Sujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) Lun 9 Mai - 10:25
Je pense avoir eu ce que je voulais, ni plus, ni moins. Je ne me sentirais pas d’enchaîner pour un second round, et ce n’est pas faute d’entraînement mais il faut savoir préserver les bonnes choses sans en abuser. Et puis il n’était pas en reste question tendresse, ce qui me surprenait. S’il sortait le même plan à toutes les gonzesses qu’il ramassait je me doutais qu’il devait déjà avoir eu quelques éclats de voix pour lui. Des filles qui se battent devant son appartement. Le pire c’est que ça le flatterait ! Je ne suis pas le genre à me battre pour un mec, je passe au suivant, mais là je dois avouer qu’il me paraît différent d’un modèle d’homme que j’ai envie d’essayer un peu plus longtemps, comme une fringue qui me plait et que je remettrais deux fois dans la semaine. Mais il ne me paraissait pas comme un accessoire. D’habitude je matérialise, histoire que ce soit plus facile de se détacher. Mais là… Il arrive à me faire changer d’optique ce petit con ! Il enroula ses bras autour de moi, geste auquel je répondis en posant mes mains sur les siennes et en relevant la tête pour embrasser ses lèvres. « OK t’étais plus que pas mal, mais qui ne dis mot consent ». Un sourire en coin avant de régler l’eau un peu plus chaude. Les femmes adorent les douches brûlantes, un peu moins les hommes, mais je pense savoir qu’un gamin baigné dans le luxe peut passer des heures sous une douche plus que chaude. « Et quelle signification tu donnerais à cette croix ? » Me retournant dans ses bras en passant les miens autour de son cou. Il était beaucoup plus grand que moi une fois sans talons. Ça ne me déplaisait pas, bien au contraire. Promis, je ne m’habitue à rien, pas même au luxe. Je sais que tout peut m’être retiré du jour au lendemain. J’ai vu tellement de joueurs pleins aux as à Vegas et tout perdre en une nuit… Je pense que mon éducation n’est pas étrangère à mes réactions. Même si je veux me faire seule ici, je pense que je devrais trouver une façon de changer mes habitudes, de ne pas me laisser aller à trop de facilité. Mais je sais me gérer depuis toujours. Il me retourna à nouveau, massa mes épaules avec du gel douche, pour homme, une odeur dont j’avais toujours été très éprise. Rien de tel qu’un gel douche masculin pour vous revigorer. Je pouvais passer des heures à sentir un des t-shirt de mon frère, dormir avec même, rien que pour l’odeur de sortie de douche. Je le laissais donc prendre possession de mon corps par ses caresses, je n’étais jamais en reste. La remise au boulot allait être difficile mais nous avions un avantage de notre côté, la couverture n’en n’était plus vraiment une. Pour le coup du travail des rôles, nous étions en plein dans le mille. Nous nous laissions d’ailleurs posséder par cette attirance et cette douceur que nous nous dédions l’un à l’autre. Mes mains parcouraient son dos musclé, ses épaules, ses bras, son cou aussi. Mais quand nous sentîmes que ça n’allait pas aller en s’arrangeant, l’un de nous prit l’initiative de mettre fin à cette étreinte, au risque qu’elle ne se prolonge bien trop. Je me mis à sourire, puis à rire. « Profites-en pour ouvrir, je crois que les robes sont arrivées. J’arrive tout de suite ». Il s’exécuta et sorti, enroulé d’une serviette. Je l’observais de loin, effectivement je n’avais pas tapé dans les plus moches, il a bien bossé papa Barzagli. Alors qu’il réceptionnait ma commande, je me rinçais les cheveux, et me laissais détendre par le jet brûlant. Après quelques minutes, il fallu que je sorte. Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et nous avions du travail. Fin de la pause. Finalement il aura eu sa nuit avec une nana ! Plus de raison de bouder. Je pense l’avoir assez satisfait pour qu’il puisse se tenir ce soir. En dehors du shooting, il y avait aussi tout le développement et la mise en page du book. Autrement dit, on n’est pas couchés ! A mon tour enroulée dans une serviette, je passa dans le salon, les cheveux mouillés, retombant en cascade sur mes épaules. Je me pencha juste assez pour constater que les robes demandaient étaient bien arrivées, et déposées sur le canapé. J’en déballa une pour l’admirer. Elles étaient magnifiques. Je rassembla mes cheveux pour les mettre d’un côté de mon épaule, puis me resservit une dernière coupe de champagne, juste pour la route, promis. « Tu te charges de la fibre artistique, je vais me préparer ? » A moins qu’il envisage les choses autrement mais dans l’idée c’était encore le plus facile à organiser. Si je pouvais dormir une heure ou deux avant de rencontrer notre client je lui en serais reconnaissante.
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Sujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) Lun 9 Mai - 16:43
OK t’étais plus que pas mal, mais qui ne dis mot consent» Mes lèvres s’étiraient en un large sourire, ravi qu’elle avoue enfin la vérité. «Et quelle signification tu donnerais à cette croix ?» Je glissais mes mains sur son dos nu avant de pencher la tête sur le côté faisant mine de réfléchir. «hmm eh bien. Etant donné que c’était plutôt plaisant, il se pourrait que cette croix signifie…encore » Ma voix était douce et sensuelle et je ponctuais ma phrase en glissant ma langue sur ses lèvres avant de l’embrasser tendrement. «Ne prend pas la grosse tête tu veux !» Je donnais une petite tape sur le bout de son nez avec mon index en lui adressant un clin d’œil, puis je sortis de la douche sourire aux lèvres. Le timing était parfait, on sonna à la porte, j’allais ouvrir drapé d’une serviette autour de la taille, le coursier était soit jaloux soit ennuyé que je l’accueille dans cette tenue. Et alors ? Je n’en avais strictement rien à faire. Je fermais la porte après avoir récupéré les robes emballées et déposait le tout sur le canapé du salon. Maddison se promenait librement en serviette, les cheveux gouttant sur ses épaules. Je la regardais se servir une coupe et je l’imitais. « Tu te charges de la fibre artistique, je vais me préparer ?» Je posais ma coupe de champagne sur la table basse avant de passer derrière elle faisait mine de m’interesser aux robes. Mais j’avais une toute autre chose en tête, je collais mon torse contre son dos en glissant mes bras sous les siens. Je promenais mes mains sur son ventre et sa poitrine en serrant son corps contre le mien. Après une profonde inspiration dans son cou j’effleurais sa peau nue avec mes lèvres, avant de lui murmurer au creux de l’oreille. « hmm les mannequins sont connues pour être capricieuses, les artistes sont souvent en retard, je pourrais m’arranger pour repousser le rendez vous de vingt quatre heures…j’ai un tout autre programme en tête..» Je glissais une main sous sa serviette pour toucher sa peau tout en déposant des baisers brulants dans son cou.
Seulement la jolie blonde était bien plus professionnelle que je ne l’aurais imaginé, elle ôta ma main et me fit face. Elle me regardait d’un air sévère avant de partir avec la robe et décliner mon offre. Je soupirais me consolant sur ma coupe de champagne. Attends un peu que le shooting recommence et tu va morfler ma belle ! J’étais déterminer à me venger, j’allumerais le feu la laissant s’embraser seule, elle pourra connaitre les effets de la douche froide. La bouteille de champagne dans une main, ma coupe dans l’autre je me rendais au studio photo pour m’occuper de l’installation. Maddison fit son retour maquillée et cheveux secs, je la regardais de haut en bas prenant un air détaché. Bah quoi ? OUI j’étais vexé. Elle s’approcha de moi et je tendis la main vers le mur. «Tu va te mettre le dos contre le mur les bras en l’air et tendus.» Elle s’exécuta pendant que je faisais le cadrage. Après une légère grimace je m’approchais d’elle, collant mon corps au sien je replaçais ses mains correctement. Mes lèvres effleurant les siennes je lui soufflais. «comme ça oui ne bouge plus. » Je m’écartais avant qu’elle ne s’empare de mes lèvres puis je pris quelques clichés. Mon petit jeu ne faisais que commencer, fallait pas me rembarrer !
Maddison Lucati
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Sujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison) Lun 9 Mai - 17:26
« C’est toi qui est en train de la prendre ». Histoire d’avoir le dernier mot. Je sais que je suis casse couilles, enfin pas que casse mais peu importe, de toute façon je suis une fille de bourge, une petite princesse à son papa qui veut toujours avoir raison et qui a TOUJOURS raison. Sauf quand j’ai tords. Mais dans l’absolu c’est la même chose. On ne me contredit que très rarement et la frustration qui en émane n’est pas agréable, et pour personne. Je dois dire que j’ai appris à me contrôler non pas grâce aux hommes mais à mon métier. Enfin si on peut appeler ça un métier. Remarque mon frère retrouve et bute des mecs, ça lui permet de vivre, il bosse 12 h par jours et sors très peu, alors si, c’est un job ! Comme un autre quoi. Disons que s’il était caissier, il aurait déjà buté la moitié de la clientèle, alors valait mieux qu’il reste dans l’ombre pour ça. Tuer peut-être mais faire ça de façon beaucoup plus classe qu’avec une caisse enregistreuse, histoire de sauver l’honneur de la famille ^^ Une fois de retour dans le salon, je le laissa vaquer à ses occupations tandis que je regardais les robes. Mais ce fut sans compter sur sa libido insatiable et les émotions que je lui avais laissé tout à l’heure dans la chambre. Le jour où il se retrouve seul avec lui-même il aura de quoi remplir sa main droite et sa tête de souvenir. J’ai fais ma BA du jour en fin de compte. Suffit juste de le faire remarquer ! Je souris quand ses mains m’enveloppèrent. Ma poitrine se gonfla de désir quand il passa ses mains habilles dessus, le corps dit oui mais la tête dit non. Je ne tenais pas à prendre du retard sur ma mission. Les Barzagli étaient un clan avec lequel j’aimerais bien retourner bosser. J’aime leurs méthodes. Mais avant de me laisser emporter par la seule idée qui m’obsède depuis tout à l’heure, je me retourne dans ses bras, pose un doigt sur ses lèvres et l’interrompt. « On a un client à livrer Dom Juan ». J’emporte une robe et un ensemble de sous vêtements puis file dans la salle de bain. Je ne sais pas si j’aurais pu tenir beaucoup plus longtemps. C’est affolant de voir l’ampleur que mon corps a sur mes hormones. Si je m’écoutais on se renverserait sur le canapé, pour une semaine de culbute. Entre la douche, la chambre, la cuisine et le salon. Peut-être qu’il a une machine à laver aussi… A voir. Mais ça ne doit pas être le genre à savoir faire sa lessive tout seul ! Dans la salle de bain et pendant que je l’imagine torse nu en train de parfaire les installations – Putain Maddie reprend toi bordel ! You’re sucks ! – J’enfile un ensemble de lingerie très fine. Tant sur le fond que la forme. Il n’y a pas grand-chose à trouver sur l’ensemble. Disons que moins y en a, mieux c’est. Mes courbes ne s’en trouvent que mieux soulignées. J’enfile une robe Versace commandée par mon artiste. Je ne fais que suivre ses directives, il peut au moins se venter de ça ce p’tit con ! Je m’occupe également du brushing. J’ai appris à me débrouiller toute seule. Vite et efficace. Une touche de maquillage, des yeux charbonneux sans être vulgaire, juste ce qu’il faut de rimmel et d’eye liner. Une fois prête, une touche de Chanel N°5 derrière l’oreille, je rejoins le salon, ainsi que mon Apollon. Voyons ce qu’il va faire de moi. Je ne pense pas que la veste que je lui ai mise tout à l’heure ait beaucoup aidé ^^ Je ne sais ce qu’il me réserve mais je vais en baver, je le vois dans son regard. Je lis beaucoup de choses dans ses yeux. Mais là j’y vois surtout « A moi de jouer ma garce ! » ou un truc du genre. Je me mets donc contre le mur, comme il semble le vouloir. Puis il me replace à son tour, en se calant contre moi. Je happe ses lèvres des miennes, sent ma cage thoracique se gonfler puis il s’écarte. Salaud ! Je ne pipa mot, me contentant d’un regard assassin, me donnant corps et âmes à cet objectif qu’il tenait entre les mains.
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Sujet: Re: Les grands esprits se rencontrent (pv: Maddison)
