☎ ELISEA FREDERICA ALBERICI (KATIE C.)

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23 ANS ♣ CELIBATAIRE ♣ GALERISTE ♣ L'aspetto... ancora... Tss !

▬ tou es têtou comme oune moûle... non, yé pas dit oune moule ! oune moûle ! comme oune âne si tou préfères !

• Indépendante. C'est son mot d'ordre. Elle s'est toujours efforcée de l'être, menant au mieux sa vie, quitte à commettre quelques erreurs. Tant pis ! Elle s'en relève toujours et préfère de loin se vautrer et se dire qu'elle en est la seule responsable, que d'avoir été dépendante que quelqu'un. Ainsi pas de déception envers ses proches en cas d'échec, et une immense fierté non partagée en cas de franc succès. C'est une battante, qui se donne les moyens d'atteindre ses objectifs. Son caractère bien trempé la pousse toujours plus loin, elle va de l'avant et la tête haute. Elle est sans doute l'exemple type de la petite nana qui n'a besoin de personne pour gravir les échelons.

• Têtue. Pour le coup, on peu en effet dire qu'elle est « têtou comme oune moûle ». Quand elle a décidé quelque chose, impossible de la faire changer d'avis, même avec de bons arguments. Elle est butée et s'obstine dans sa façon de penser et de percevoir les choses. Elle juge aussi très rapidement les gens qui l'entoure et si vous lui faite mauvaise impression, je vous souhaite par avance beaucoup de courage pour que cela change. Un sacré caractère, sous un masque presque angélique.

• Claustrophobe. Quand d'autres ont la trouille des araignées ou encore du noir, Elisea a peur des petites pièces confinées et étroites. Inconsciemment elle nourrit la crainte de finir étouffée dans l'une d'elle, sans pouvoir en sortir. Elle se sent rapidement prise au piège et sa respiration s'accélère. Son coeur bat alors à tout rompre et elle frôle le malaise. Céder à la panique lui est déjà arrivée, lorsqu'elle s'est retrouvée coincée dans un ascenseur. C'est pour cela qu'elle a toujours un petit sachet en papier dans son sac, en cas de crise.

• Séductrice. Comme toutes belles italiennes qui se respectent, Elisea se veut un tantinet séductrice. Elle le fait naturellement, sans même s'en rendre compte. Un sourire par-ci, une réflexion pleine de sous-entendus par-là, et le tour est joué. Elle n'en devient pas pour autant une allumeuse, loin de là ! Elle prétend même avoir autre chose à faire que de s'occuper des hommes. Certains passent dans son lit, certes, comme il en va de même pour n'importe quelle jeune femme célibataire de 23 ans, libre de ses faits et gestes. Elle s'assume totalement, ce qui fait tout son charme.

• Perfectionniste. C'est une obsédée du détail... S'en devient presque une véritable manie, voir une maladie ! Elle aime que tout soit parfait, en tout temps. Ses proches s'en amusent beaucoup et la taquine, et d'autres le subissent tant bien que mal. Elle se montre irréprochable dans son travail, organisée. Mais ce qui fait l'éclat d'une jolie perle, ce sont ses petits défauts, non ? Sa perfection n'est qu'illusion.

• Gourmande. Elle aime la nourriture et la nourriture l'aime. Pourquoi ? Parce qu'elle ne prend pas un gramme ! Aussi fou que cela puisse être, elle est bien loin de toutes ces demoiselles qui surveillent de façon exagérée leur alimentation. Elle mange de tout, peut déguster un plat de pâtes à la sauce faite maison, sans culpabiliser.

• Curieuse. Elle est des plus curieuse. Un rien peut attirer son attention et si elle ne parvient pas à la satisfaire, elle peut en devenir littéralement « dingue ». Elle ne tient plus en place et s'emballe facilement. Elle pourra suivre quelqu'un comme un vrai petit détective si elle soupçonne quelque chose. Difficile de lui organiser une fête surprise par exemple ! Par contre elle se veut discrète. On peut lui confier un secret sans craindre qu'il soit révélé.

▬ ma aller, plou dé blague ! tou es qui en fait ?
.pseudo : Marcel, je suis camionneur ! Non je déconne...
.âge : 48 ans
.nana ou p'tit mec : Yé souis oune nana !
.double compte : Ahah !
.commentaire : Osservatore, j'ai envie de toi ! -MDR- ►

▬père castor ? c'est qui loui ? il raconte dé histoires ? comme moi ? imposteur !

Une petite fille comme tant d'autres, une charmante petite italienne aux cheveux clairs, virant sur un semblant de châtain. Une petite fille grandissant au sein d'un foyer aimant, comme on en trouve à chaque coin de rue. Pas de petite cuillère en argent dans la bouche, pas de poney et de robes de princesse. Oh non... Une simple petite fille, avec des nattes et une corde à sauter. Voilà ce qu'avait été Elisea, après le stade commun à tout le monde : Je suis un bébé, j'ai des couches et je fais des bulles avec ma bouche. Certains enfants continuaient à en faire, malgré l'âge, c'est vrai je vous l'accorde. Elle, elle en était loin. Car c'était une fillette pétillante, possédant un esprit des plus vifs. Elle examinait tout ce qui se passait autour d'elle et réagissait parfois avec une surprenante maturité. « Tata pleure parce que Tonton a voulu faire un bébé avec une autre dame ? » - avait-elle innocemment demandé à sa mère, alors que cette dernière consolait tant bien que mal sa soeur. Elle avait tout juste 7 ans. Et c'est sans mal qu'elle avait compris les infidélités de son oncle. Fort heureusement ça n'était pas son père. Sans quoi, elle et son petit caractère bien trempé lui aurait remis les pendules à l'heure à sa manière d'enfant. C'était une véritable tornade, qui faisait comme qui dirait péter sa loi. Si, si... Le respect demeurait face à ses parents, mais elle ne gardait pas sa langue dans sa poche. A l'école, il était préférable que ses petits camarades ne s'amusent pas trop à l'embêter, car déjà elle clamait haut et fort que les garçons étaient tous des idiots. Féministe ? Sans doute, en version bac à sable ! En grandissant, ça ne s'est pas tellement arrangé. N'allez tout de même pas imaginer qu'elle n'était qu'une petite autoritaire, arrogante et prétentieuse... Si elle se confrontait ainsi à la gente masculine c'était tout simplement parce qu'elle était en perpétuelle recherche d'assurance et que les filles de son âge n'avaient pas assez de répondant à son goût. Par contre, avec ses deux aînés, c'était tout de suite plus amusant. Elle leur en faisait voir de toutes les couleurs et la menace suprême, celle qui consistait à faire intervenir les parents, n'en venait pas à bout. Elle se prouvait ainsi à elle-même qu'on ne lui marchait pas si facilement sur les pieds. Combien de fois avait-elle entendu son père dire d'une voix lasse que la vie était loin d'être un fleuve tranquille ? A vrai dire elle avait arrêté de compter et son père était loin d'imaginer que ses propos imagés avait pu marquer à ce point sa petite fille.

Mais l'adolescence arriva. Comment ça : « Oh mon Dieu, je crains le pire... » ?! Rassurez-vous, contrairement à d'autres, Elisea n'a pas suivit le schéma classique. Elle s'est calmée. Miracle, non ? Sa nature restait la même, mais elle a pris sur elle et a appris à se contenir. Elle faisait moins la maline face aux garçons, mais n'en pensait pas moins. Peut-être avait-elle écouter les conseils de son frère Enzo, lorsque ce dernier à quitter la maison pour s'installer dans la capitale, à Rome. « Arrête de provoquer comme ça... Un jour, quelqu'un cherchera à te faire taire et ça fera mal. Crois-moi...
- Comme si on pouvait me contraindre au silence.
- Si tes mots viennent du coeur, il lui suffira de te le briser. » Il faisait preuve de sagesse le frangin, pas vrai ? Alors elle l'a écouté. Enfin Elisea ne s'est pas mise à fuir les hommes. Elle se montrait simplement plus docile, ce qui leur plaisait davantage. Ainsi elle pouvait de même se protéger, gardant à l'esprit les mises en garde de son petit ange gardien. Et comme toute adolescente, elle connu quelques amours de jeunesses. Le premier marquant la nouveauté, le second que l'on idéalise, le troisième que l'on espère sincère et puis les autres... Bon vous deviner le schéma, non ? On finit par croire que de toute façon ça n'est pas fait pour durer. La naïveté nous laisse cependant y croire encore un peu.

A sa sortie du lycée, lorsqu'il était temps de se lancer dans des études supérieures, elle décida de ne plus s'attacher. Après tout, elle partait pour Naples, quittant son petit patelin tranquille pour l'effervescence de la ville ! Un moment qu'elle avait longtemps attendu, elle qui n'avait soif que de liberté et d'indépendance. Elle n'hésita pas longtemps sur le domaine qu'elle allait étudier et sélectionna l'Histoire de l'Art. Son père restait sceptique sur ce choix. Pire encore, il n'y croyait pas vraiment. « Tu es sûre ? Tu ne veux pas faire autre chose ? L'art c'est assez... Enfin pense à ton avenir !
- Mais j'y pense papa !
- C'est l'art qui va payer tes factures ? Elisea, voyons ! » Mais têtue comme jamais, elle ne changea pas d'avis. C'est ce dont elle avait envie, alors elle n'avait pas réfléchir très longtemps ! Naples était un puits sans fond concernant l'art et son passé, elle le savait très bien. Fringante petite étudiante, elle n'eut aucun mal à s'adapter à ce mode de vie. Au contraire, il lui allait comme un gant. Très impulsive et dynamique, elle n'avait pas le temps de s'y ennuyer. Elle y passa trois petites années, qui lui semblèrent trop courtes, achevant sa formation par l'obtention de sa licence et un stage professionnel. Son esprit critique et vif fut un réel atout pour elle, puisqu'on lui proposa un poste définitif à la sortie de son stage. Elle fournissait un travail remarquable, et en était hautement récompensée. Cela rassura ses proches, même si pour cela elle devait définitivement s'installer à Naples.

Cela fait maintenant 2 ans qu'Elisea travaille en tant que galeriste pour une grande « entreprise ». Cette dernière se disperse sur les plus grandes villes d'Italie, et Elisea est l'un des meilleurs éléments napolitains. Sa fraîcheur apporte une touche de nouveauté et d'innovation, ce qui ne fait que redorer le blason de leurs galeries. Elle pense avoir réussit sa vie. Du moins sur un point de vue professionnel. Bien qu'encore très ambitieuse, sa situation lui convient et elle a l'indépendance dont elle a besoin pour se sentir bien. Certes, elle n'a pas d'hommes dans sa vie. Mais plusieurs... De passage... De temps en temps... Il faut bien que jeunesse se fasse non ?

« Et merde ! Je suis en retard !
- Hein ?
- Le boulot... -lança-t-elle en quittant précipitamment son lit. - Il y a du café dans la cuisine. Tu fermeras derrière toi et passeras les clés à mon concierge, ok ?
- Tu n'as pas un double à me passer, ça sera plus pratique... »
Elisea se stoppa, en équilibre sur une jambe alors qu'elle tentait d'enfiler ses collants. Il plaisantait là ? C'était une petite blague, pas vrai ? Elle ne pu s'empêcher de rire doucement, tout en reprenant son activité, qui était de s'habiller le plus rapidement possible.
« Euh... Non. Comme si j'allais te passer mes clés... » -répliqua-t-elle en quittant la chambre, laissant sa conquête d'une nuit perplexe dans son lit.

Tu peux avoir l'Osservatore, celui là, il a aucun plan d'avenir avec moi