suis là pour le taf. Mais ses airs de Brad Pitt ne m’aident pas. Il est beau ce con, même plus que ça, et extrêmement doué, trop doué. Une fois la liste faite oralement, je rapporta tout ça à l’assistante que je tenais au bout du fil. Une dizaine de robes, toutes différentes, histoire d’avoir le choix. Différents accessoires pour les cheveux, de quoi me coiffer, je savais le faire moi-même, pas besoin d’une horde de coiffeurs. Ma trousse à maquillage surtout, et des affaires de rechange. Des sous vêtements, et ce genre de choses, je savais que je ne dormirais pas beaucoup, et nous allions passer la soirée à travailler nos rôles respectifs. « C’est en route. Mais pour le dîner ça ne tient qu’à vous. Une longue nuit nous attend. » Ou plutôt courte, tout est question d’interprétation à présent.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 8:12

«Est-ce-que mon enveloppe corporelle vous satisfait cette fois ?» Je ne pu m’empêcher de laisser échapper un petit rire, cette question m’amusait beaucoup car elle devait forcément en connaitre la réponse. Je répondis donc en plaisantant. «Non pas du tout. » Je lui adressais un clin d’œil pour être sur qu’elle avait compris l’ironie dans ma réponse. «34. Mais je vous répète que demain matin ce sera trop tard. Je peux appeler ma mère, qu’elle me fasse déposer par coursier ce qu’il faut, tout sera là d’ici une heure. J’ai bien peur que vous passiez la nuit à développer ces clichés.» Je soupirais en maudissant ceux qui avaient prévu le plan pour demain soir, si je n’arrivais pas sur place en forme comment pensaient ils que j’allais réussir ma mission. Ou peut être croyaient ils qu’un book était une chose rapidement constituable. J’espérais dormir quelques heures et surtout faire la grasse matinée demain. En effet si nous passions la nuit la dessus autant dormir du petit matin jusqu’au midi ! Je hochais donc la tête me résignant à passer une nuit sans folies juste à bosser. Fort heureusement la jeune femme m’inspirait suffisamment pour que je puisse prendre un certain plaisir à réaliser ce shooting. «Soyez tranquille, je ne m’offusque plus de votre manque de délicatesse» C’était une provocatrice je l’avais bien compris, mais étant donné l’ambiance plus détendue je pris cette petite provocation pour une plaisanterie ce qui m’arracha un petit ricanement, je lui répondis par une simple grimace. Lorsque je lui proposais de faire du nu la jeune femme ne semblait pas forcement très à l’aise avec cette idée. Cela me ramena un peu à la réalité nous faisions du factice. «Ecoutez, je me déshabille, faites à votre idée.» Cependant elle accepta, pourquoi donc ? Je doutais que ce soit le genre de femme à se plier en quatre pour un homme et encore moins pour un homme avec lequel elle avait eu un accrochage quelques heures plus tôt. Passionné par mon modèle qui m’amenait sans le vouloir tant d’idées, je me laissais aller dans mes délires comme si j’étais un simple acteur de mon propre rêve. Si bien que mon admiration pour ce modèle me fit perdre conscience de ce qui était réel, tel un fanatique devant son idole, un enfant devant sa première amoureuse, un drogué devant sa dose, j’étais doux passionné perdu dans un autre monde ah ça oui je planais à dix milles la. Bouche entrouverte, yeux pétillants, admirant le corps et le visage de ma muse comme si elle était une œuvre d’art à elle seule.

Si bien que lorsque celle-ci se mit à parler je du cligner des paupières à plusieurs reprises, ce fut le dur choc de la chute, du retour à la réalité. «Faites moi la liste de ce dont vous avez besoin, j’appelle l’assistante de ma mère, je nous fais livrer ça dans une heure ou deux. Et une pizza, à moins que vous ne préfériez autre chose.» Je la regardais d’un air béat le temps que mon cerveau retrouve toutes ces connexions, j’aurais besoin d’une bonne gifle ou d’une douche glacée. Envahi par une bouffée de chaleur, je dessérais ma cravate qui semblait m’étouffer et ôtais mon veston de la chemise. D’une voix molle comme si on venait de me réveiller je lui répondis. « euh une liste…oui euh… attendez..» J’attrapais une feuille et un stylo pour lui écrire une petite liste de robes types pour le shooting. Un peu dans le gaz j’attrapais ma coupe de champagne pour la finir d’un coup. Je me dirigeais vers une grande malle en acier pour l’ouvrir. J’en sortit tout un tas d’accessoires, chapeaux, cordes, boa de plume… Je me tournais vers la jeune femme qui venait de raccrocher le téléphone. «C’est en route. Mais pour le dîner ça ne tient qu’à vous. Une longue nuit nous attend..» Après un hochement de la tête je lui répondis. «Pour le moment ça va mais si vous avez faim allez y…enfin je peux toujours vous sortir un plat tout prêt vous savez j’ai une cuisine !» Dis je en ponctuant ma phrase par un sourire. Je m’approchais d’un pas lent de la jeune femme. Une fois à son niveau mon regard faisait des allez retours entre sa bouche et ses yeux. Il y avait une étrange attraction comme si un élastique était tendu entre nos deux corps et me ramenait violement contre elle. « Vous devriez peut être vous rhabiller on va faire une pause..» D’un revers de la main j’essuyais mon front humide, la chaleur des lampes mais pas que ça me donnait la sensation de m’étouffer dans mes vêtements. Je desserais un peu plus ma cravate avant de déboutonner les deux premiers boutons de ma chemise.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 10:52

    L’humour… C’est un truc particulier chez lui. Remarque il a le sien, personne ne pourra me contredire. C’est une espère à part entière. Je ne sais pas d’où il le tient mais il ne doit pas faire rire tout le monde. Je suis dotée de beaucoup d’autodérision quand je m’en donne l’occasion. Pas avec n’importe qui. Je ne sais pas pourquoi cette séance photo, en apparence anodine, tend à nous mettre tant en confiance tous les deux. Je n’ai jamais pensé à faire plus de mannequinat que ça. J’ai toujours beaucoup apprécié les artistes et leur sensibilité, mais alors pour trouver la sensibilité d’un engin du genre, faut se lever tôt !
    Passer la soirée et même la nuit enfermé ici avec moi ne semblait pas la réjouir. Si je lui avais promis quelques faveurs il aurait peut être été moins réticent, encore que j’en doute, ce n’est pas le genre à faire taire un affront en se confrontant à elle. Plutôt en la rendant verte de jalousie. Mais il peut s’accrocher avec moi, je vous le dis. Il semblait cependant investi de sa mission, il prenait tout ça avec beaucoup d’intérêt, j’aimais les gens qui ne faisaient pas les choses à moitié, je préfère les gens entiers, qui vont au bout des choses, les battants, pas les perdants. Je proposais de me déshabiller, qu’il fasse à son idée. Maintenant que j’avais eu un bref aperçu de ce qu’il pouvait faire avec un appareil photo, je pense que je peux lui faire confiance, il me l’a largement prouvé, même si j’attends de voir le résultat sur papier glacé.
    Nous faillîmes nous laisser aller à un moment d’égarement. Je me demande ce qui m’a retenu de coller ses lèvres aux siennes. Peut-être le fait de ne jamais mêler boulot et sentiment ? Je ne m’attache pas. Pas que j’ai peur de souffrir, mais j’ai peur de ne plus gérer comme avant, le contrôle est tout ce qui m’importe pour le moment, je ne suis pas prête à compartimenter, je n’ai jamais su le faire. A tout juste 20 ans, je me demande encore comment je peux en arriver là, entière. Une grande concentration sûrement. C’est pourquoi je ne sais pas si je suis prête à m’engager dans un décalage non pas sentimental mais au moins physique. Quand je couche avec un homme, ce n’est pas parce que je suis attirée par lui, en tout cas pas dans le boulot.

    Une fois la liste envoyée, mes ordres donnés, et bientôt exécutés, il me proposa de dîner, ce que je refusais, bien trop attirée par notre activité pour avoir faim. Je ne suis pas une grosse mangeuse, en même temps vu ma carrure il valait mieux. Il avait raison nos corps étaient attirés comme des aimants, je ne résistais pas vraiment, ou alors je me demandais quelle force surnaturelle pouvait me retenir. Je ne suis pas le genre à faire la sourde oreille par rapport à mes pulsions. Nos corps à quelques centimètres l’un de l’autre, le souffle commençant à monter dans les tours. Il brisa le silence, et je l’en remercia. « Heu… Vous avez raison. Auriez-vous une chemise ou quelque-chose de similaire ? » Toujours cette bienséance, ce vouvoiement qui nous tenait à l’écart l’un de l’autre. Je n’avais pas prévu de remettre ma robe, non seulement je n’y étais pas spécialement à l’aise, mais quitte à être à l’abri, autant prendre son temps. Une pause d’une petite heure, et nous pourrions nous y remettre avec le matos adéquat. Vu la chaleur, je me resservis une coupe de champagne tandis qu’il m’apportait une de ses chemises que j’enfila par-dessus mon déshabillé. Ne boutonnant qu’un seul bouton, histoire de la faire tenir. Mes portes jarretelles toujours bien visibles je traversais l’appartement, toujours pour observer ses œuvres. « Pourquoi avoir abandonné la photo ? Professionnellement parlant je veux dire. Pour l’estime de votre père ? » Ca ne sonnait pas comme un reproche, mais comme une question sincère. Je comprenais le fait de devoir se plier en 4 pour le respect de ses parents, eux même ayant prouvé au monde entier de quoi ils étaient capables, difficile de suivre dans ces cas là et d’être à la hauteur. Je me rassis sur le canapé, jambes croisées, bras étalés sur le dossier. L’observant le menton fier, la coupe en main.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 11:31

«Heu… Vous avez raison. Auriez-vous une chemise ou quelque-chose de similaire ?» Ainsi elle ne comptait pas remettre sa robe ? Je n’avais pas prévu ce coup la et ça me destabilisais un peu. Je m’executais après un hochement de tête je partis chercher une chemise dans ma chambre. Une fois dans ma chambre je profitais de l’occasion pour enlever cette cravate et cette chemise qui semblaient se resserer sur mon corps plus les minutes passaient. J’enfilais un jean pour être plus à l’aise et un tee shirt blanc moulant. Quelque chose me dit que cette nuit ne va pas se dérouler tout à fait comme je l’avais prévu. J’avais besoin d’une bonne douche froide mais je manquais de temps alors je me contentais de passer de l’eau glacée sur mon visage histoire de me donner un coup de fouet. Une fois de retour je lui donnais une chemise propre qu’elle enfila. Je tentais d’éviter de la regarder mais quand celle-ci commença à se promener dans cette tenue je ne pouvais détacher mon regard de ses jambes. Pourquoi diable avait elle gardé ses bas ? J’aurais mieux fait de lui ramener un short ou un truc du genre tiens ! Je me mordis la lèvre inférieure en regardant la chemise légère laisser deviner les courbes de son corps de deesse. «Pourquoi avoir abandonné la photo ? Professionnellement parlant je veux dire. Pour l’estime de votre père ?» Il y eut un temps d’attente avant ma réponse, je regardais bouche bée la jolie blonde s’assoir dans le canapé. «euh excusez moi…vous dites ?» Et merde elle m’avait tellement déconcentré que je ne l’avais même pas écoutée. Je fronçais les sourcils en secouant la tête de gauche à droite. «Pardon j’étais ailleurs….» La jeune femme me répéta sa question tandis que je me resservais une coupe. Je ne suis pas sur que l’alcool annule les effets qu’elle avait sur moi mais je devais m’occuper les mains et les yeux si je voulais éviter tout dérapage. « Ah euh..eh bien disons que je suis pas mal impliqué dans le clan…du coup la photo me sert de couverture, vous en faites pas j’en fais toujours et ça me donne le double de travail, mais quand c’est une passion…» je vins m’assoir sur le canapé à ces côtés. Tandis que ma voix se radoucit comme détachée à cause de mon regard qui venait de se poser sur ses jambes. « on ne compte pas…» MERDE ! Elle me faisait dérailler la, je n’avais pas l’habitude de me retenir et encore moins de bosser avec une aussi jolie femme surtout dans cette tenue. Je secouais la tête de gauche à droite lorsque je sentis ma respiration s’accélérer.

« Excusez moi de vous dire ça mais…..» Je m’emparais du drap pour le poser sur ses jambes. « Quand je bosse il y à pas de soucis mais…la…vous me déconcentrez un peu !» Je basculais ma tête en arrière en crachant violement de l’air par la bouche. «Et vous parlez moi de vos passions .» Dis je en me redressant, je me pensais à l’abrit de l’attraction de ses jambes mais je m’étais trompé. La jeune femme agitait légèrement sa chemise et son parfum sucré me monta aux narines. Mon cœur se souleva lorsqu’elle plongea son regard dans le miens. C’est pas vrai !! Je suis faible, bien trop faible ! Mes doigts se crispaient, ma respiration s’intensifia, et voila que maintenant je devais placer mes mains sur mon pantalon j’étais bien embêté la. C’est pas vrai ça ! J’avalais ma salive avec difficulté tandis qu’elle me fixait. Je la dévorais des yeux. Mon corps était en ébulition, sous tension. Je me demandais combien de temps j’allais pouvoir tenir, en plus d’être embarassant ces interdits m’excitaient. J’avalais le contenu de ma coupe d’une traite avant d’essuyer mon front d’un revers de la main. Je posais la coupe sur le sol, crispant ma main sur le morceau de drap qui tombait sur le canapé. Je tentais d’éviter son regard mais une force invisible me poussait à ballader mes yeux sur son corps. Tout à coup je remarquais sa poitrine se gongler de manière régulière et rapide. Comme si sa respiration s’intensifais. Je levais le regard vers son visage, ce n’étais pas la peur que ses yeux indiquaient non bien au contraire. J’avais l’impression que son regard me hurlait débarasse moi de cette frustration ! Et la je perdis tout self contrôle de moi-même. Je n’étais qu’un homme après tout….Je rapprochais mon visage du sien pour me pencher à son oreille et lui murmurer. « Soit vous me giflez soit vous vous dépêchez de vous lever..» C’était un avertissement mais la jeune femme expira fortement de l’air par la bouche ce qui eut le don de briser violement la barrière que nous avions instauré. Ma main glissa sous le drap afin de toucher sa cuisse. Ma bouche irrémédiablement attirée par sa peau vint se sceller dans son cou, pour y déposer une vague d’intenses baisers brulants. Je basculais son corps sur le côté et me plaçais haletant à califourchon sur la jeune femme.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 13:40

    Non il n’était pas ailleurs, il était presque entre mes cuisses là, enfin son esprit tout du moins. Je le sentais attiré par autre chose que la conversation, et je mentirais si je m’en tenais à des rapports strictement professionnels. Il est loin d’être repoussant, c’est même carrément mon type d’ homme, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il me correspond, je ne le connais pas, après tout ça ne fait que quelques heures que nos noms nous on été révélés à l’un et l’autre. Nous savions que nous devrions travailler en équipe, mais nous ne connaissions pas l’identité du partenaire. Si j’avais su qu’il s’agirait d’un canon pareil j’aurais réfléchi à deux fois. J’ai toujours su me tenir à carreau concernant les missions qu’on me donne, je n’ai jamais eu à m’y reprendre, droit dans le mille, et on passe à la suivante. Là c’est surtout un petit coup rapide que je risque de prendre, je ne sais pas si c’est bon pour les affaires. Il paraît que non, enfin que l’attirance n’aide pas. D’après mon père il faut garder les idées claires. Dixit celui qui est mariée à sa partenaire… M’enfin je dis ça je dis rien ! Mais j’avais tout de même un avantage sur lui, celui de me contrôler, un peu mieux du moins. Mais étant une femme c’est d’autant plus facile. Un coup d’œil sur son pantalon m’aurait aidé à savoir où j’en étais avec lui. Mais ce n’était pas la chose à faire si je voulais rester calme. Il s’assit à mes côtés, remis le drap sur mes jambes, je le troublais de la sorte ? Je suis fière de moi ! Coupe au bout des doigts, je le regardais faire, sentir ses doigts sur ma cuisse presque nue me rendait toute chose. Je souris légèrement, puis me mit à rire de façon délicate. « Je prends ça pour un compliment ». Je le déconcentre, tu m’étonnes ! Lui aussi pour le coup, mais il avait la galanterie de l’admettre. Ce que je ne trouvais pas négligeable. Je n’aurais pas pensé qu’il sache se servir des bonnes manières. Mais c’est toujours ça de pris. Toujours en le regardant, je vidais ma coupe, qui résidait vide entre mes doigts. Plus d’alcool n’aurait pas de bonnes répercutions. Je tiens à rester plus ou moins sobre. Enfin j’essaie quoi ! Parlons de mes passions, je ne suis pas à sa hauteur là. Rien pour le prouver du moins. « Rien d’intéressant. Je n’ai pas le temps. Mon truc c’est la guitare mais je n’ai pas de quoi m’en servir comme couverture ». Pourtant je sais que j’aurais eu de l’avenir là-dedans. Je composais quelque peu, je maniais plusieurs instruments, mais ça c’était l’époque où j’avais l’argent de papa et où tout ce qui m’importait serait ma prochaine sortie ou ma prochaine conquête.

    Nous nous rapprochâmes sans vraiment nous en rendre compte, comme si tout ça était naturel. Je le laissais faire, j’avais confiance, et sûrement tout aussi envie que lui. Sa main sur ma cuisse me fit frissonner de tous les deux. Comment diable pouvait-il faire ça en un claquement de doigt ?! Ma poitrine se suréleva, je prenais sur moi et faisait appel à tout mon self contrôle. Des années de pratiques. Je n’ai pas l’habitude des barrières entre mon collègue de travail et moi, je n’ai jamais couché avec un allié. Mais il pourrait bien être l’exception qui confirme la règle. Il embrassa mon cou, et c’en fut fini de tout, tout le contrôle que je tentais de garder, sur la situation, sur moi-même, fini. Mes doigts glissèrent dans ses cheveux, mon corps tout entier se mit à s’enflammer, mes jambes se décroisèrent et quand il se mit à califourchon sur moi, je releva la tête, attrapant son visage pour sceller mes lèvres aux siennes. Mes mains glissèrent dans son dos, sur ce t-shirt moulant lui allant tellement bien qu’il était presque indécent de sortir comme ça. Puis elles poursuivirent leur parcours sur ses fesses, musclées, avant de glisser à l’intérieur de son jean, entre son caleçon et le pantalon qu’il n’allait pas garder longtemps. Mes cuisses s’écartèrent, je fis valser le drap de l’autre côté et me retourna sur lui, histoire que ce soit moi qui me retrouve au dessus. Mes bras tendus de chaque côté de sa tête tenaient le dossier du canapé. Mes jambes écartaient épousaient la taille de ses hanches. Mon regard floué par le désir plongeait dans le sien et mon souffle se mêla à celui de mon artiste. Nous étions en train de nous plonger dans nos rôles de composition. Le photographe et sa muse, parfait. « Je pourrais me lever… » Comme il me l’avait proposé tout à l’heure, mais je n’en n’avais pas la moindre envie. Mes yeux ne parvenaient pas à rester ouverts, le désir me rongeait de l’intérieur. Mon bassin frottant contre le sien ne nous aidait pas, surtout quand je le sentais devenir à l’étroit à l’intérieur de son jean.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 14:21


//Attention HOT: Ames sensibles s'abstenir//
//Les prochains RP seront composés de balises Hide seuls les administrateurs peuvent lire les points sensibles//



Je ne l’écoutais plus vraiment, disons que je l’entendais mais mon cerveau c’était pris dans un engrenage auquel je ne trouvais pas le bouton stop. Mes sens étaient en éveil, vue odorat, ouie rien ne semblait m’échapper j’étais si faible que mes désirs s’emparaient de moi aussi facilement qu’une feuille emportée par le courant d’un torrent. Je tentais de sortir la tête de l’eau mais c’était déjà trop tard je n’avais plus qu’une seule chose à faire me laisser porter. Et c’est ce qui se passa. En un rien de temps je me retrouvais assis à califourchon sur la jeune femme elle n’opposa aucune résistance. La jolie blonde glissait avec sensualité ses mains sur mon corps brulant, seuls nos vêtements séparaient nos deux corps brulants. Comment en étions nous arrivés la ? ça je ne pourrais y répondre, il faut croire que c’était inévitable ! Maddison renversa la situation, chose pas vraiment étonnante étant donné son caractère. Je me laissais entrainer sur le dos alors qu’elle prenait place sur moi. Elle pouvait bien faire de moi ce qu’elle voulait je lui laissais carte blanche. Ses mains vinrent encadrer ma tête alors que je pouvais admirer son corps à demi nu onduler sur moi. La bouche entrouverte je tentais de happer le plus d’air possible, la température venait encore de monter d’un cran. Tandis que je regardais ce corps de deesse faire de moi un pantin, mes mains glissaient sur ses cuisses, ses fesses et remontaient librement le long de ses flancs. Mon cœur battait à vive allure et ma respiration se faisait bruyante, sans oublier que mon corps était entièrement soumis à des vagues de plaisir. «Je pourrais me lever…» Je plissais les yeux devant cette provocation, elle n’avait pas le droit de me faire ça ! Je doutais q’elle en ai vraiment envie étant donné ses mouvements agiles. Je relevais les bras pour m’emparer de ses mains et les poser sur mes épaules. Je glissais alors mes mains sur ses fesses et me redressais sans prévenir pour me retrouver assis, la jeune femme restait quand à elle dans la même position. Nos deux corps étaient ainsi plus proches que jamais. Mes doigts agiles glissaient le long de son dos et je plaçais une de mes mains dans sa nuque en approchant mes lèvres des siennes. «essai un peu pour voir !» J’agrippais sa lèvre inférieure avec mes dents après avoir effleuré ses lèvres avec ma voix rauque. J’ose espérer que ma provocation ne soit pas prise au sérieux, bien qu’il me restais une solution de secours. Mes mains pouvaient glisser aisement sur son corps et sa peau douce et chaude me faisait frissonner de plaisir. La jeune femme se leva brusquement me fixant d’un air provocateur. La chasse était ouverte ! Maddison était bien plus joueuse que je ne le pensais. Je me levais à mon tour avançant vers celle-ci d’un pas lent.

«Ah oui ? c’est comme ça ?.» Lançais je en arcant un sourcil. Je contournais la jeune femme pour me placer derrière elle glissant ainsi mes mains sur son ventre. Je vint couvrir son cou de baisers humides. « tu es sure de ta décision ?» Mes maisn remontaient le long de son ventre jusqu'à sa poitrine. La respiration haletante de la jeune femme en disait long quant à sa réponse. Je la fis tourner sur elle-même et la portais dans mes bras. Ses mains autour de ma nuque, ses jambes autour de mes hanches ses lèvres contre les miennes. J’en avais même oublié les raisons qui m’avaient retenu de faire cela plus tôt dans la soirée. J’entrainais la jeune femme dans les couloirs de mon appartement, mon tee shirt n’attendis pas la fin du trajet jusqu'à ma chambre il c’était envolé par je ne sais quelle magie au cours du trajet. Une fois dans la chambre, bien moins risquée au niveau matériel nous pouvions nous laisser aller à nos désirs sans risquer de se blesser ou de casser quelque chose. Je reposais la jeune femme au sol mais celle-ci me poussa violement sur le lit pour avancer sur moi tel une tigresse. Moi je dis Amen fais ce que tu veux ma belle tu es une reine !



Dernière édition par Lissandro F. Barzagli le Dim 8 Mai - 15:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 14:56

    Je ne passerais pas ma soirée à jouer aux cartes, c’est une chose de sûre. Je ne résiste pas à ce genres d’avance, même venant d’un petit con de base riche à en crevé et servit par les Dieux pour le fric, la beauté, ou même le talent. Là j’avais pioché le gros lot. Mais ses airs de gamins boudeur et capricieux ne m’aidaient pas à résister. En même temps je me demande quelle femme digne de ce nom le pourrait. Je ne suis pas le genre facilement corruptible mais ses yeux bleus pouvaient me faire dire Amen à tout. Je ne suis pas sûre non plus que son père m’ait engagé pour ce genre de relations, tout ce qui compte dans notre milieu ce sont les illusions. La seule chose qui compte est de savoir soit même qui on est réellement. Là, ce soir, je ne sais plus, et je m’en fous pour tout avouer. Coucher le premier soir ne se fait pas, mais après tout pourquoi pas ! Tuer les gens non plus ne se fait pas, mais je vis de ça, alors les conventions on repassera.
    Mes mains descendirent sur ses épaules, il était parfaitement bien formé, musclé, moulé dans son t-shirt. Y en a que ça énerverait. Avoir ça comme concurrent dans une boite de nuit n’aiderait pas à flatter mon égo de mec. Pour le moment tout ce qui comptait c’était assouvir nos désirs, mais lui offrir de la sorte me semblait bien trop facile. Alors je me leva, après l’avoir longuement laissé joué avec ma lèvre inférieure. Il ne tarda pas à me rattraper, je me retrouvais dos à lui. Ses baisers, ses caressent bandèrent mes muscles, je leva un bras pour le passer autour de son cou, cambrant mon corps contre le sien. La bosse dans son pantalon grandissait, sous mes caresses, celles que je passais dans sa nuque, sur ses mains qui m’enveloppaient. Il me retourna dans ses bras, me porta, mes jambes l’entourèrent, ainsi que mes bras. Mon front contre le sien, mêlant nos souffles, toujours plus saccadés, entravés par le désir. L’irrésistible envie de connaître nos corps respectifs, de les mêler à l’instar de nos souffles. Son t-shirt vola dans un coin du couloir, je visiterais tout à l’heure. Il me reposa au sol une fois dans la chambre. Ce fut sans compter sur mes élans de dominations.
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 15:47

J’avais pourtant l’habitude des jeunes femmes plutôt dévergondées mais celle-ci me faisait un effet monstre. Pourquoi ? La raison principale devait être les interdits et ces barrières posées par notre coopération professionnelle, ensuite venait le fait que cette femme avait un caractère irritant qui avait tout pour me déplaire pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais beaucoup plus de points communs avec elle que je n’osais le prétendre. Je l’entrainais dans la chambre et celle-ci poursuivit la course sauvage vers le bonheur intense. En effet la demoiselle n’était pas du genre à faire l’étoile de mer elle savait y faire avec les hommes ! Comment résister à une telle dose de désir qu’elle faisait monter en un rien de temps ? La belle blonde faisait de moi son pantin et ce n’était pas sans effets. Je la laissais ôter sa chemise sous mon regard brillant de désir celle-ci agrippa ma main pour m’indiquer la marche à suivre. En bon petit soldat je m’exécutais et je devais avouer que je semblais réussir dans cette tache. La manière suggestive dont elle m’avait guidé me donna envie d’accentuer les mouvements et lui montrer que j’étais habille de mes mains. Celle-ci soupirais de plaisir et je devais avouer que ses doigts crispés autour de mon poignet comme sa respiration intense ne faisais que monter le désir en moi. Lorsque celle-ci embrassait mon cou tout en caressant mon torse je ne pu m’empêcher de fermer les yeux un court instant. Elle me déconcentrait la demoiselle ! Je la fit donc pivoter sur le côté pour qu’elle se retrouve sur le dos.

Un sourire malicieux accrochés à mes lèvres je lui dis d’une voix douce «Tu veux toujours t’en aller ?.» Je glissais mes doigts sur sa peau douce en prenant soin d’ôter avec délicatesse sa petite culotte. Mes baisers brulants couvraient son corps d’un doux plaisir la faisant frissonner,


Ses doigts se crispaient sur ma nuque et dans mes cheveux, sa respiration bruyante et saccadé était parfaitement en rythme avec les ondulations de son corps. Je crois que j’étais plutôt doué on dirait ! Je savais très bien que la jeune femme ne se laisserait pas dominer ainsi. Bien qu’elle semblait ravie par ses caresses de plus en plus intimes. La belle blonde agrippa mon visage pour le ramener vers le siens. Dans un mouvement brusque elle renversa de nouveau la situation m’aidant ainsi à me débarasser de ce jean devenu bien trop étroit pour moi. Ses mains agiles se promenaient sur l’ensemble de mon corps et même sur les points sensibles me rendant presque paralysé par le plaisir intense qu’elle me procurait. Au fil du temps nos mouvements doux s’accéléraient un peu comme une musique en constante évolution, les vêtements volaient à travers la pièce comme des morceaux de peau dépecés par deux animaux sauvages. Lorsque nous nous retrouvions complètements nus nos regards fusionnèrent et nous n’avions pas besoin de la parole pour nous faire comprendre. Je m’emparais de ses lèvres dans une danse de baisers fougueux, mes doigts entremelés dans sa chevelure je plaquait mon corps brulant contre le sien. C’est dans un profond soupire syncronisé que nous ne formions plus qu’un. Voila que toutes les barrières étaient tombées. J’avais fait de ma collègue mon amante, de ma rivale ma proie et de ma muse l’union. Nos corps humides se laissaient aller dans une danse sensuelle et douce qui commençais à s’intensifier et s’accélerer. Ses ongles s’enfonçaient dans ma chair tendre tandis que ma respiration se faisait bruyante.

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Maddison Lucati
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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 16:26

    Au fond, même si nous faisions tout pour le nier, nous avions trouver notre double. Je ne parle pas de fusion amoureuse, mais la même tête de con que moi, à savoir toujours vouloir avoir raison, et à toujours l’avoir aussi. Aussi fier qu’un Italien qu’il n’était que d’adoption, mon prince charmant de la soirée se complaisait à me rabaisser à ma condition de femme, tout du moins il le prétendait. Mais une fois rendus chez lui et quelques photos prises, son discours avait changé du tout au tout. Il reconnaissait sûrement quelques uns de mes talent, je n’en n’étais pas peu fière non plus. Pouvoir faire flancher un homme d’un simple regard n’était pas rien, même pour une femme de ma condition. L’argent fait beaucoup de chose, mais ce n’était pas à ça qu’il s’intéressait chez moi. Au contraire. Autant son regard pouvait être dédaigneux au possible comme au gala, autant en ce moment même, sur ce lit, j’y lisais de la sensualité, du désir, de la passion. Je lui faisais tourner la tête, lui aussi. Nous étions quittes. Enfin presque. Me faire tourner la tête de la sorte par un homme de sa trempe était une grande première que je serais ravie de réitérer. Mais peut être pas avec un autre. Je ne sais pas ce qui faisait que lui pouvait changer les choses, comme mes priorités. Le boulot était loin derrière nous. Nous avions une petite heure avant que l’on ne vienne nous interrompre. La livraison est en route. Mais ça c’était tellement loin que plus rien n’aurait pu me perturber dans mes agissements.
    Il avait clairement le truc pour me faire monter en pression, et en usait. Salaud ! Mais il semblait prendre autant de plaisir que moi. L’entraînement doit faire parti de son quotidien. Combien de filles a-t-il du « courtiser » pour en arriver à ce stade ? Je ne crois pas au don de la nature, tout s’apprend dans la pratique. Bon OK pour la connerie il en avait un certain, le bon gros don qui vous suit toute votre vie comme un fardeau. Mais il me retourna sur le dos, je vous l’ai dit, je lui appartiens clairement ce soir. Non seulement il fait ce qu’il veut de moi pour ses photos, mais il me fait l’amour comme bon lui semble. Il dispose de mon corps et de mon esprit, encore que celui-ci se trouve largement embrouillé par ses caresses étudiées.
    Puis nous ne fîmes plus qu’un. Rarement j’avais ressenti tant de plaisir, ayant appris à blinder mon esprit pour ne voir l’acte sexuel que d’une manière rentable. Avec lui c’était différent, il n’y avait pas d’enjeu, au contraire, que des emmerdes ! A mon grand étonnement il se trouvait être polyvalent. D’abord tendre, sensuel, délicat presque, puis mon plaisir rejoignit le sien et nos mouvements se synchronisèrent.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 17:21

Effectivement la jeune femme appréciais ce qui avait le don de flater mon égo, je doutais qu’une fille de ce genre soit comblé avec peu et apparement j’étais suffisant. De par sa respiration et ses mouvements je pouvais imaginer le plaisir qu’elle pouvait ressentir, mais je ne m’attendais pas à tant ! Elle se mit à me parler en anglais sous le coup du plaisir. Mais ??? Qu’est ce qu’elle dit la dame ? A en juger par le ton de sa voix elle devait trouver ça sympa, mais la voyez vous je n’ai pas le temps d’y réfléchir ni l’occasion de lui demander je suis un peu occupé si je puis dire ! C’est à partir de ce moment que tout s’intensifia, elle et moi nous unissions dans une danse des plus sensuelles. Au fil du temps cette danse se rythmais différement et nous passions à la vitesse supérieur Plus sauvage, plus intense elle semblait apprécier cela et ce n’étais pas pour me déplaire. Elle c’étais donc redressée après avoir inversé les rôles, la jeune femme ne manquait pas de faire savoir qu’elle n’était pas une simple poupée. Et le pire dans tout ça ? N’allez surtout pas lui dire mais ça me faisait beaucoup d’effet ! Ses ongles dans ma peau, son regard de braise, sa respiration bruyante, sa peau chaude et humide glissant sur la mienne me tournaient la tête. J’étais ivre, non pas à cause de l’alcool mais à cause de cette femme. Nous restâmes ainsi quelques temps avant que les forces m’abandonnent, la jeune femme était une véritable tigresse et elle était en train de m’épuiser, je me laissais tomber sur le dos à bout de souffle tandis qu’elle tenait le cap. La voir ainsi mener la danse était assez plaisant et me permettait de faire durer le plaisir un peu plus longtemps.


Après un long soupire de plaisir je me laissais tomber sur le côté haletant et trempé de sueur. Comme anesthésié et errinté après un marathon je sentais le sommeil s’emparer de moi et engourdir tout mon être. Je cherchais tout de même un contact doux après ce moment intense. J’attirais la jeune femme contre moi et elle posa sa tête sur mon torse. Je glissais alors mes doigts dans sa chevelure dorée tout en posant mon menton sur le haut de son crâne. J’étais peut être le genre d’homme à changer de femmes comme de chemises mais fallait pas exagérer non plus, je savais être un minimum tendre et respectueux après ce partage commun. Je tentais de calmer ma respiration intense et forçais sur mes paupières qui étaient de plus en plus lourdes. Comment ne pas sombrer dans le sommeil profond après tout cela ? J’enroulais mes bras autour de son corps nu en déposant un doux baiser sur le haut de son crâne. Il nous fallu quelques minutes pour reprendre notre souffle, si je ne faisais rien c’est sur j’allais dormir ! Je lui dis d’une voix basse.
« Je vais me doucher… »
Je me redressais laissant la jeune femme allongée sur le lit mais pris de remords par la façon dont laquelle je l’avais laissé je m’arrêtais sur le pas de la porte et tournais la tête vers celle-ci.
« Tu peux venir si tu veux ! »
Lançais je en lui adressant un clin d’œil. Je ne voulais pas lui forcer la main.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyDim 8 Mai - 18:30

    J’ai toujours su m’y prendre avec les hommes. Digne héritage de ma mère je pense. Etant une très belle femme, elle a tout de suite su mettre ses charmes à sa disposition. Elle mène mon père par le bout du nez. Remarque dans la légende de Las Vegas, les pointures se font mener par des déesses du jeu, du strip ou de la mode. Et bien voila, la légende est vérifiée ! J’ai surtout l’habitude d’obtenir gain de cause par mes charmes. J’ai vite appris à m’en servir et me suit rendu compte qu’un peu de corruption n’a jamais tué personne. Je n’ai pas d’idées préconçues mais je sais que les hommes sont plus faciles que n’importe qui à corrompre. L’argent ne sert pas toujours, mais la testostérone fait un travail de titan. Un 9mm serait presque inutile à côté.
    Il abandonna le premier, ravie de mon effet, je tendis mes bras sur son torse, pour me trouver un appui, continuant à puiser ce que je pouvais dans sa réserve d’énergie. Des vas et viens calculés par le plaisir firent office de plan de vol. Et encore une fois il reprit l’avantage. Le jeu du chat et de la souris, voila tout.


    Je retomba sur le matelas, mes muscles commençant à se détendre, bien que mon corps souffre encore des tremblements nerveux dont il faisait l’objet depuis quelques instants. Il est bon ce con ! Et il avait raison de s’en venter, chose que j’avais bien en travers de la gorge, mais je vais éviter de le lui avouer, il pourrait rétorquer que j’ai autre chose en travers ^^ Son geste me surpris, agréablement. Je me blotti alors contre lui, le sourire aux lèvres et un éclat de rire que nous partageâmes tous les deux. Ce fils de bourge est donc un bon amant jusqu’au bout ! Mes doigts parcoururent son épaule et son bras, je pense que c’est ce qui a dû le mettre mal à l’aise puisqu’après un baiser sur le front, il se leva précipitamment pour aller se doucher. Cependant il m’invita à le rejoindre. Demandé comme ça… Je souris légèrement, laissa tomber le drap et m’immisça dans la cabine de douche avant qu’il n’ait eu le temps d’y rentrer complètement. De la faïence en marbre d’Italie, de la tuyauterie en or massif, je vois qu’on aime les belles choses ! J’ai l’impression de retrouver mon appartement. Je me sens bien ici, on a les mêmes goûts et apparemment la même éducation. « T’en n’as pas eu assez beau gosse ? » Je passa ma main dans ses cheveux et me mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Puis je fis couler l’eau sur nos deux corps. Passant sur mes mains dans ma chevelure pour la débarrasser du peu de laque que j’avais mise pour la soirée. Je devrais de toute façon repasser sous les projecteurs tout à l’heure. Et d’ailleurs si on voulait pouvoir ouvrir la porte du coursier, on avait intérêt à faire fissa. « Tu te défends pour un Italien d’adoption ». Me mettant dos à lui pour attraper le shampooing, un fin sourire à la bouche. J’ai beaucoup goûté aux américains, ils savent de quoi ils parlent, mais les européens sont bien meilleurs. Pourtant il fait chuter les statistiques.

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MessageSujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)   Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) EmptyLun 9 Mai - 9:28

La jolie blonde laissa tomber le drap sur le sol avant de me voler la première place sous la douche, un fin sourire étira mes lèvres tandis que je m’approchais de la jeune femme. La douche était large, une douche à l’italienne sur laquelle j’avais fait monter des portes en plexi’. Je refermais les portes coulissante derrière moi et admirais le corps nu de Maddison dont l’eau ruisselait sur sa peau dorée. Cette femme était vraiment belle. « T’en n’as pas eu assez beau gosse ?» Me dit elle avant de déposer un baiser sur mes lèvres. J’enroulais mes bras autour d’elle remontant une main sur sa nuque afin de l’embrasser tendrement. Avec mon autre main j’effectuais une légère pression sur ses reins afin de coller son corps mouillé contre le miens. « Même si je ne serais pas contre ma belle la il faudrait attendre encore quelques minutes. » Je déposais un baiser dans son cou puis celle ci ajouta. «Tu te défends pour un Italien d’adoption » J’arquais un sourcil puis la jeune femme se mit dos à moi afin de prendre du shampoing. J’enroulais mes bras autour de son ventre et collais mon dos au siens avant de poser mon menton sur son épaule. «Comment ça je me défends bien ? C’est tout ? » J’embrassais sa joue avant de poursuivre. «Moi je dirais autre chose te concernant Tu avais l'air d'apprécier plus que tu ne le prétends! Et je dois avouer que cette soirée est à marquer d'une croix rouge dans mon calendrier!» Je laissais échapper un petit rire lorsque celle-ci se retourna vers moi. « Ne t’habitues pas trop à ça hein !» Ajoutais je en lui faisant un clin d’œil. Puis j’attrapais le gel douche et frottais mon torse avec. Avoir une femme aussi douée et jolie qu’elle dans ma douche ne me rendait pas insensible, mais pour le moment mon corps n’était pas au top de ces capacités il me réclamait à sa manière une petite pause. Dommage je n’ai pas fait faire cette grande douche pour rien. Je pense que la nuit allait être très longue et que j’allais avoir beaucoup de mal à me concentrer sur le boulot après tout ça. Non mais c’est quoi cette femme ? Un Alien ? Comment elle fait pour me satisfaire ainsi et me faire penser à un deuxième acte aussi vite ? Je versais du gel douche sur ses épaules avant de masser doucement celles-ci, je glissais mes mains sur sa poitrine puis sur son dos.

L’eau chaude qui s’écoulait sur mon corps détendait mes muscles fatigués par tout ces efforts, j’aurais pu m’endormir sous cette douche brulante mais mes yeux étaient bien trop occupés à regarder la magnifique blondinette au corps de rêve qui se trouvait dans ma douche. Elle vint se blottir sur mon corps ce qui ne fut pas sans effets. Ma peau frissonnait à son contact tandis que mon cœur se soulevait. Ce qui c’était passé quelques minutes auparavant devait y être pour quelque chose car jamais je n’avais ressentit ça après. Cette fille était vraiment douée je pense que j’allais la garder sous le coude. A côté d’elle mes aventures d’un soir étaient ennuyeuses et sans saveurs. Je glissais mes doigts dans sa chevelure mouillée scellant mes lèvres aux sienne dans un long baiser langoureux. Je nu pu m’empêcher de soupirer de plaisir et de glisser mes mains dans son dos. Je cassais ce baiser pour lui dire.
«hmm je pense qu’il faudrait mieux que je sorte sinon on ne risque pas de travailler beaucoup cette nuit ! » Soufflais je à voix basse je n’avais pas tellement envie de travailler mais nous devions nous trouver prêt pour demain soir.

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