☎ Ugo Rafael Seghezzi (Chace Crawford)

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22 ans ♣ Célibataire ♣ basketteur professionnel ♣ Ho il dono di prendere la fuga !

▬ tou es têtou comme oune moûle... non, yé pas dit oune moule ! oune moûle ! comme oune âne si tou préfères !
Beau gosse musclé un peu crétin et fier de l'être ? C'est l'idée qu'on la plupart des gens d' Ugo Seghezzi. Son travail de basketteur professionnel achève de parfaire cette caricature du sportif au cerveau de la taille d'un poids chiche. Arrogant et pédant à souhait, le jeune homme ne fait rien pour améliorer son image, du moins auprès des hommes, chez les femmes c'est bien souvent différent. En effet, beaucoup d'entre elles se laissent charmer par son visage angélique et ses yeux d'un bleu intense. Elles se laissent piéger par son baratin bien rôdé, ses yeux charmeurs, ses flatteries et son assurance. Car Ugo cache bien son jeu, sous les airs de petit c*n prétentieux, se trouve un jeune homme malin, qui sait user de la manipulation, sait dire les bonnes choses au bon moment. Et oui, pas si bête le petit, il aime qu'on l'aime, il veut être au centre de l'attention mais cela ne l'empêche pas d'être plus intelligent qu'il n'en a l'air. Sa nonchalance apparente laisse croire qu'il se fiche de tout, qu'il ne s'occupe que de sa petite personne et n'a pas d'autres centres d'intérêt. Bien au contraire ! Il faut creuser un peu et se montrer patient pour découvrir que le jeune homme est en réalité un passionné d'art : dessin, danse, photo, théâtre, cinéma, écriture... c'est un boulimique de culture artistique. Vous le voyez la nuit accoudé au bar à draguer une jolie fille ou à se déhancher en bonne compagnie sur le dancefloor d'une boîte de nuit branchée sans savoir que le jour, après son entraînement de basket, il écume musés, salle de cinéma, ballets, théâtres, librairies et bibliothèques. Curieux, passionné et cultivé, Ugo est bien plus qu'un sportif arrogant et simple d'esprit. Il cache cet aspect de lui même car c'est ce qu'on lui a apprit à faire, la sensibilité dont il fait preuve en se laissant toucher par une oeuvre d'art étant vue comme un signe de faiblesse, d'abord par son père, puis par lui-même aujourd'hui.

Ugo est un jeune homme tout en paradoxe, l'image qu'il donne de lui même contraste fortement avec celui qu'il est réellement, l'éducation qu'il a reçu de son père y est pour beaucoup dans ce besoin qu'il a eu de se construire une carapace. Il est frustré de ne pas avoir le contrôle de sa vie, de ne pas faire ce qu'il aurait rêvé de faire. Du coup, multiplier les conquête d'un soir lui donne l'impression qu'il n'a pas perdu le contrôle de tous les aspects de sa vie. Avec les femmes, c'est lui qui fixe les règles : c'est une nuit sans lendemain, juste pour le sexe et ensuite « tchao ».
Méfiez-vous, il a hérité du sang chaud de son père et il peut facilement se mettre en colère et laisser ses émotions prendre le contrôle sur lui, ce qui fait dire qu'il est incapable de réfléchir avant de réagir. De ce point de vue, ce n'est pas faux et le jeune homme a du travail à faire pour apprendre à gérer sa colère, sa frustration qui lui vient de la perte de contrôle totale qu'il a eu de sa vie.

Têtu et borné, Ugo n'abandonne jamais quand il se fixe un objectif. Sa détermination est louable, elle lui vient de son esprit de compétition, cultivée et encouragée depuis son plus jeune âge par son père, lui même ancien sportif. Cependant, son entêtement peu lui jouer des tours, et son orgeuil particulièrement développé fait qu'il préfèrera s'enfoncer dans sa bêtise plutôt que de reconnaître qu'il a eu tord. et bon courage pour essayer de lui ôter une idée de la tête, il ira jusqu'au bout quitte à se planter. Alors oui, question orgueil et maturité, il y a quelques progrès à faire.

Sa vie est une comédie, il joue constamment un personnage. Bien sûr que c'est un séducteur, bien sûr qu'il aime le sport, bien sûr qu'il est arrogant et orgueilleux, bien sûr qu'il aime faire la fête, s'amuser de tout et être au centre de l'attention. Mais il n'est pas seulement tout ça et il faut creuser derrière la carapace pour s'en apercevoir. Seulement, voilà, quand on fait tout pour se rendre inintéressant, peu de gens font l'effort de voir si cet Ugo là n'est qu'une façade ou s'il cache autre chose.

▬ ma aller, plou dé blague ! tou es qui en fait ?
.pseudo : Re- Tom
.âge : 21 ans
.nana ou p'tit mec : trop personnel, je ne répondrais pas à cette question
.double compte : Yep (=> Nathanael G. Lorisse)
.commentaire : ►

▬père castor ? c'est qui loui ? il raconte dé histoires ? comme moi ? imposteur !

Né à Bari et benjamin d'une fratrie de trois enfants, Ugo a eu la chance de toujours être entouré dans sa jeunesse. Enfin, jusqu'au décès de sa mère dans un accident de voiture alors qu'il n'avait que sept ans. Le jeune homme en garde aujourd'hui une trace douloureuse mais loin d'être insurmontable, il aimait sa mère, mais cela fait désormais quinze ans qu'elle est décédée, il était jeune et n'a pas énormément de souvenirs. Son frère ainé en a plus souffert que lui, quant à sa petite soeur, elle n'avait que cinq ans et ce fût celle qui en fût le moins affectée. Celui qui a vraiment souffert dans cette histoire, ce fût le père d'Ugo, Umberto. Ce dernier se retrouvait seul pour élever trois enfants et il avait perdu l'amour de sa vie.

Au lieu de sombrer dans l'alcool comme beaucoup de pères auraient pu le faire, Umberto réagit à sa propre façon, il se mit en tête de contrôler au maximum la vie de ses enfants pour les protéger. Ils étaient tous trois les seules choses qui lui restaient et il ferait tout pour les protéger, y compris contre eux-mêmes. Pour l'aîné de la fratrie, cela ne posait pas de problème. Brillant en classe et promit à un grand avenir, ce dernier était la fierté d'Umberto. Mais Ugo vécu très mal cette admiration qu'avait son père pour son frère aîné. Peu intéressé par l'école, il travaillait très peu et avait des résultats médiocres, préférant se consacrer à la musique, jouant guitare, piano, au théâtre et même à l'écriture de petites nouvelles. Ugo était dans son monde, enfant rêveur à l'imagination débordante, il était plus intéressé par la musique, le théâtre ou les mondes qu'il créait dans sa tête, que par la grammaire, les mathématiques ou l'anglais. Il avait l'impression d'être le vilain petit canard de la famille et commençait à en avoir marre d'être comparé sans cesse à son frère. « Pourquoi ne travailles-tu pas à l'école », lui disait-on « regarde ton frère, lui il va réussir, lui il est motivé et travailleur. Il sera médecin, avocat ou homme d'affaire. Mais toi, qu'est-ce que tu vas faire plus tard ? ». Au fil des années, il fini par accumuler de la rancœur envers le frère adulé de la famille, la jalousie prenant le dessus il prit de la distance avec celui qui n'avait pourtant rien fait à son frère directement.
C'est de cette période que vient cette envie d'être le centre de l'attention, Ugo a tellement vécu dans l'ombre de son frère aîné qu'il a besoin aujourd'hui qu'on l'admire. Mais comme il n'est pas devenu un brillant avocat comme son frère aîné, il a décidé de jouer sur d'autres tableau, ses exploits sportifs et ses conquêtes féminines. C'est sa façon à lui de se sentir important et admiré. D'ailleurs, le choix du sport ne fût pas le sien, ce fût en réalité celui de son père. Ugo pratiquait en club le basket depuis ses 11 ans, c'est son père qui l'avait inscrit. Ugo aimait le basket et ça lui faisait du bien, mais ce n'était pas sa passion, sa seule et unique passion restait l'art auquel il consacrait la plus grande partie de son temps, au grand damn de son père. A ses dix-huit ans, Ugo passait plus de temps avec son groupe de musique, sa troupe de théâtre, dans des livres et romans, dans les salles de cinéma indépendant ou dans les musés que devant ses livres de géographie, de mathématiques ou d'économie. Si bien qu'il obtint son baccalauréat de justesse, sauf en littérature et en philosophie dans lesquels il obtint des notes brillantes. D'ailleurs ses professeurs l'avaient encouragés à faire des études littéraires ou artistiques,insistant sur le talent rare du jeune homme, mais il avait été recalé à l'entrée de la fac à cause de ses notes dans les autres matières. C'est à cette époque que surgit la question de savoir ce qu'il allait faire de sa vie.

Umberto : « Ugo ! Où est-ce que tu vas comme ça ? »
Ugo : « Au conservatoire, j'ai une répétition avec mon groupe »
Umberto : « Ca tombe bien, je voulais te parler de ça. A partir de maintenant, la musique, le théâtre et tout ça, c'est terminé. Je t'ai laissé faire jusqu'à présent parce que c'était tes loisirs. Mais il faut que tu te consacres à ton avenir maintenant. »
Ugo : « Mais papa, c'est mon avenir, c'est ce que je veux faire plus tard. »
Umberto : « Ah oui, et tu veux faire quoi au juste ?  »
Ugo : « Je sais pas, je veux écrire, faire du dessin, je veux jouer la comédie, je veux faire de la musique. »
Umberto : «  Et tu crois que c'est ça qui vas te faire vivre ? Écoute, c'est très bien que tu t'intéresse à autant de choses, mais ce n'est pas un vrai boulot. Je veux que mon fils ai un vrai avenir et pas qu'il joue de la guitare sur un pont pour pouvoir se nourrir. Ta mère non plus n'aurait pas voulu ça pour
toi. Par contre tu es très doué en basket, je suis venu voir chacun de tes matchs, tu es rapide, solide et précis dans tes shoots. Tu as une bonne vision du jeu, tu agis intelligemment et j'ai déjà quelques recruteurs dans de très bon clubs qui se sont montrés très intéressés par ton potentiel et crois moi, tu peux gagner beaucoup d'argent. »
Ugo : « Ah oui, et quand j'aurais 35 ans, que je ne serais plus aussi rapide, ni aussi endurant et que mes réflexes auront prit un coup qu'est-ce que je deviendrai hein ? »
Umberto : « Ne sois pas insolent s'il te plaît, si tu avais utilisé le temps que tu as passé à écrire ou à jouer de la musique à travailler en classe, tu aurais fais des études comme ton frère et tu n'en serais pas là. Je fais ça pour toi fiston, à 35 ans, tu auras acquis grâce à ton expérience de joueur une bonne connaissance tactique et technique et tu pourras à ton tour devenir entraîneur. Crois moi, c'est un bon job et on gagne bien sa vie si on a joué dans de bons clubs. Je m'inquiètes pour toi Ugo, j'ai toujours fais ce que j'ai pu pour vous protéger, pour vous permettre de vivre et crois-moi, l'art ne te permettra pas de vivre. Et puis, ce n'est pas comme si tu détestais le basket, je ne te force pas à faire quelque chose que tu n'aimes pas. »

Ugo avait accepté sans opposer plus de résistance, après tout, Umberto avait toujours tout sacrifié pour ses trois enfants. Alors avait laissé son père décider pour lui, seule sa petite soeur l'avait encouragé à faire ce qu'il aimait vraiment et à se lancer dans une carrière artistique. Elle était la seule qui comprenait sa passion et le fait qu'il ai voulu en vivre, mais Ugo a toujours eu trop peur de décevoir son père, après tout ce qu'il avait fait pour eux. Élevant seul trois enfants avec une seule paie et quelques aides de l'Etat, il avait multiplié les heures de travail, allant jusqu'à cumuler deux jobs pour que ses enfants puissent vivre décemment sans trop se priver. Il intégra donc le club junior de l'équipe de basket de Bari et en une année là où il en fallait deux ou trois pour les autres, il intégra l'équipe officiel de la ville. Il y joua deux ans avant qu'une offre plus qu'alléchante de l'équipe de basket de Naples se présenta à lui. Saisissant cette chance de s'éloigner de son père et de sa famille pour ne plus s'entendre sans cesse comparé à son frère aîné il accepta l'offre. Il allait enfin pouvoir vivre sa vie, et il ne s'en priva pas, il renoua avec l'art comme loisirs tout en continuant de profiter de sa popularité auprès des femmes que sa carrière de basketteur avait fait décoller. S'attacher reviendrai pour lui à montrer celui qu'il est réellement, et il en est hors de question, toute son image en serait détruite et tout le monde finirait par savoir que ce grand jouer de basket super cool qu'est Ugo Rafael Seghezzi n'est en fait qu'un artiste raté. Élément central de l'équipe qui obtient de bien meilleurs résultats depuis son arrivée, il se sent aujourd'hui enfin important et admiré et c'est pour lui une revanche personnel. C'est une des raisons pour lesquelles il n'est pas prêt à abandonner le basket, Ugo ne veut pas perdre ce pour quoi il s'est battu depuis son enfance : la reconnaissance et l'admiration. De plus il n'est pas question de décevoir son père en abandonnant le basket pour l'art. Malgré cette tension qu'il peut y avoir entre un père et un fils que tout oppose, Ugo aime profondément ce dernier. Alors il vit sa vie entre le basket, la fête et les femmes et pour le moment, cela lui convient. Mais pour combien de temps encore pourra t-il renier sa passion et se laisser dicter sa conduite par son père ?